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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Mathieu 12

2022-C-Mt 12, 14-21 -samedi de la 15e semaine ORDINAIRE- Jésus est-il mort pour nous sauver ?

Comprends-tu ce que tu lis, demande Philippe à l’eunuque (cf. Ac 8,30-31) ? Il s'approche d'un eunuque éthiopien qui arrive à peine à déchiffrer l'araméen dans lequel est écrit le livre d'Isaïe. Il n’arrive pas avec des concepts théoriques et moraux. Il lui parle simplement de son expérience avec le Maître. Il l'accompagne dans sa tentative et soulève en lui des questions auxquelles il répond de manière si simple que l'étranger veut être baptisé. Et Philippe lui parle de Jésus sans recourir à ce qu’il a appris et lu sur lui, seulement de son impact dans sa vie.

2021-B-Mt 12, 14-21- samedi 15e semaine ORDINAIRE- n'oublie pas

Souviens-toi de Jésus-Christ. Mais nous souvenir de quoi ? Nous souvenir que Jésus est une bonne nouvelle dans la mesure où il encourage notre ego à être défait, vaincu. Dans la mesure où nous mettons en jeu notre moi (pape François). Perdre son moi pour gagner le sien. C’est la pierre angulaire de notre souvenir. Venus du fonds des âges, trois mots résonnent en moi : garde-toi d’oublier (Dt 2,7 ; 6,12).

2018-B-Mt 12, 46-50- mercredi 33e semaine ordinaire- donation de Marie

Le grand mariologue que fut saint Jean Damascène écrit : ce n’est pas pour vous [Marie] que vous êtes née ; vous avez reçu la vie pour concourir au salut de l’univers et réaliser avec Dieu l’éternel décret de l’Incarnation du Verbe.

Ce n’est pas pour vous [Marie], que vous êtes née. Dès l’âge de trois ans, ses parents l’offrent à Dieu, offrande non symbolique, mais formelle. Marie appartient à Dieu.

2018-B-Mt 12, 1-8 -vendredi 15e semaine ordinaire - une religion façade

Nous assimilons souvent la religion comme tout ce qui s’y rapporte, à un effort, à un ensemble d’obligations. Si je comprends bien l’évangile de ce matin, Jésus nous invite à prendre des vacances de la religion entendue comme des choses à faire. À n’en pas douter, en ne ramenant pas ses disciples à l’ordre, Jésus fâche et irrite au plus haut point les leaders religieux qui insistaient sur mille et une prescriptions plus tatillonnes les unes que les autres. Eux qui passaient des heures à scruter les Écritures négligeaient les simples petites joies de la vie, comme manger de bonnes choses, même le sabbat.

2018-B-Mt 12, 14-21 - samedi 15e semaine ordinaire - qu'as-tu fait de ton frère ?

Voici mon serviteur que j’ai choisi. Chaque jour cette semaine, Matthieu nous présentait un serviteur qui était plutôt dérangeant. Isaïe ajoute, et c’est loin d’être reposant tant il laisse à entendre que ce serviteur est quelqu’un d’important, je ferai reposer sur lui mon esprit. Jésus est un serviteur plein d’esprit de liberté, d’égalité et de fraternité, pour citer la devise française. Le mot qui le définit le mieux est déchirure (Gui lauraire)

2017-A-Mt 12, 46-50 - présentation de Marie au Temple- vivre en familier de Dieu

Voici que je viens, j’habiterai au milieu de toi (Za 2, 14). Dès sa conception, Marie, par un privilège de Dieu, se voit tout entière habitée par Dieu. Elle est un chef-d’œuvre de l’artisan Dieu. C’est la familiarité avec Dieu qui fait de Marie un chef-d’œuvre. Marie est plus qu’un disciple, plus qu’une amie de Jésus. Elle est de la maison de Dieu. Des théologiens affirment qu’elle est partie prenante de la trinité.

2016-C-Mtt 12, 14-21- samedi 15e semaine ordinaire- fils et serviteur

Voici mon serviteur, dont parle Isaïe, deviendra, dans l'évangile, voici mon fils bien-aimé. Serviteur et fils, des mots différents pour parler de la même personne. Du fils de la promesse. De celui qui a en lui toutes les semences de la descendance qui sera nombreuse comme les étoiles du ciel, comme les grains de sable sur le littoral. Fils bien-aimé. C'est l'expression qu'on trouve dans la salutation que Dieu fait à Jésus à son baptême: Tu es mon Fils bien-aimé en qui j'ai mis toute ma confiance (Mt 3, 17).

2015-B- Mt 12, 46-50 -présentation de Marie- nous glisser dans le cortège des mères de Dieu

On peut appliquer à Marie ces paroles du Père : Dieu a tant aimé le monde qu’il nous a donné sa Fils (Jn 3, 16). Marie a tant aimé le monde, chacun de nous, qu’elle nous a donné son Fils. Qui est ma mère ? Jésus est dans sa personne un consacré au Père. Marie dans sa personne est aussi une consacrée au Père. Comme son Fils, elle n'existait que pour faire la volonté du Père sur elle qui est une dynamique de confiance entre deux personnes plutôt qu'une obéissance stérile à une série de règles. En entrant dans cette dynamique de confiance, Jésus nous voit comme sa mère et les mères du monde.

2012- B: Kateri Tekakwitha- Mtt 12, 46-50 : le lys des Mohawks

Devant cette vie d'une jeune fille de chez nous (Canada), il faut «sortir» la merveille de nos yeux. Surnommée le lys des Mohawks parce qu'elle était douce comme une fleur, Kateri Tekakwitha,née sur la terre des premiers martyrs nord-américains qui deviendra l'État de New York, a été, dès son adhésion à la foi chrétienne à l'âge de 18 ans et jusqu'à sa mort à 24 ans en 1680, victime de ce que nous appelons aujourd'hui l'intimidation.

2003-B Vendredi 33e semaine ordinaire - Mtt 12, 46-50 présentation de Marie au temple.

« J’habiterai au milieu de toi». L’Évangile ne nous apprend rien sur Marie, de son enfance, de sa vie sinon que dès son jeune âge – la tradition orientale syrienne rapporte qu’elle n’avait que trois ans - elle fut offerte par ses parents à Dieu dans Son Temple. Geste inaugural qui laisse voir une vie toute livrée au service de Dieu. Toute une vie habitée par Dieu. Geste mystère d’offrande aussi. Un lucernaire ancien dit que « Marie fut présentée au Temple pour être élevée dans le Saint des saints comme une vierge donnée. »

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