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Textes récents

2025-C-Jn 10 22-30- dédicace de la basilique saint François- non maison de Dieu, mais du peuple de Dieu.

Depuis qu’elles ont été prononcées un jour dans le Temple, chaque fois qu’elles sont proclamées, méditées, ces paroles du bon Pasteur, je vous connais, sont rassurantes. Jésus veut établir avec nous une relation qui soit le reflet de celle qu’Il a avec le Père : une relation d’appartenance réciproque dans la pleine confiance, dans une intime communion. Pour exprimer ce lien d’amitié avec nous, Jésus utilise l’image du pasteur qui greffe en nous sa vie, sa Parole dans le temple de nos cœurs.

2025-C-Jn 14, 7-14 -samedi de la 4e semaine de PÂQUES- voir au delà de l'homme Jésus

Il y a en Jésus un plus que Jésus. Il est plus qu’un leader charismatique. Se cache en Jésus un au-delà de l’humain (Jean-Luc Lucat). Il est descendu et s’est fait humain. Qui m’a vu a vu le Père (Jn 14, 9). Tout l'évangile de Jean ne cesse de nous montrer cette intimité entre Jésus et celui qu'il appelle son Père. Avec discrétion, Jésus ne cesse de parler d’un Père fou d’amour (Catherine de Sienne) pour chacun de nous.

2025-C-Jn 10, 27-30 - dimanche de la 4e semaine de PÂQUES- bonté radicale

Pourquoi écoutons-nous Jésus ? Je donne la réponse d’un hindou qui a rencontré le regard du pape François alors qu’il était au milieu d’une foule. Quand vous êtes en présence de quelqu’un de vraiment bon, de profondément, inlassablement bon, quelque chose change en toi. Tu te sens léger, plus courageux… Il a rendu la gentilesse radicale... Ses yeux n’ont pas vu de confessions, ils ont vu la dignité…sa voix douce, mais non faible portait le poids de la vérité

2025-C-Jn 6, 60-69 -samedi de la 3e semaine de PÂQUES- du pain qui nous excite.

Les disciples étaient des hommes qui avaient les deux pieds sur terre. Pour eux, suivre Jésus commençait par les pieds. Entendre Jésus se présenter comme nourriture dépassait et de loin leur compréhension. Pour qui se prend-il ? Cette parole ne fait pas sens pour eux. Leur foi en Jésus était une foi terre-à-terre.

2025-C-Jn 21 1-14- dimanche de la 3e semaine de PÂQUES- heureuse discrétion

Ce qui est merveilleux dans les récits de la résurrection, c’est la discrétion de Dieu. Il ne s’impose pas. Il se montre dans des gestes qui rappelle sa présence. Le contact avec Jésus se vit à partir d’une expérience de l’absence. Jésus était davantage présent à ses disciples après sa mort que durant sa vie. Rien de mieux que l’absence pour raviver la mémoire. Son départ avait ravivé leur proximité avec Jésus. Remémorez-vous ces premiers jours (He 10,36).

2025-C-Jn 14, 6-16- samedi de la 2e semaine de PÂQUES- Philippe et Jacques

Nous venons d’entendre le vrai chemin qui nous mène au Père : l’humain. Qui me voit humain parmi les humains, qui me voit vivre, voit le Père. Le Père et moi sommes un (Jn 10,30). Dans ses moments à l’écart, Jésus expérimente qu’il est chargé de la plus écrasante de toutes les missions : montrer le Père. Lui qui connait le Père fait la dure expérience d’être incompris. L’expérience de l’échec. Tu n’es qu’un homme et tu veux te faire Dieu (Jn 11,33).

2025-C-Jn 20, 19-31 - dimanche 2e semaine de PÂQUES- baptisés pour devenir bonne nouvelle.

e qui caractérise notre époque est le doute. Est-ce vrai ou est-ce une fausse nouvelle ? Qui dit vrai ? Le doute se retrouve presque à chaque page de l’évangile. Dans sa prison Jean-Baptiste, le plus grand des enfants des hommes, n’est plus sûr de rien. Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ? (Mt 11, 1-11). Zacharie a tellement douté qu’il en a perdu la voix. Marie a demandé comment cela se fera-t-il (Lc 1, 34) ?

2025-C-Mc 16, 9-15- samedi de l'octave de Pâques- voir quoi ?

À la question que Jésus lui posait, l’aveugle répond : fais que je vois. C’est notre demande en ces heures tourmentées de notre histoire où notre regard ne voit que les ténèbres de la nuit. Que nous reste-t-il à voir encore sur Pâques ? Que nous reste-t-il à voir d’un événement dont personne ne fut témoin ? Il nous reste à voir que la lumière brille dans les ténèbres. Même les ténèbres ne sont pas ténèbres, la nuit comme le jour est lumière [Ps 138(139)].

2025-C-Jn 20 1-9- dimanche de Pâques- que nous reste-t-il à voir?

À la question que Jésus lui posait, l’aveugle répond : fais que je vois. C’est notre demande en ces heures tourmentées de notre histoire où notre regard ne voit que les ténèbres de la nuit. Que nous reste-t-il à voir encore sur Pâques ? Que nous reste-t-il à voir d’un événement dont personne ne fut témoin ? Il nous reste à voir que la lumière brille dans les ténèbres. Même les ténèbres ne sont pas ténèbres, la nuit comme le jour en lumière [Ps 138(139)].

2025-C-Jn 13, 1-15 -jeudi saint

Pour Jésus cette soirée, c’est plus qu’une soirée mémoire. C’est plus qu’une soirée d’amitié avec ses disciples. C’est une soirée livré pour nous. Se LIVRER, c’est plus que de se dévouer, plus que de se donner, plus que de s’a

2025-C- Jn 11 45-57- samedi de la 5e semaine du CARÊME- mourir pour moi

À lire ce passage où Jésus affronte ses opposants, une conclusion s’impose : le succès n’est pas le nom de Dieu. Jésus fait face à une vérité implacable. On lui en veut à mort de déranger l’ordre établi, de ne pas respecter le sabbat, de déclarer que Dieu est son Père (Jn 5), d’être un fauteur de trouble, un anticlérical, un marginal même pour sa famille. Il a perdu la tête (Mc3, 20-21).

2025-C-Jn 7, 40-53 : samedi de la 4e semaine CARÊME - homme pour les autres.

Tout le chapitre 7 de Jean pose la question de qui est Jésus. Prophète, obscur Galiléen, fils de David, imposteur, séducteur ? C'est aujourd'hui encore la question qui taraude les coeurs. La discussion sur l'identité de Jésus est redoutable. Pour vous qui suis-je ? Est-il un sage dont l'exemple m'intéresse ? Est-il un docteur dont la parole m'enchante ? Que pourrais-je me répondre si l'on me dit qu'il n'est qu'un beau parleur ? Personne n’a parlé comme lui.

2025-C-Lc 13, 1-9- dimanche de la 3e semaine du CARÊME- agir malgré la laideur

ien des turbulences secouent notre monde. La liste des bouleversements est sans fin. Mardi dernier une pluie de bombes israéliennes a tué 470 personnes à Gaza. Au Liban des rebelles s’emparent des prêtres. Aux États-Unis le Trumpisme engendre des perturbations mondiales. L’inquiétude est partout. Des questions surgissent. Pourquoi Dieu permet-il cela ? Qu’ai-je fait à Dieu pour que cela m’arrive ? Dans les moments de désastre, écrit le théologien polonais et sociologue Tomás Halik, les agents dormants d’un Dieu méchant et vengeur[1] refont surface et répandent la peur et la désolation.