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Luc 15

2023-A-Lc 15, 1-3.11-3 - samedi de la 2e semaine CARÊME- tout ce qui est à moi est à toi

J’attire votre attention sur l’affirmation prononcée par le Père de la parabole : tout ce qui est à moi est à toi. Aucun des fils ne l’a vraiment compris. Le fils cadet au lieu de jouir de tout l’héritage, il en réclame une portion. Il part avec moins que ce que le Père pouvait lui donner. Le fils aîné ne le comprend pas davantage. Il refuse la fête parce qu’il ne voit pas que c’est aussi sa fête. Les deux ne partagent pas la générosité du père. Les deux veulent une générosité mitigée. Ils veulent moins que ce que le père veut leur donner.

2021-B- Lc 15, 1-3.11-32- samedi 2e semaine CARÊME- heureux effondrement

Je commence par cette image, celle d’un maître hindou Râmakrishna qui pour faire comprendre à quelqu’un qui lui demande comment atteindre Dieu lui plongea la tête dans la rivière jusqu’à suffocation. Quand il reprit souffle, le maître lui dit : tu verras le Père quand ta soif de le voir sera aussi intense que l’était ton besoin de respirer.

2020-A- Lc 15, 1-10- jeudi 31e semaine ordinaire- un geste aux allures d'aposthasie

Ce regard de Jésus allant vers une personne égarée est très humain. Son geste est la «révélation» de l’énergie avec laquelle il s’engage pour libérer les mal foutus de la vie. La priorité de Jésus est de libérer la puissance de vie dans les mal foutus. La brebis égarée est mal foutue. Dans la société très rigide de son temps étouffant la vie, Jésus va chercher la vie qui se cache derrière un comportement d’égaré pour lui insuffler un puissant souffle de vie.

2020-A- Lc 15, 1-3.11-32-samedi 2e semaine Carême- donner de la joie à Dieu

Dom Helder Camara écrivait : l’un s’est réveillé de son péché, quand l’autre se réveillera-t-il de sa vertu ? Il ajoutait que la vraie conversion n’est pas l’effort pour devenir quelqu’un de bien, mais de donner de la joie à Dieu.

Dans une culture qui n’est plus de chrétienté, l’attitude du Père soulève beaucoup de questions. Son accueil empressé à bras ouvert est difficile à comprendre, encore plus à accepter. Pourquoi courir se jeter à son cou et le couvrir de baisers (Lc 15, 20)? Pourquoi est-il demeuré tout ce temps en attente de son fils ? Pourquoi une telle accolade à un fils puant, réduit à garder les porcs ? Pourquoi lui faire une grande fête ? Pourquoi ne l’a-t-il pas d’abord écouté plutôt que de l’empêcher de s’expliquer ?

2019-C-Lc 15,1-3; 11-32 - samedi 2e semaine du carême- celui qui dénoue les noeuds

Ce texte n’a jamais fini de nous parler. Il faut toujours nous assurer qu’il nous parle encore, qu’il ouvre une porte encore inédite de sens. Monte en moi cette prière de Charles de Foucauld, que vous êtes bon, ô mon Dieu. Nous percevons ce Père comme miséricordieux. Nous comprenons rarement que Jésus vient de nous raconter l’histoire de la bonté. De sa bonté. Dieu seul est bon, dit Jésus au jeune homme riche (Mt 19, 17). Quand on accueille sans condition quelqu’un qui est tatoué de crimes, de révoltes ouvertes, cela demande de la bonté, de la tendresse.

2018-B-Lc 15, 1-10 -jeudi 31e semaine ordinaire- sortir, un mandat

Qui parmi nous mettrait sa maison sens dessus dessous pour trouver une pièce d’un cent ? Personne. On se dirait que ça ne vaut pas la peine. C’est une pièce sans valeur. Ce qui est sans valeur pour nous a beaucoup de valeur pour Dieu. Nous n’avons pas le regard de Dieu sur ce qui est sans valeur. On ne le dira jamais assez, pour lui, ce qui est sans valeur a beaucoup de valeur.

2018-B-Lc 15, 1-3,11-32-samedi 2e semaine carême : histoire d'une hospitalité mutuelle

Quelle est cette vérité profonde à extraire de cette très belle histoire racontée par Jésus? Je risque une réponse: Jésus parle d'une double hospitalité, celle du Père qui, dans un mouvement généreux, s’élance vers son fils, et celle du fils qui, rentré en lui-même, ce qui signifie après longue réflexion, a pris la décision de se lever, de s’en remettre, comme un étranger, à l’hospitalité de son Père. Les deux ignorent comment ils s’accueilleront mutuellement.

2017-A-Lc 15, 1-3-11-32- samedi 2e semaine du carême -festoyons

Le Seigneur est tendresse et pitié. Ce psaume chante les miséricordes de Dieu qui prend soin des opprimés, pardonne aux pécheurs, couronne de tendresse et de bonté, n’agit pas envers nous selon nos fautes et qui met loin de nous nos péchés. André Chouraqui dit que ce psaume est le "Te Deum" de la Bible, un chant de reconnaissance pour toutes les bénédictions dont le peuple d’Israël a été comblé par Dieu.

2015-B-Lc 15, 11-32-samedi 2e semaine carême- la logique du Père

Nous venons d'entendre l'un des best-sellers de la littérature évangélique. Nous la connaissance très bien cette parabole parce qu'elle préfigure notre histoire et aussi celle de Dieu. Tout est dit : nos désirs et son amour, nos peurs et sa présence, nos révoltes et sa patience, notre liberté et son attente, notre folie et son incroyable miséricorde, notre dépression possible et sa distance de tout abus de pouvoir.

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