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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Actes des Apôtres

2022-C-Jn 16, 23b-28- samedi 6e semaine du temps pascal- temps de la relation

Tous les fans d’Astérix le savent, ça finit toujours bien. La dernière phrase ou image est toujours une bonne nouvelle. L’histoire de chaque page d’Astérix se termine toujours bien. Pour moi, le mot le plus important en lisant cette dernière rencontre de Jésus avec les siens, est le mot béatitude. Il rejoint le premier mot de l’histoire Jésus : réjouis-toi, Marie.

2021-B-Jn 15, 18-21- samedi 5e semaine de PÂQUES- les chrétiens sont détestés

Prends ta part des souffrances liées à l’annonce de l’évangile (2 Tm 1, 18). Le croyant est fondamentalement quelqu’un qui fait mémoire non d’un esprit de peur […] mais d’un esprit de force, d’amour de pondération (2 tm 1, 7). Ce que demande Paul à son fils bien-aimé, c’est qu’un esprit de force nous habite. Aujourd’hui, nous avons beaucoup de fascination pour la force. L’esprit de terreur (ex 15,16) règne en force. De quelle force parle l’apôtre ?

2021-B-Jn 14, 7-14 -samedi 4e semaine de PÂQUES - le Père s'expérimente

Nos conversations portent habituellement sur ce qui nous différencie. Nos divergences d’opinions occupent la première place dans nos échanges. Jésus, l’œcuménisme en personne, dit Maurice Zundel, préfère nous partager son intimité avec le Père plutôt que d’insister sur ce qui le distingue du Père.

La plus belle œuvre de Jésus fut de ne pas retenir jalousement, égoïstement pour lui tout seul son intimité avec le Père. Lui habituellement si peu expressif sur sa vie spirituelle, nous montre dans sa grande prière dite sacerdotale, qu’elle est nôtre : Père juste […] ceux qui ont reconnu que tu m'as envoyé. Je leur ai révélé ton nom et le leur révélerai, pour que l'amour dont tu m'as aimé soit en eux et moi en eux (Jn 17,25-26).

2021-B-Jn 12, 44-50;- mercredi 4e semaine de PAQUES-croire, c'est montrer quelqu'un d'autre

Celui qui croit en moi. Jésus invite ses auditeurs à sortir de leurs croyances pour entrer dans la foi qui est intimité avec quelqu’un à la manière de son intimité avec le père. Ce qui fascine les auditeurs de Jésus, apôtres, disciples et foule, c’est un jésus qui ne répète pas un discours déjà entendu, moralisant, prêché à répétition.

Pour indiquer ce qu’est la foi, Jésus montre ses deux amours : son intimité avec le Père et sa proximité avec des imparfaits, ceux dont on peut se passer, qui ne valent rien, ne rapportent rien à la société. Pour nous dire ce qu’est la foi, Jésus se présente comme quelqu’un qui montre quelqu’un d’autre.

2021-B-Jn 3, 16-21- mercredi 2e semaine de PÂQUES - sommes-nous des chauves-souris ?

La jeune poétesse Amanda a impressionné lors de sa prise de parole au terme de la cérémonie d’investiture du président Biden, le 20 janvier dernier en déclarant : nous allons transformer ce monde blessé en un autre, merveilleux. Il y a toujours de la lumière si nous sommes assez courageux pour la voir. Si seulement nous sommes assez courageux pour être lumière. Un autre poète, Fred Pellerin, chante : c’est dans la pénombre que la lumière est belle.

2021-B-Lc 24, 13-35 -mercredi octave de PÂQUES- un accompagnateur divin

Comment comprendre la résurrection de Jésus ? Une certitude peut déranger nos certitudes. La résurrection n’est pas un acte physique, la réanimation d’un corps ou le retour de Jésus à son existence antérieure. N’imaginons pas qu’il s’agit d’un corps qui retrouve une forme de vie. Pâques, moment fondateur du christianisme, est une révélation d’une nouvelle manière de présence de Jésus sur nos chemins.

2020-B-Mt 10, 17-22- martyr de saint Étienne- se dé-coincider de soi-même

Le philosophe François Jullien[1] fait remarquer que la première fêlure, qu’il appelle dé-coïncidence, se trouve en Dieu : le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu (Jn 1, 1). Dieu est séparé de lui-même. Il éprouve ce que nous connaissons bien depuis quelques semaines, la distanciation physique qui est autre chose qu’une distanciation sociale que favorise l’individualisme qui construit des murs. Séparation nécessaire pour nous faire expérimenter sa manière de vivre. Le Père s’est dé-coïncidé de son fils pour nous montrer ce qu’est une vie déconfinée de soi-même.

2020-A- Jn 21, 20-25 -samedi 7e semaine de Pâques- Dieu a-t-il des préférences ?

J’ignore les émotions que Pierre vivait quand il a demandé à Jésus et lui, Seigneur, que lui arrivera-t-il? La scène laisse faussement entendre qu’il est un peu jaloux de la place qu’occupe Jean dans le cœur de Jésus. Pierre verbalise son monde intérieur. Il se demande comment être un disciple bien-aimé. Son ami Jean est-il le seul vrai préféré de Jésus ? Jésus l’aime-t-il plus que les autres en insinuant qu’il ne mourra pas ? En conclusion des quatre récits évangéliques, cette question n’est pas anodine.

2020-A-Jn 17, 11b-19 -mercredi 7e semaine de Pâques- déménageons chez Dieu

Joie. C’est la dernière parole de Jésus à ses apôtres. En nous quittant, Jésus nous montre le chemin de sa prière. Le chemin de toute prière. Ce chemin est celui de la joie de nous savoir un avec son Père comme lui est un dans le Père. Sa prière nous fait vivre un grand déménagement. Désormais, nous habitons dans le Père. Dans sa prière, Jésus nous offre un choix de vie : le pari de la vie, de la joie qui est ouverture à Dieu, aux autres ou le fait de rester dans nos tombeaux les yeux fixés sur nos confinements, nos tristesses, nos soucis, nos complaintes, nos attachements déraisonnables à nos biens.

2020-A-Jn 16, 23b-28- samedi 6e semaine de Pâques- heureux départ

Durant la semaine où nous célébrons l’Ascension, la liturgie nous invite à entrer dans la vie divine, à entrer dans une relation d’union au Christ. En s’élevant vers le Père, Jésus nous entraîne avec lui dans son intimité. Pour nous expliquer cela, Jean donne l’exemple de la vigne (Jn 15, 1-10), élément central dans le discours d’adieu de Jésus.

Désormais et pour toujours, tout repose sur la profondeur de notre union à Jésus, sur notre attachement à la vigne. Je suis la vigne. Vous êtes les sarments. Cela veut dire que nous faisons partie de la vigne. Circule en nous, en nos veines, la même sève quand dans le cep. Ensemble, Jésus et nous, nous formons un seul vivant.

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