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Luc 1

2017-B-Lc 1, 57-66- samedi 3e semaine AVENT- zacharie ou voir autrement le quotidien

Ce matin, il faut entendre une voix, celle-là même qu’a entendue Zacharie dans le temple. Une voix qui, au-delà de toute attente, lui annonce qu’il aura un fils, qu’il le nommera Jean (ce qui signifie Dieu fait grâce), et qui sera annonciateur d’une autre voix. Cette autre voix est loin d’être un parler pour parler. Loin d’être pur potin sur untel ni du genre de ces flots de paroles qu’on échange entre amis.

2017-A-Lc 1, 26-38 - Notre-Dame du rosaire

Je vous salue. Ce sont des mots-salutations ouvrant habituellement tout discours. Des mots contacts avec un auditoire. Et pour nous, ici, des mots contacts avec Jésus. J’ai bien dit avec Jésus. Souvent, pour rencontrer une personne importante, on se sert d’un intermédiaire. C’est un ouvreur de porte qui fait connaître à un autre, nos intentions. Nous connaissons bien l’expression : quelqu’un a parlé pour moi.

2017-A- Lc 1, 57-66.80- saint Jean-Baptiste- mission de délier les langues

Entrer dans le Saint des Saints pour exercer l’acte liturgique n’arrive qu’une seule fois dans la vie d’un grand prêtre. Zacharie ignore donc ce qu’il va vivre; et comment ressortira-t-il de ce lieu. Il se sait proche de Dieu, mais ignore tout de ce qui se passe et se vit dans le Saint des Saints. Personne ne mentionne le déroulement des rites en usage durant les heures de service. Tout se vit dans la plus grande intimité avec Dieu.

2017-A-Lc 1, 26-38 Annonciation de Marie- la fête du Oui

Oui, je le veux. Cette réponse de Marie est au centre des «oui» de l'histoire. Il fut précédé par celui d'Abraham qui a obéi à Dieu, se poursuivit dans celui de Moïse et son «oui» à l'espérance d'une promesse, pour se continuer dans celui du prophète Isaïe qui répond à Dieu qu'il a des lèvres impures. En Marie, il ouvre la porte à un autre «oui», celui d'un Dieu qui a compris qu'il n'est pas suffisant de faire des déclarations d'amour.

2016-A- Lc 1, 26-38- mardi 4e semaine Avent- Annonciation: qui est celle-là qui se nomme Marie ?

Au tournant décisif de l’histoire du salut, l’annonce à Marie est un message clair sur la manière dont la bonne nouvelle arrive jusqu’à nous. Elle vient de Dieu. Si chaque naissance constitue une nouveauté ineffable qui apporte la joie aux parents, celle de Jésus est une nouveauté véritable qui n’est pas le produit de notre histoire, mais un don d’en haut. Né de Dieu.

2016-A-Lc 1, 67-79 - samedi 4e semaine Avent - Benedictus :Une parole à entendre

Dire quoi au juste ce soir ? Honnêtement, les participants aux célébrations ce soir, sont des non-initiés aux rites liturgiques. À la Parole aussi. Pour eux, le signe de la crèche est un conte provenant d’un passé folklorique. Il est loin d’être signifiant dans une société qui s’emprisonne dans la possession. Comment dire Noël, si les héritiers ne sont même pas conscients de l’existence d’un testament conférant un héritage, et encore moins intéressés par son contenu ? À quoi sert, se demandait le pape Paul VI, de dire ce qui est vrai, si les hommes de notre temps ne nous comprennent pas ?

2016-C-Lc 1, 39-56- Marie, en mode sortie

La visitation est une scène pleine de miséricorde. Nous pouvons dire que la visitation est la miséricorde en chemin. Deux raisons prouvent cela. D’abord, Marie a été la créature la plus graciée, la plus « miséricor-diée ». Marie, comme chacun de nous, est une femme sauvée. Marie ne possède pas cet état par nature : elle l’a reçu de la bienveillance divine. Sa naissance est un mystère de miséricorde qui rejaillit sur toute l'humanité.

2015-C-Lc 1, 39-48- samedi 2e semaine Avent -Juan Diego :

Le jour où Marie de Nazareth reçut l'annonce de l'Ange Gabriel, l'histoire du monde bascula dans l'abime de la miséricorde Dieu. Le jour où Juan Diego reçut la visitation de Marie, et qu'elle imprima son image sur sa tilma, ce vêtement mexicain traditionnel, attestant ainsi l'authenticité de sa visitation, l'Amérique s'ouvrit à l'Évangile.

2015-c-Lc 1, 5-25- samedi 3e semaine Avent- Zacharie, une histoire qui finit bien

Nous aimons tous les histoires qui se finissent bien. En voici une. Il était une fois deux époux âgés, Élisabeth et Zacharie ; ils n’avaient pu avoir d’enfant. L’ange Gabriel apparut à Zacharie et lui annonça qu’il aurait un fils. Élisabeth mit au monde un enfant quelques mois plus tard (Lc 1, 5 et 25).

Nous voyons bien la figure de Jean-Baptiste. Il est une des figures dominantes de ce temps de l'Avent. Nous portons moins nos regards sur son arrivée dans la vie de ces vieillards. Regard-accomplissement de l'humainement impossible. Élisabeth était stérile (Lc 1, 7).

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