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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année a

2013-A-Mt 21, 28-32- dimanche de la 26e semaine ORDINAIRE- beau parleur, petit faiseur

Nous nous glorifions de parler mieux que nous vivons. Si Jésus n’avait fait que prêcher, son message n’aurait certainement pas franchi les petites collines d’Israël, mais Jésus, en Maître de sagesse qu’il était, a constamment mis en pratique ce qu’il enseignait. Pour lui, dire c’est faire. Faire c’est dire.

Année A- Lc 1, 26 1, 26 - samedi de la 26e semaine ORDINAIRE- le très saint rosaire

Je te salue. Formule de politesse, de respect. Mot contact, de bienvenue. C’est le bonjour inaugural de nos matins. Un mot qui courre tout au long de nos journées Ce mot tout simple est aussi celui d’un envoyé de Dieu. Je te salue, Marie. Cette salutation contient toutes les caractéristiques d’une homélie parfaite, brève et intense.

Année A-Lc 9, 43b-45 -samedi de la 25e semaine ORDINAIRE- plan A ou plan B

Cette annonce de Jésus à ses disciples appelle une nouvelle manière d’en comprendre le sens. Ouvrez bien vos oreilles. Nulle part dans les évangiles, Jésus exprime qu’il sacrifie sa vie. Il n’a jamais pensé, écrit Joseph Moingt à la suite de plusieurs théologiens, que sa mission était de mourir en victime expiatoire des péchés des hommes… il n’a pas cherché à donner une valeur sacrificielle à sa vie[1].

Année A-Mt 20, 1-16- dimanche de la 25e semaine ORDINAIRE- se laisser déstabiliser

Soyons honnêtes. Cette parabole est choquante pour nous qui sommes des« abeilles ouvrières » de la première heure. Parce que nous avons porté toute notre vie le poids de l’évangile, nous pensons que nous avons des avantages sur les autres. Nous espérons tous un petit bonus. Que nous méritons juste un petit plus que les derniers venus. Ne parle-t-on pas des droits acquis. Nous sommes des compteurs de mérite.

2023-A- Jn 19, 25-37- samedi de la 24e semaine ORDINAIRE- Padre Pio

Le seul nom de Padre Pio évoque en moi un homme tellement saisi par le Christ, dans le Christ qu’il pouvait dire comme saint Paul et l’expérimenter dans son corps comme le Poverello d’Assise : avec le Christ, je suis fixé à la croix ; je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi. Le pape Paul V1 disait de lui qu’il était un homme de prière et de souffrance. Il faisait voir Jésus en lui (mère Térésa).

Année A: Mt 18, 21-35- dimanche de la 24e semaine ORDINAIRE- plongeons dans l'humain

Soixante-dix fois sept fois, cela signifie quatre cent quatre-vingts fois. C’est le prix à payer pour inaugurer la civilisation de l’amour dont parlait Paul V1 à l’ONU. C’est le prix à payer pour rendre notre monde plus humain (GS # 40). Paul invite les Éphésiens à se supporter les uns les autres avec charité (Ep 4,2). Pardonner, c’est plus qu’une exigence évangélique. C’est un chemin incontournable pour devenir humain, plus humain. C’est un chemin de solidarité qui coûte très cher.

2023-A-Lc 6, 43-49 -samedi de la 23e semaine ORDINAIRE- le solide, c'est vivre ensemble

À l’approche du prochain synode sur la synodalité, l’évangile nous fait entendre et comprendre que le secret pour bâtir sur du solide est notre capacité de partager ensemble notre foi. En vivant ensemble, le roc ne peut défaillir, ne peut s’effriter malgré les tempêtes, les fortes vagues qui ébranlent notre foi. Le roc, c’est la communion entre nous. Notre solidité, c’est la fraternité, la sororité, ce lieu théologique (vita consecrata) où nous faisons l’expérience de Dieu et d’où retentit une symphonie de communion.

2023-A-Lc 6, 1-5 -samedi de la 22e semaine ORDINAIRE- déserter ou rester.

L’évangile nous fait voir un Jésus enraciné dans la vie, engagé à donner ou à redonner de la vie à la vie. Chaque récit invite à plonger dans la profondeur de son regard. L’évangéliste Luc, et c’est la raison d’être de son écrit, montre quelqu’un d’une grande compassion jusqu’à abandonner des pratiques sécurisantes.

2023-A-Mt 16,21-27- dimanche de la 22e semaine ORDINAIRE- se dépenser pour Jésus

Qui veut être mon disciple, renonce à lui-même, qu’il porte sa croix. Cela est souvent compris comme quelque chose de lourd, d’écrasant, de négatif. Je vous propose un autre regard. C’est dépenser sa vie pour l’Évangile. Mais pourquoi me direz-vous dépenser sa vie pour l’Évangile ? Parce que nous avons goûté et vu le Seigneur (Ps 34). Parce que nous avons contemplé sa manière de vivre et qu’elle fait sens.

2023-A-Lc 6, 1-5-samedi de la 22e semaine ORDINAIRE- déserter ou rester

L’évangile nous fait voir un Jésus enraciné dans la vie, engagé à donner ou à redonner de la vie à la vie. Chaque récit invite à plonger dans la profondeur de son regard. L’évangéliste Luc, et c’est la raison d’être de son écrit, montre quelqu’un d’une grande compassion jusqu’à abandonner des pratiques sécurisantes. C’était inimaginable pour l’époque toute centrée sur une pratique visible de la religion et qui refusait de porter attention à ce que l’on nomme aujourd’hui la psychologie des profondeurs.

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