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Mathieu 7

2022-C-Mt 7, 15-20 - mercredi de la 12e semaine ORDINAIRE-rêvons d'un beau fruit

l y a toute sorte de fruits : ceux que l’on cueille pour s’en nourrir, que l’on savoure avec joie ; ceux que l’on rejette parce que rabougris et qui empoisonnent nos regards. Il y a des fruits qui embellissent nos saisons, d’autres nous font désespérer si nous ne savons pas leur donner une année de plus avant de les arracher (cf. Lc. 13, 7).

Jean de la Croix, pour qui sait s’en approcher même de loin, attire notre attention sur le désir de Dieu qu’aucun désir immédiat, matérialiste ne semble étouffer. Matthieu présente ce désir sous l’image d’un beau fruit à porter. Quelqu’un, plus exactement quelqu’une, Mirabai Starr, philosophe des religions, parle de ce désir comme un aimant, le plus précieux du monde, qui est entré dans nos vies et dont le baiser d’amour ne nous quitte jamais.

2021-B-Mt 7, 15-20- mercredi 12 semaine ORDINAIRE- l'arbre ne mange pas son fruit

L’arbre ne mange pas son fruit, il le donne à manger. Ces mots d’un proverbe africain décrivent bien que nous ne sommes pas croyants pour nous-mêmes ni pour assurer son salut. Nous croyons pour donner à toucher le Verbe de vie ; pour répandre un parfum de nard précieux (Cf. Jn12, 1-2) qui dégage une foi que rien ne peut décourager ; pour donner à voir dans nos manières de vivre de beaux fruits juteux qui excitent le désir de les manger.

2020-A- Mt 7, 6, 12-14- mardi de la 12e semaine ordinaire- portes ouvertes ou fermées ?

La joyeuse nouvelle qu’apporte Jésus est une porte, l’autre nom et l’autre manière de dire Évangile. Elle est un passage vers quelque chose de très beau : la joie de la rencontre de Jésus, non pas celui du ciel, mais celui qui est au milieu de nous, joyeux avec nous, souffrant avec nous, risquant sa vie pour ce qu’il appelle son royaume. Franchir cette porte ouvre sur une joie imprenable, un royaume tellement débordant d’humanité qu’il est presque utopique d’en désirer sa réalisation. Jésus est plus qu’un modèle à suivre. Il ouvre une route de sortie de nous-mêmes et d’entrée dans un devenir humain inatteignable.

2015-B-Mt 7, 6, 12-14- mardi 12e semaine ordinaire; une porte déjà ouverte

Dans tous les domaines, nous avons à choisir entre sécurité et risque, entre un minimum de risque ou un risque élevé. Il n'y a pas d'aventure, d'aventure humaine sans risque. Le risque fait partie de nos vies. Qui ne risque rien n'est rien, écrivait Gustave Thibon et non pas n'a rien. La joie de la victoire est proportionnelle au risque que l'on prend. À trop vouloir ne pas prendre de risque, la vie devient sans horizon. Quelqu'un a écrit que la pire imprudence, c'est cette prudence qui pousse à ne rien faire.

2011-A-Mtt 7, 1-5- Lundi 12e semaine ordinaire - devenir un disciple accompli...

Autant les mystiques, les auteurs spirituels et les philosophes que les thérapeutes s'entendent pour affirmer que toutes nos réactions reposent sur la connaissance de soi. C'est la première pierre de toute santé mentale. C'est la pierre de fondation de la loi nouvelle. De tout comportement nouveau. Thérèse d'Avila va jusqu'à affirmer que la connaissance de soi vaut mieux que mille jour de prières. Très fort! Maître Eckhart prétend qu'on ne peut connaître Dieu sans d'abord se connaître soi-même.

2010-C-Mtt 7, 1-5- Lundi 12e semaine ordinaire - la paille et la poutre

En lisant cette page de la paille et de la poutre, m’est apparue, avec une clarté nouvelle, une évidence qui nous est quotidienne : comme il nous est difficile de voir de la lumière dans les autres. À écouter l’évangile de ce matin, cela ne date pas d’aujourd’hui. Notre premier regard, notre premier réflexe priorise les ténèbres que l’évangile nomme la paille. Pourtant la lumière ne manque pas dans notre monde, ni à notre regard, mais notre regard filtre la lumière. Dans ce monde aux regards qui tamisent les belles choses, un cri semble se répandre avec de plus en plus de persistance : rabbi, faites que je vois.

2009-B-Mtt 7, 1-5- Lundi 12e semaine ordinaire - la paille et la poutre.

Nous avons pensé, disait Jean XX111 ouvrant le Concile, que c’était un grave devoir…que l’Église renouvelle sa beauté, qu’elle brille d’une nouvelle splendeur. Ce grave devoir de rafraichir notre vision ne s’adresse pas seulement à l’Église mais – nous venons de l’entendre dans l’évangile – s’adresse à chacune de nous. C’est un grave devoir que de privilégier un regard nu, sans poutres, un regard dénudé de nos « moi », un regard qui sauve, qui fait exister, rend l’autre meilleur, qui révèle et suscite la beauté des êtres.

2004-C-Mtt 7, 15-20- Mercredi 12e semaine ordinaire - pour porter du fruit, se vider de tout

Il y a plusieurs regards possibles à porter sur cette page de Matthieu. Mais ici sur la montagne de Dieu, ici chez Dieu parce que nous avons fait un détour pour nous approcher de ce buisson ardent qu'est ce monastère des Petits frères de la Croix, mais ici parce que nous sommes les"hôtes" de moines qui nous ouvrent chaleureusement leur "château" pour citer Thérèse d'Avila, permettez que je porte sur cet évangile un regard mystique. N'ayons pas peur de ce mot dont le nouveau catéchisme définit comme une union à Dieu

2001-C-Mtt 7, 7-12 -Jeudi 1e semaine carême- efficacité de la prière

Demander le don de la prière. Demander la grâce de prier comme Jésus même s’il nous est impossible de percer le mystère du Fils face à face avec son Père. Impossible parce que Jésus se retirait à l’écart, seul, sans la présence de ses apôtres et disciples. Impossible surtout parce que Jésus était habité par une Présence inexprimable, que son intimité avec le Père était si grande qu’il se vidait de lui-même (Phi2, 7) pour donner toute la place au Père.

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