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Mathieu 5

2024-B-Mt 5, 33-37- samedi de la 10e semaine ORDINAIRE- moi, je vous dis

Attention, il ne s’agit pas de prononcer le nom de Dieu pour faire valoir ses idées. Je te le jure sur la tombe de ma mère n’est souvent qu’un moyen pour faire valoir son point de vue. La fiabilité de nos affirmations ne repose pas sur le fait que nous prononçons le nom de Dieu ou de celui de ma mère. C’est la cohérence de ma vie qui donne du poids à mes paroles.

2024-B-Mt 5, 43-48 - samedi de la 1re semaine CARÊME- faîtes-en l'essai

L’abbé Pierre écrit dans son testament que nous venons sur terre pour apprendre à aimer. Il ajoute que Sartre écrivait : L'enfer, c'est les autres. Je suis intimement convaincu du contraire. L'enfer c'est soi-même coupé des autres. Malgré les vives oppositions qu’il rencontre, Jésus exprime à ses opposants qu’il ne veut pas se couper des ceux qui étouffent sa vie.

2023-A-Mt 5, 17-19 -mercredi de la 3e semaine CARÊME-avons-nous l'esprit de Jésus ?

Dans un livre récent, le cardinal Hollerich, rapporteur spécial du synode sur la synodalité,[1] écrit qu’il nous faut un nouveau langage qui doit être fondé sur l’Évangile. Quand je lis ce passage et d’autres sur l’attitude de Jésus face à la loi, une question surgit en moi : qu’avons-nous fait de ce nouveau langage de Jésus ? De son attitude ? Sommes-nous fidèles à l’esprit de l’Évangile ou l’avons-nous mis sens dessus dessous ?

2023-A-Mt 5, 43-48 - samedi de la 1ière semaine CARÊME- parfaitement imparfait

Quel désastre. Nous ne sommes pas parfaits. Nous possédons tous ce diplôme universitaire d’être parfaitement imparfait. Nous sommes des diplômés de l’imperfection. C’est plus qu’un doctorat honorifique. Et puis, la perfection risque de nous ennuyer, nous faire sentir comme des robots. L’imperfection est inséparable de toute vie humaine. S’offusquer de s’entendre énumérer nos erreurs ou lacunes, c’est refuser d’avancer.

2022-C-Mt 5, 17-19 -mercredi de la 10e semaine ORDINAIRE- autrement l'évangile

Une petite phrase est répétée sept fois dans ce chapitre cinq comme pour nous dire que nous sommes durs d’oreille. Moi, je vous dis. Jésus semble insinuer qu’une autre interprétation de la manière de pratiquer la religion puisque c’est de cela qu’il s’agit dans ce discours, est possible. Il est facile de soupçonner que cela a soulevé de vives réactions tant positives que négatives parce que Jésus aborde quelque chose d’intouchable. D’inimaginable. Quelque chose comme un dogme.

2022-C-Mt 5, 17-19- mercredi de la 3e semaine du CARÊME- la « voie» de Jésus

Quel renversement de perspective que l’attitude de Jésus en regard à la loi ! Nous assistons avec cette déclara-tion je suis venu non abolir, mais accomplir à une sortie de la religion (Marcel Gauchet) qui au temps de Jésus était axée sur une sorte de comportement du maquillage. Paul invite les Galates à ne pas se remettre sous le joug de l’esclavage (Cf. Ga 5,1). Commentant l’épître aux Galates, le pape observait que le Christ est venu nous libérer de l’esclavage du légalisme . En répétant par sept fois, vous avez appris, moi, je vous dis, Jésus dicte un chemin d’humanité pour devenir homme nouveau, créature nouvelle. Il trace les contours de ce qu’est l’esprit du christianisme (Joseph Moingt).

2022-C-Mt 5, 43-48- samedi 1er semaine du CARÊME- la philosophie de Jésus : nous tenir en éveil.

Pour être parfait, si cela est possible, il faut que nous soyons absolument vidés de tout ce qui n’est pas humain. Dès qu’il se met en route sur sa terre natale, Jésus appelle ses compatriotes à plus d’humanisme. C’est en descendant de la montagne que Jésus lance une sorte de manifeste (Benoit XV1) des droits inaltérables à être aimé, qu’il édicte sa philosophie de la vie qui l’accompagne sur la route de l’annonce de sa miséricorde et qu’il adresse à tout humain, quelle que soit sa race, sa couleur, sa culture, sa religion.

2021-B-Mt 5, 17-19 -mercredi 10e semaine ORDINAIRE- rebelles à l'Évangile

Il y a une pandémie plus profonde qui devrait nous inquiéter, c’est celle du fondamentalisme, du sectarisme, du populisme qui soumet la foi à une épreuve d’une radicalité sans précédent. C’est un véritable séisme qui fragilise l’inouï de l’actualité de l’Évangile et lui enlève tout son sens. Celui qui se réfugie dans le fondamentalisme a peur de s’engager sur le chemin de la vérité et s’agrippe seulement à la vérité de la loi. Jésus s’est vivement opposé à ceux qui savent ce qu’il faut croire, mais qui n’ont pas la foi[1]

2021-B-Mt 5, 17-19- mercredi 3e semaine CARÊME- quelque chose de neuf commence

Je commence par une affirmation d’un auteur québécois, Hector de Saint Denys Garneau, qui sans porter la signature Jésus en dicte son esprit : le sage n’est pas celui qui s’affranchit des règles, mais celui qui les possède au point de pouvoir les dépasser. Avec Jésus, quelque chose commence qui prend possession de l’avenir (Jean Daniélou). Matthieu dit que Jésus accomplit la loi. Vous avez entendu, moi, je vous dis (Mt 5. 20). La loi nous culpabilise. Jésus nous libère de son esclavage[1].

2021-B-Mt 5, 43-48- samedi 1ière semaine CARÊME- ca suffit

Il y a eu George Floyd, Jack Blake, Samuel Paty, Stephon Clark. La liste de victimes d’idéologie djihadiste, d’organisations terroristes, de califat prononcé par l’État islamique, s’allonge tous les jours. Aucun mouvement comme Black Live Matters ne semble diminuer la propension de la haine, systémique ou pas.

Devant tant de haine religieuse et politique, monte en moi la réponse de Jésus qui, affrontant la haine à son endroit à la veille de sa passion et voyant ses disciples réagir par l’épée leur dit : ça suffit (Lc 22, 38).

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