Vous êtes ici

Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Apocalypse

2020-A-Lc 21, 34-36 - samedi 34e semaine ordinaire- y-a-t-il deux mondes ?

Le contexte de l’extrait de l’évangile oriente notre regard sur une vision du temps qui semble hors du temps. Le lecteur y dégage facilement un environnement de peur. L’envahisseur romain crée beaucoup d’incertitude. Les tensions religieuses (esséniens, zélotes, pharisiens) et sociales sont nombreuses. L’avenir apparait incertain, l’inquiétude se lit dans toutes les classes de la société. Un climat de désenchantement, de mécontentement domine. L’anticipation de la fin du monde est dans toutes les conversations.

2020-A-Lc 21, 12-19 - mercredi 34e semaine ordinaire - tout n'est jamais fini

Faites attention, ne vous laissez pas tromper. Cette mise en garde se trouve dans un verset précédant la lecture de l’évangile. Ne nous laissons pas tromper sur le sens de la «collapsologie» que rapporte ce passage de Luc.

C’est la science qui étudie l’effondrement des espèces, la disparition des lieux humides, l’inquiétude soulevée par la disparition des abeilles. La récente pandémie a été vécue comme un temps d’effondrement. Lors de la crise financière des années 2009, on s’inquiétait de la «collapsologie» des économies, mais peu des pauvres qui se voyaient appauvrir davantage. Beyrouth est l’exemple d’une ville où conduit l’irresponsabilité d’un État.

2019-Jn 1, 45-51-samedi 20e semaine ordinaire- Barthélemy- évangéliser par amitié

Quelle belle histoire d’amitié ! Philippe et Nathanaël étaient proches l’un de l’autre. Philippe posait sur Nathanaël un regard de bienveillance, un regard qui lui disait comment il était important dans sa vie. Ce regard ouvre sur des échanges en profondeur. C’est la conclusion que l’on peut tirer de la relation entre Philippe qui s’empressa de faire connaître à son ami Barthélémy ou Nathanaël ce qui lui arrivait. Celui dont il est écrit dans la loi de Moïse et chez les Prophètes, nous l’avons trouvé : c’est Jésus, fils de Joseph, de Nazareth.

2002-A-Lc 19,45-48 Vendredi 33e semaine ordinaire- demeurer suspendu à ses lèvres

Il m’arrive de recevoir en consultation des jeunes référés par leur pasteur qui souhaite obtenir une évaluation de leur situation avant leur mariage. À chaque fois, je me retrouve devant des personnes tellement éblouies fascinées l’une par l’autre qu’ils n’entendent pas ce que je dis. Leur “je” n’existe plus tant ils sont en extase, en admiration devant l’autre. Ils sont en amour et il n’y a rien à faire, dit une expression populaire. Dans les mots de Luc le peuple était tout entier suspendu à ses lèvres

1998-C-Lc 21,29-33-Vendredi 34e semaine ordinaire - la venue du fils de l’homme

En cette fin d’année liturgique, notre regard se projette, non dans le futur que nous ignorons mais dans l’avenir de Dieu que nous connaissons dans la foi. Nous sommes crées pour porter en nous le royaume de Dieu. Nous sommes crées pour permettre à Dieu d’y établir en nous son Royaume. Le Dieu qui sauve veut nous rendre à ce point semblable à lui qu’il fait en nous sa résidence principale. Voici venir des jours où mon Royaume sera en vous.. Voici la demeure de Dieu précisait l’antienne du Ps.

1998-C-Lc 19, 45-48-Vendredi 33e semaine ordinaire-mange le livre de la parole

Prends le livre et mange. Ce n’est pas écrit : Prends le livre et parle. Il nous faut digérer longuement la Parole de Dieu pour qu’elle puisse porter en nom du fruit, pour qu’elle devienne source d’une parole neuve. Manger le livre de la parole pour nous éviter cette image qu’offrait Catherine de Sienne dans dialogue : Tu sais que la chose vide résonne quand on la frappe mais ne résonne pas quand elle est pleine.

S'abonner à Apocalypse