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Textes récents

2023-A- Jn 20, 19-23- Pentecôte- confinement dangereux

Un évangile à lire quand ça va mal dans nos vies. Les apôtres vivaient une peur insurmontable. Ils étaient déstabilisés. Tellement désorientés, qu’ils se sont enfermés dans le Cénacle par crainte d’être ridiculisés par les opposants de Jésus. Leur cœur aussi était fermé. Les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs. Une crainte à mourir de trouille les habitait !

2023-A-Jn 21, 20-25- samedi de la 7e semaine de PÂQUES- experts en communion.

En conclusion de son évangile, Jean place la barre très haute en annonçant que désormais et pour toujours la bonne nouvelle reposera sur des experts en communion. Cela ne mourra jamais. Il n’y aurait nul besoin de parole, si notre vie brillait ; pas besoin de mots, si nos actes témoignaient. Il n’y aurait pas de païens, si nous étions vraiment des chrétiens (saint Jean Chrysostome). Est-ce pure utopie ou chemin incontournable ?

2023-A: Mt 28, 16-20 - Ascension; avoir pour coloc Jésus

Nous devons être prêts à nous déconnecter de nos images que nous avons de Jésus. L’Ascension dont nous faisons mémoire ne s’est jamais passée comme nous l’imaginons. Les évangélistes eux-mêmes ne s’entendent pas d’ailleurs. Une certitude : il ne nous quitte pas.

2023-A-Jn 14, 15-21- dimanche de la 6e semaine de PÂQUES- que faisons-nous ici ?

Semaine après semaine, une question monte en moi : que faisons-nous ici ? Que font les chrétiens en terre musulmane ? Que faisait Charles de Foucauld et tant d’autres à vivre dans des endroits hostiles ? L’évangile que nous venons d’entendre donne une piste de réponse : pour apprendre à aimer, pour apprendre à briser les frontières de race, de culture. Il n’y a plus ni Juifs ni Grecs (cf. Ga 3,28). Pour apprendre à vivre sans barrière entre croyants et incroyants, riches et pauvres.

2023-A-Jn 15, 18-21- samedi de la 5e semaine de PÂQUES-un monde nouveau, dites-vous ?

Il n’y a pas deux mondes, celui d’en haut et celui d’en bas. Jésus ne parle jamais d’un monde à deux étages. Depuis des millénaires, nous pensons en mode dualiste. En mode division entre le monde religieux et le monde profane. Entre celui d’en haut et d’en bas ; celui de la science et celui de la foi. Dans notre mentalité du XX1e siècle, cette manière de parler de deux mondes rejoints de moins en moins de gens. C’est une façon de penser qu’il faut repenser.

2023-A-Jn 16, 23b-28- samedi de la 6e semaine de PÂQUES- embrasser le changement.

Nous devons être prêts à nous déconnecter de nos images que nous avons de Jésus. L’ascension dont nous faisons mémoire ces jours-ci, ne s’est jamais passée comme nous l’imaginons. Les évangélistes eux-mêmes ne s’entendent pas d’ailleurs. Ce n’est pas en regardant en l’air que l’on trouve Jésus. Ne le cherchons pas là où il ne se trouve pas dans un ailleurs dénommé le ciel. Il est dans notre quotidien, dans nos différentes communautés, au milieu d’un monde déchiré par les affrontements fratricides. Il est au ciel, dit-on, mais le ciel est sur la terre. Celui qui monte, c’est celui-là même qui est descendu (cf. Eph 4, 10).

2023-A-Jn 14, 1-12- dimanche 5e semaine de PÂQUES- chemin, que tu es grand !

Chemin, que ce mot est grand ! Chemin, c’est l’autre nom de l’évangile. Ce n’est pas une destination. Ce n’est pas un moyen du voyage. C’est la vie elle-même qui est chemin. Vivre, c’est marcher. Demeurer en mouvement. Progresser. Un chemin existe pour être emprunté, pour aller quelque part. Nous sommes des voyageurs permanents. Nous sommes en permanence en état d’avancer. Il n’y a pas de vie où tout est écrit d’avance. Où tout est défini d’avance.

