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Avent

2023-B-Lc 1, 57-66 samedi de la 3e semaine AVENT- parler sans mot

Parler de Jean-Baptiste, de sa naissance, est comme parler de quelqu’un qui nous amène à voir quelque chose de beau qui nous laisse sans mot. Au retour d’un voyage, je suis toujours étonné d’entendre des gens être sans mot devant la beauté de ce qu’ils ont vu. Un couple visitant un glacier m’exprimait avoir perdu le souffle devant l’immensité de ces neiges éternelles et la pureté de l’air qu’il respirait. Il était sans mot.

2023-B-Jn 1, 6-8.19-28- dimanche de la 3e semaine AVENT- qui est le prochain témoin ?

Nous venons d’entendre le récit de quelqu’un qui a besoin d’aide. Qui a besoin d’une bonne psychothérapie pour savoir qui il est. Jean-Baptiste se cherche. Il cherche à trouver son identité. Qui suis-je ? Qu’est-ce que je foutre dans la société. Et la foule ne l’aide pas non plus. Es-tu Élie, un prophète, qui es-tu ? Elle veut savoir qui est cet étrange personnage avec ses peaux de bêtes, ce marginal sorti du désert qui n’a aucun pouvoir politique, aucun titre religieux, aucune autorité légale pour parler, qui se tient loin du temple, qui souffrirait d’hallucination en voyant voir des choses dont personne ne voit et qui s’entoure de disciples fascinés par son appel à changer de manière de vivre.

2023-B-Mt 17, 10-13 --samedi de la 2e semaine AVENT- reconnaître Jésus

Il est question de reconnaître Jésus. Souvent pour identifier quelqu’un, on en parle comme semblable à un autre. Et cette reconnaissance de l’autre n’est jamais totale. Élie, sans origine, est transformé par sa rencontre avec la veuve de Sarepta (1 R. 17,2-24). Jean-Baptiste qui avait reconnu Jésus, est soudainement perturbé par ce qu’il entend dire de lui. Il n’est pas celui dont il se représentait le visage. Pas facile de reconnaître quelqu’un. Ainsi en sera-t-il de Jésus.

2023-B-Mc 1, 1-8- dimanche 2e semaine AVENT- faire sa part

Je vous offre une image qui vaut mille mots. Celle d’un petit colibri qui s’agite dans une forêt en flamme. Avec son bec, il prend quelques gouttes d’eau qu’il va jeter sur le feu, puis recommence. Les autres animaux lui disent qu’il perd son temps. Et le petit colibri répond : je sais, je ne suis pas fou, mais je fais ma part. Le petit colibri ne se décourageait pas. Son attitude traçait un chemin nouveau et non celui du découragement pour sauver sa forêt de la flamme. Il faisait sa part.

2023-B-Mt 9, 35 – 10, 1.5a.6-8 - samedi de la 1re semaine AVENT- Jésus, tu as ravi mon cœur

Nous entrons dans l’année de la prière demandée par le pape en préparation de l’année jubilaire 2025. Une année préparatoire pour apprendre à regarder Jésus, à contempler un regard qui n’exclut personne tant sa grande compassion est, permettez-moi de le dire ainsi, un sacrement qui nous transforme en profondeur.

Regarder, on ne sait plus regarder. Je lisais récemment qu’un commerçant avait placardé près de sa caisse enregistreuse cette note : Nous ne servons plus les clients qui sont au téléphone portable afin de ne pas les déranger. Il voulait voir leur visage. C’est ça l’être humain.

2023-B-Mc 13,33-37- dimanche 1re semaine de l'AVENT- restez éveillés à quoi

L’une des critiques les plus souvent entendues aujourd’hui est le manque de vision. Restez éveillés est un appel à voir en profondeur, à nous éviter un manque de vision. Il ne s’agit pas d’une menace. C’est un appel à voir. Mais pour voir quoi ? Pour reconnaître celui qui a dit que le règne de Dieu ne vient pas de façon à frapper les regards… on ne dit pas il est ici, il est là…le règne de Dieu est parmi vous. (Lc 17. 20-21). Pour reconnaître Jésus dans le sacrement du moment présent (Jean Pierre de Caussade (1675-1751).

2022-A-Lc 1, 39-45 -mercredi de la 4e semaine de l'AVENT- bouillonnement

Dans la vie, tout commence par un bouillonnement intérieur. Une rencontre anodine, une participation à un groupe de prière, un sourire que m’offre un étranger, un petit détour comme Marie vers sa cousine, cela engendre souvent une grande transformation. Peut-être que le chemin le plus direct vers Dieu passe par des petits détours que nous ne comprenons pas toujours !

2022-A-Mt 1, 1-17-samedi de la 3e semaine de l'AVENT-voir du beau dans les ténèbres

Laissons-nous instruire par ce passage austère. Jésus n’a pas fait semblant d’être humain. Il est né et cela est historiquement vérifiable, dans une famille, un pays, un contexte socioculturel. L’endroit est moins certain par ailleurs. Nazareth ? Bethleem ? La généalogie de Matthieu le fait naître dans un contexte de désordre, de ruptures conjugales, d’une longue lignée d’imparfaits.

2022-A-Lc 7, 18b-23- mercredi de la 3e semaine de l'AVENT- celui qui doit venir est...

C’est le vieillard et bonasse Jean XX111 qui disait qu’on a revêtu Jésus de tant de vêtements plus beaux les uns que les autres, qu’on ne voit plus Jésus. Il faut enlever tous ces vêtements, un à un, pour retrouver Jésus. Jean-Baptiste ne reconnaissait plus celui qu’il avait baptisé tant ce qu’on disait de lui sonnait faux à ses oreilles. Son messie attendu n’était pas le messie qu’il voyait. Il ne reconnait plus Jésus. Sa question- es-tu celui qui doit venir- était la question de tout le monde à l’époque.

2022-A-Mt 11,2-11- dimanche de la 3e semaine de l'AVENT- heureux doute

Il y a quelque chose de tragique dans la mission et la destinée de Jean-Baptiste. Il fut le plus grand des prophètes, il a annoncé la venue du Messie, il l’a reconnu lorsqu’il est venu, il lui a envoyé ses propres disciples. Il s’attendait à un Messie sévère qui aurait fait justice, à son arrivée, en punissant les pécheurs. Ce qu’il entend le déconcerte. Cela ne répond pas à ses attentes. Jean est vraiment emprisonné dans sa vision de Jésus.

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