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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Romains

2021-B-Lc 16, 9-15 -samedi de la 31e semaine du temps ORDINAIRE- Dieu nous précède en humanité

Nous avons bien ancré en nous une soif de pouvoir, de profits, de plaisirs jusqu’à oublier notre dignité. Nous avons aussi ancré en nous l’esprit des Béatitudes et du Sermon sur la montagne qui promeut une terre fraternelle pour croître en humanité. Dieu et l’argent. L’appétit de l’avoir et la soif des Béatitudes.

Pour vaincre ce tiraillement, nous avons comme accompagnateur un Dieu fait homme. Un Dieu qui nous précède sur le chemin notre humanité, qui marche avec nous à la recherche de notre véritable identité. Qui a jaugé l’Esprit du Seigneur (Cf. Is 40,13) ?

2021-B-Lc 14, 1.7-11 -samedi de la 30e semaine du temps ORDINAIRE- notre futur moi

Chacun est appelé à faire sa part. Et quelle est la part de Dieu ? La réponse nous est donnée dans ce passage que nous venons d’entendre. Celui qui s'abaisse sera élevé (Lc 14 :11). Jésus offre un nouvel art de vivre. Il présente une alliance nouvelle, un monde sans rivalité ou personne n’écrase personne, où il n’y a plus ni esclave ni homme libre (Cf. Ga 3, 28). Il présente notre futur moi, pour citer le titre d’une conférence internationale en avril 2017, où l’avenir est profondément lié à celui des autres et qui surmonte la différence sociale entre les deux sexes, établissant une égalité entre l'homme et la femme[1].

2021-B-Lc 13, 22-30- mercredi de la 30e semaine du temps ORDINAIRE- chemin d'humanté

Pour plusieurs, l’évangile de la porte étroite n’est pas une bonne nouvelle tant il faut « arriver » à se dépasser, à être tous les jours meilleurs si l’on veut passer par cette porte, dite étroite. Mal compris, ce texte présente l’image d’un Dieu pervers, punitif, moralisateur, rejetant les non-purs. Songeons au beaucoup [sont] d'appelés et peu d'élus (Cf. Mt 22,14).

Ces images ne collent pas avec d’autres passages d’un Père accueillant les mal-aimés, généreux pour l'ouvrier de la dernière heure, pardonnant l’égarement de la brebis, compatissant le désarroi des disciples d’Emmaüs.

2021-B-Lc 13, 1-9 -samedi de la 29e semaine du temps ORDINAIRE- fléau de Siloé

Quand nous regardons autour de nous, nous voyons perturbation après perturbation. Cela peut pousser au découragement. Pour agir, il faut croire que notre action peut améliorer une situation, croire que nous pouvons contribuer à changer quelque chose. La multiplicité des événements catastrophiques à répétition et le ton constamment négatif des reportages engendrent un pessimisme qui entraine la démobilisation. On ne doit pas oublier que nous sommes de la génération de la restauration (Pape François). À quoi bon d’agir ?

2021-B-Lc 13, 1-9 -samedi de la 29e semaine du temps ORDINAIRE- Dieu interventionniste

Bonne Nouvelle de Jésus-Christ ainsi commence la lecture de l’évangile. Quelle est la bonne nouvelle dans ce massacre des Galiléens qui ressemble drôlement à ceux que nous entendons presque quotidiennement : tremblement de terre à Haïti, incendies dévastateurs dans toutes les régions du monde, dangereux réchauffement climatique. Les dix-huit personnes tuées ne sont pas pires que nous. La bonne nouvelle est dans la réponse de Jésus. Pensez-vous que.

2021-B- Lc 13, 1-9-samedi de la 29e semaine du temps ORDINAIRE- que rien ne te trouble

En lisant ce passage de Luc, me sont venus spontanément ces mots de Thérèse d’Avila : que rien ne te trouble, que rien ne t’effraie ; tout passe, Dieu ne change pas ; qui possède Dieu ne manque de rien. Dieu seul suffit.

Ce récit de la tour de Siloé, nous le vivons presque quotidiennement sous d’autres formes- tremblement de terre, incendie dévastateur, explosion du port de Beyrouth, réchauffement climatique. Ces événements nous placent devant l’obligation d’affirmer que les personnes affectées ne sont pas pires que nous. Leur foi n’est pas moindre que la nôtre. La bonne nouvelle est dans la réponse de Jésus. Pensez-vous que.

2021-B-Lc 12, 39-48- mercredi de la 29e semaine du temps ordinaire-une image de Dieu ?

Cela suffit le discours de la peur de Dieu. Cela suffit de se déclarer chrétiens de droite ou de gauche. Cela suffit de voir d’un côté les bons et de l’autre les mauvais. Nous sommes tous et toutes, plus ou moins, un mélange de droite ou de gauche, de bien et de mal, d'ombre et de lumière.

L’évangile entendu appelle à « travailler » notre connaissance de Dieu. Il est question de travail. Heureux le serviteur qui travaille à nourrir sa maisonnée. Quel est ce travail qui réjouit le maître à son retour ? Je risque une réponse parmi tant d’autres. Offrir des tables de questionnement sur ce maître qui reviendra chez lui.

2021-B-Lc 11, 42-46 -mercredi de la 28e semaine ordinaire- gens ordinaires

Si nous lisons bien ce texte, il faut en comprendre qu’il est question de pouvoir. Jésus ne prend pas position pour ou contre les pharisiens. Il questionne leur hold-up sur les autres, leur pouvoir écrasant, leur distanciation sociale, leur attitude de regarder les gens de haut. Jésus ne prend pas non plus « parti » pour les marginaux et les exclus de toute sorte. Pour lui, les « petites gens » ont droit de parole, ont droit d’exister comme ils sont.

2021-B- Lc 12, 8-12 -samedi de la 28e semaine ORDINAIRE- se risquer d'être chrétien

C’est un appel à une prise de risque que nous venons d’entendre. Risquer d’affirmer notre foi en Jésus n’est pas de tout repos. C’est autre chose qu’une décision casse-cou, que de faire du sur-place, que de mourir à petit feu, que de s’enfoncer dans une vie routinière. Refuser le risque, c’est vivre sans horizon. La vie se renouvelle dans le risque.

2020-A-Jn 12, 24-26- martyrs canadiens- n'être rien pour le tout

Quand je regarde avec les yeux des premiers habitants de ce pays d’ici, les premiers chrétiens évangélisateurs ont été perçus comme des «étranges étrangers» menaçants, venus d’un autre monde changer leur monde, leur culture, leur foi. Observés à tard ou à raison comme des conquérants pilleurs de leur valeur, exploiteurs de leur terre, imposant leur culture et leur religion, on cherchait à les tuer. C'est une attitude naturelle que de s’opposer à tout ce qui vient de l'extérieur. On préfère s’attacher à nos visions de la vie, nos connaissances.

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