2023-A-Jn 14, 7-14 - samedi de la 4e semaine de PÂQUES- détachement-attachement

Nous venons d’entendre le chemin privilégié par Jésus pour faire grandir en nous la passion pour l’évangélisation : être dans le Père et le Père en nous. Reconnaissons qu’il s’agit d’un appel explosif. Il faut mâcher cette déclaration que je vis dans le Père et le Père vit en moi. Elle appelle un mouvement de détachement et d’attachement : détachement de soi pour s’attacher à l’essentiel.

2023-A-Jn 10, 1-10 - 4e dimanche de PÂQUES- suis-je porte pour les autres ?

Un mot exprime bien l’évangile : enfermement. On ne vit pas à rester chez soi, calfeutrés, mais à entrer et sortir. Entrer et sortir, c’est vivre. Question : pour entrer et sortir, quelle porte prenons-nous ? Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra entrer ; il pourra sortir (Jn 10, 9). Qu’est-ce que cela veut dire passer par Jésus, qu’est-ce que cela veut dire affirmer que Jésus est la porte ?

2023-A-Jn 6, 60-69 - samedi de la 3e semaine de PÂQUES- rester ou déserter

Ne pensez pas, écrivait Origène au IIIe siècle, qu’il suffit de se renouveler une fois. Il faut renouveler la nouveauté elle-même. Ce matin, renouveler la nouveauté de la question de Pierre. Pourquoi restons-nous dans l’Église ? Pourquoi revenons-nous nous asseoir chaque jour autour de cette table ? Sommes-nous heureux dans cette Église atteinte d’un cancer intérieur qui ronge son énergie ? Sa crédibilité ? Sa Parole ?

2023-A-Jn 6, 16-21-samedi de la 2e semaine de PÂQUES- le fond du baril

Ouvrons les yeux ! À l’heure où les révélations s’enchaînent, dévoilant toujours un peu plus ce que l’humain porte de noirceur en lui, sans savoir si cette marche sur les eaux s’est réellement produite, cette scène fait surgir une cruelle réalité : la vie, toute vie se vit sur une mer agitée. Une expression populaire utilise l’image de marcher sur des œufs. Cela traduit un sentiment d’insécurité. D’autres préfèrent l’expression, on n’est pas sorti du bois.

2023-A-Jn 3, 16-21 - mercredi de la 2e semaine de Pâques- Dieu nous dit salut

L’évangéliste Jean voit en Jésus une invitation et une porte qui ouvrent sur un nouveau sens de l’humain. Nicodème, qu’il soit quelqu’un qui a vraiment existé ou une figure symbolique, est un homme de la nuit. C’est de nuit qu’il vient vers Jésus. Il fait nuit en lui. Membre du parti sanhédrin, il est une autorité chez les juifs, quelqu’un aussi qui cherche à se renseigner sur Jésus dont la popularité le questionne. Homme de loi, il réapparaitra pour dire aux siens d’interroger Jésus avant de le condamner.

2023 A-Mc 16, 9-15 -samedi de l'octave de PÂQUES- ténébreuse lumière

il y a une troisième réalité. Il vit ! Il faut le rappeler souvent, parce que nous courons le risque de prendre Jésus-Christ seulement comme un bon exemple du passé, comme un souvenir, comme quelqu’un qui nous a sauvés il y a deux mille ans. Cela ne nous servirait à rien, cela nous laisserait identiques, cela ne nous libérerait pas. Il est quelqu’un qui vit[1]. Pâques est la vraie jeunesse d’un monde qui a vieilli[2].

2023-A-Jn 11, 45-57- samedi de la 5e semaine CARÊME-tu te dois à autrui (levinas)

Jamais personne, écrit Ernest Renan en choquant les pontifes religieux de son époque du X1X siècle, autant que Jésus n’a fait prédominer dans sa vie l’intérêt de l’humanité sur les vanités mondaines. Il n’en est pas né de plus grand que Jésus. C’est avec ce renversement complet de perspective que nous entrons dans cette semaine sainte.

2023-A-Jn 11, 1-45 - dimanche de la 5e semaine CARÊME- sors de ton tombeau

Que voyons-nous dans ce geste de Jésus ? Jésus appelle à enlever les pierres dans nos vies. Enlevez la pierre. Le message de ce matin est aveuglant. Jésus nous appelle à enlever les pierres de tout ce qui sent la mort en nous. L’hypocrisie avec laquelle nous vivons la foi, c’est la mort. La critique destructive des autres, c’est la mort. La marginalisation des pauvres, c’est la mort.