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Textes récents

2015-C-Mt 16, 13-19- chaire de saint Pierre

En 2016, le prédicateur de la retraite à la Curie a fait remarquer que Jésus a posé plus de 220 questions dans ses nombreuses paraboles. Chacune de ces questions nous met en marche. Que cherchez-vous ? (Jn 1, 38) Croyez-vous ? (Mc 9, 24) Pourquoi avoir peur ? (He 13, 5) Veux-tu guérir demande-t-il au paralytique ? (Jn 5,6) Pourquoi avez-vous douté ? (Mt 14,31)

2025-C-Mc 8, 1-10 - samedi de la 5e semaine ORDINAIRE- un souper d'amour.

Ne regardons pas ce geste de Jésus comme un geste humanitaire. C’est un geste exemple. C’est un exemple que je vous ai donné (Jn 13, 15) pour que nous fassions de même. Ce qui est dérisoire –cinq pains et deux poissons- est en fait un don. Jésus et sa parole ont toujours été une miette au regard de la grande famine d’entendre la Parole de Dieu. Dans son cantique spirituel, Jean de la Croix voit cette miette dérisoire comme un souper d’amour [qui] restaure. D’un souper qui recrée.

2025-C-Lc 6, 17, 20-26- dimanche de la 6e semaine ORDINAIRE- les maximes de l'Évangile

Veux-tu être heureux, demandait le pape Jean XX111, donne du bonheur aux autres. Le Sermon sur la montagne est une thérapie de changement, une médication pour donner du bonheur aux autres. En descendant de la montagne, Moïse a donné une loi de bonheur (Ex 20, 1-17) (Dt 5, 6-21). En descendant de la montagne, Jésus nous offre un autoportrait de qui il est. Cet homme pour les autres (Dietrich Bonhoeffer) peaufine la loi de Moïse et la présente comme la chartre d’une contre-culture qu’il décrit dans la parabole des invités de la noce (Lc 14, 15-24).

2025-C-Lc 5, 1-11-dimanche de la 5e semaine ORDINAIRE- embarquement

Je vous invite à voir autre chose que le résultat abondant de la pêche. Je vous invite à voir l’état d’esprit de Pierre et de ses compagnons. Ils étaient épuisés et déçus d’une nuit sans rien prendre. Nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre. Ils descendent de la barque pour laver leurs filets, pour rentrer chez eux, pour se reposer avant de retourner au large. Jésus monte dans la barque et les invite à jeter à nouveau leurs filets pour pêcher.

2025-C-Mc 6, 30-34- samedi de la 4e semaine ORDINAIRE- combattre ou cultiver l'écart

Quelle délicatesse que cette invitation de Jésus aux siens de se retirer à l’écart ! Pourquoi ? Parce que nous pouvons perdre Jésus de vue. C’est pour cela qu’ici vous partez, disparaissez, vous vous éloignez des autres pour un temps de retrait, de retraite pour ne pas perdre Jésus de vue. Trouver Jésus n’est pas une activité à ajouter à nos activités quotidiennes. Nous aimerions dire à Jésus reste avec nous, Seigneur. Mais nous ne pouvons pas acheter sa présence. Elle se reçoit.

2025-C-Lc 2, 22-40 - présentation de Jésus au temple- un itinérant comme modèle

Première observation : Je remarque un détail dans la description de Luc. Ce ne sont pas les prêtres qui accueillent Jésus, alors que la scène se passe au Temple, mais un juste et religieux (Syméon) et une prophétesse (Anne). Ce sont des gens du « dehors », des priants ordinaires, des gens pieux, des chercheurs de Dieu qui n’ont aucune responsabilité officielle, qui ne détiennent aucun mandat.

2025-C-Mc 2, 13-17 -samedi de la 2e semaine ORDINAIRE- le prestige des imparfaits

Dans son chemin de perfection (chap.19), Thérèse d’Avila écrit que celui qui se croit le plus vil est peut-être le plus élevé devant Dieu. Laissez faire le Maître de la maison. Lévi qui n’était pas le meilleur des humains a laissé Jésus agir en lui. Jésus ne choisit pas des gens snobs, des gens qui ne portent pas à terre. Il choisit en un mot des humains, des gens simples et souvent de mauvaises réputations. C’est à eux qu’il confie son projet.

2025-C-Mc 16, 15-18 - conversion de saint-Paul- il a cessé de vivre

Soyons très clairs. Paul n’était pas un enfant de chœur. Orgueilleux de sa formation religieuse, farouche conservateur, voire même un intégriste, il était l’ennemi numéro un des chrétiens. Au nom de sa foi, il se promettait de combattre cette secte naissante des disciples de la Voie.

2025-C-Jn 2, 1-11 :dimanche de la 2e semaine ORDINAIRE- buvons un bon vin

Y a rien qu’à moi que ça arrive. J’entends souvent cette expression. Elle signifie que tous les malheurs humains lui tombent dessus. Derrière ces mots simples de Marie, il n’y a plus de vin, se cache le drame des nouveaux mariés, de leurs deux familles. Ils n’avaient pas de plan « B ».

2025-C-Jn 17, 11-19 - ouverture semaine de l'unité- crois-tu cela ?

Nous avons tous une identité commune. Nous sommes tous aimés de Dieu. Cette affirmation ne fait pas problème. C’est l’identité de ce Dieu qui ne fait pas l’unanimité. Déjà, il y a plus de 1700 ans cette année, cette identité a donné lieu à beaucoup de débats. Il aura fallu de longue et laborieuse discussion au concile de Nicée en 325 pour que plus de 250 évêques (le chiffre est approximatif) s’entendent sur une déclaration de foi, celle de notre Credo.

2025-C-Lc 3,15-16. 21,22 - dimanche du baptême du Seigneur

Monte en moi cette réponse que donnait une religieuse travaillant dans un hôpital psychiatrique à quelqu’un de profondément perturbé qui lui demandait une parole qui pourrait l’aider pour la journée. Spontanément, elle lui dit : tu es mon fils bien-aimé. (Lc 3, 22). Cette parole a changé toute sa vie.

2025-C- Mt 2, 1-12.- Dimanche de l'Épiphanie- le langage de Dieu

Attention. Ce texte n’est pas un reportage sur ce qui s’est passé. C’est un texte éclairant. Un texte pour nous aujourd’hui. Hommes de science, les Mages, reconnus comme des interprètes compétents et officiels des événements extraordinaires et des phénomènes de la nature, voient apparaître selon la légende une lumière nouvelle, inattendue dans la nuit. Aujourd’hui, on parlerait des astrophysiciens qui découvrent une ou de nouvelles planètes. Ces hommes de sciences ont reconnu le langage de Dieu.

2025-C- Jn 1 35-42-samedi après Noël- en le voyant agir

Je commence cette résonance par ces mots d’un rabbin qui répondait à des étudiants qui l’interrogeaient sur comment se fait-il qu’aujourd’hui nous ne voyons pas Jésus comme Abraham, Isaac, Moïse et tant d’autres : parce que nous ne savons plus comment nous pencher assez bas. On voit Dieu en jetant un regard vers l’en bas.