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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Mathieu 25

2022-C-Mt 25, 31-40-bienheureuse Émilie Tavernier-Gamelin- une terre de rencontre

Quelle est la beauté de la vie, si l’on ne va pas en profondeur se demande le poète Abai, cité par le pape lors de sa rencontre avec les chefs religieux du monde en septembre dernier[1]. C’est une question perpétuelle à se poser. Une question dont une réponse surgit dans la vie d’une femme géante de l’histoire du Québec.

2022-C-Mt 25, 14-30 -samedi de la 21e semaine ORDINAIRE- prendre soin de Jésus

Alors que nos yeux se focalisent sur des statistiques sur la baisse de la pratique religieuse, cette parabole voit plus large. Elle élargit nos regards. Elle affirme dans les mots d’un jeune philippin de 17 ans, Darwin Ramos, reconnu comme serviteur de Dieu, qu’un chrétien, c’est celui qui prend soin de Jésus. Deux serviteurs sur trois prennent soin de Jésus. Deux sur trois s’occupent des intérêts de Jésus, de son rêve audacieux. Le maître s’empresse de les honorer, de les remercier.

2021-B-Mt 25, 31-40 - Marguerite d'Youville

Observons d’abord la contradiction notoire qui saute aux yeux et qui traverse le texte : d’un côté, l’extrême compassion du roi à l’égard des pauvres, de l’autre, son extrême cruauté. Longtemps, cette parabole a alimenté une pastorale de la peur. On parlait plus du péché que du pardon ; plus du juge que du Père, plus de l’enfer que du Paradis. On taisait l’affirmation de Paul qui écrivait que là où abonde le péché, là surabonde la grâce (Cf. Rm 5, 20). Ce même Paul écrit aux Corinthiens que l’amour ne passera jamais, qu’il est patient, qu’il ne fait rien d’inconvenant, n’entretient pas de rancune, ne se réjouit pas de ce qui est injuste.

2021-B-Mt 25, 14-30 - samedi de la 21e semaine ORDINAIRE - éloge du risque

Je commence par des questions. Sommes-nous dans la posture du risque à courir pour révéler à notre manière le visage de Dieu ou sommes-nous dans la posture de la peur soucieuse de conserver, de ne rien changer, de répéter des mots qui ne disent plus rien ? Savons-nous rayonner la foi sans prosélytisme ou sommes-nous experts à la confiner dans des pratiques qui l’empêchent de sortir de terre ? Favorisons-nous sa fécondité ou sa stérilité ?

2020-A-Mt 25, 14-30 -samedi 21e semaine ordinaire- tout donner pour ne rien perdre

L’épidémie récente fut décriée. Elle fut aussi l’occasion de mettre en lumière quelque chose de caché, non la lumière du mal, mais la petite flamme cachée dans les cœurs de personnes dont le travail passait inaperçu. Aujourd’hui, nous ne voyons que l’inaction, que l’égoïsme des uns, la suprématie des autres.

L’épidémie a révélé des petits gestes de solidarité semblables aux miettes de pain et toutes ces personnes, dont la capacité d’engagement au risque de leur vie, est apparue en pleine lumière. Elle a propulsé au premier rang ceux et celles dont le rôle restait invisible quoiqu’indispensable.

2019-C-Mt 25, 31-46 - commémoration des défunts- rien n'est plus clair que le doute

Les éditions Magnificat publiaient récemment un numéro spécial qui a fait figure d’ovni dans les éditions religieuses[1]. L’auteur offre un parcours qui part d’un monde fini et qui débouche sur un univers infini, divin. Venez vivre, écrit l’auteur responsable du Magnificat, dans l’espace divin l’Odyssée de votre raison d’être ! Et notre raison d’être est de passer du souviens-toi que tu es mortel à souviens-toi que tu es éternel. Quelle transformation de nos regards que ce passage d’un souvenir mortel à un souvenir éternel !

2019-C-Mt 25,14-30- samedi 21e semaine ordinaire- aucune consigne

Friedrich Hölderlin écrivait: Dieu crée le monde comme la mer crée la plage : en se retirant. Jésus confirme cela dans la parabole du maître qui part en voyage. Jean Paul II a dit un jour que Dieu travaille à huis clos. Quel entrepreneur aujourd’hui accepterait de s’éloigner de ses affaires pour les confier à d’autres ? À des étrangers ?

Le regard que nous portons sur cette parabole offre autre chose à contempler que la générosité du maître qui distribue selon les capacités de chacun. Autre chose aussi que sa sainte colère devant la politique de l’autruche adoptée par le troisième serviteur pour qui la peur de tout perdre lui a fait tout perdre.

2018-B-Mt 25, 31-40 -samedi 32e semaine ordinaire- Élisabeth de Hongrie

ésus souffrait d’une douleur mentale, pour utiliser le langage de sœur Battista, celle d’être incapable de détacher son regard des rejetés, des mis à part de la société. Dans le dictionnaire DSM des maladies mentales, l’on retrouve cette maladie que l’on appelle la fixation. La personne vit en permanence le regard fixé habituellement sur elle-même. Je me souviens d’avoir reçu en consultation, durant plus de huit mois, une personne qui déplorait mesurer 1,51m. Elle aurait accepté 1,50 m ou 1,52m, mais non 1,51m.

2018-B-Mt 25,14-30-samedi 21e semaine ordinaire- l'évangile au travail

La première réflexion qui monte en moi est celle de rendre grâce pour les talents que nous avons reçus. C’est la vie elle-même. C’est la communauté que vous formez. C’est l’Église qu’ensemble nous formons. Rendre grâce parce que nous avons trouvé le Messie ; parce qu’appelés à faire connaître Jésus. Rendre grâce pour cette vocation à vivre selon le saint Évangile, à faire circuler entre nous la Parole pour qu’elle grandisse, à la semer aussi dans les cœurs plutôt que de l’enfouir par peur d’en diminuer sa beauté.

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