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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Luc 21

2024-C-Lc 21, 25-28.34-36 - 1er dimanche de l'AVENT- casser la noix

Nous venons d’entendre ce que sera le grand Noël de la fin des temps. Les Pères de l'Église disaient que la Parole de Dieu est comme une noix. Il faut casser la coquille pour savourer le fruit. Le fruit que nous présente cette description des horreurs si nous savons casser le langage apocalyptique a le goût de l’espérance qui ne déçoit pas (Rm 5,5) parce que fondée sur la Parole de Dieu.

2023-A-Lc 21, 34-36 - samedi de la 34e semaine ORDINAIRE- éteins ton portable.

Éteins ton portable et tiens ta lampe allumée. Quand survient une tragédie, des gens, jeunes et âgés, apportent et déposent des bougies, des lampions sur les lieux liés à des événements tragiques puis s’inclinent et font silence. Pour un instant, ce n’est plus l’écran d’un portable qui attire. Ils allument un incendie de solidarité et font se lever un arc-en-ciel dans un ciel assombri par tant d’opacité, tant de collapsologie, d’effondrement de toute sorte. La lumière, ne serait-ce qu’un tout petit rayon, attire plus que les ténèbres.

2022-C-Lc 21, 34-36 - samedi de la 34e semaine ORDINAIRE- vivre éveillé à quoi ?

Un livre récent, le cerveau éveillé, m’a beaucoup rejoint. On y écrit que les psychologues cherchent les blessures d’enfance, alors que souvent, les questions posées font référence au sens de la vie. Nous ne sommes pas seulement émotionnels, nous sommes des êtres spirituels, dit cette recherche récente. Un cerveau éveillé nous connecte à une force de vie (spirituelle) qui se meut à l’intérieur de nous. Il est une composante vitale à la guérison.

2022-C-Lc 21, 12-19 - mercredi de la 34e semaine ORDINAIRE- changement de perspective

Notre quotidien est marqué par de grandes hécatombes qui assombrissent nos mémoires. Les crises se succèdent. Les menaces grandissent. L’horizon parait bouché. Nous voyons le climat se dégrader, la diversité des espèces se réduire. Nos repères se fragilisent. Il semble que l’ordre naturel est ébranlé. Le ciel va-t-il nous tomber sur la tête ? Il semble aussi que le vivre-ensemble s’éloigne de nous tant la haine, la persécution, l’esclavage – oui l’esclavage – revient en force.

2021-B-Lc 21, 12-19- mercredi de la 34e semaine du temps ORDINAIRE- à cause de LUI.

Ce n’est pas croire en Jésus qui nous vaut d’être méprisé, regardé de travers. C’est notre engagement à vivre comme Jésus, en défenseur des exclus, qui nous vaut d’être honnis. Déjà en 1961, Maurice Zundel affirmait que croire en Dieu peut n’engager à rien. Mais croire en l’homme engage tout. Si nous allons au bout de cette affirmation, si, du moins nous essayons de la vivre, si je crois vraiment en l'homme, croire en Dieu va de soi puisque la grandeur humaine est toujours finalement une transparence à Dieu.

2021-B-Lc 21, 34-36 - samedi de la 34e semaine du temps ORDINAIRE- la vraie vie

Éveille-toi… et le Christ t’illuminera (Cf. Ep. 5, 14). C’est une parole de résurrection que nous adresse la liturgie au dernier jour de l’année liturgique. Chaque jour, il faut renouveler notre regard si l’on veut embrasser l’avenir. Chaque jour, l’éveilleur Jésus nous invite à relever la tête, à garder nos lampes allumées, à veiller (Lc 12, 35). Éveil permanent, toujours à activer. Chaque jour, nous avons besoin d’être réveillés par le bruit que fait le chantier de Dieu ; d’être réveillés pour aller jusqu’au fond de nous-mêmes, de rester les yeux ouverts sur ce que nous vivons, sur ce qui nous entoure. Tout est lié (no 70, 91, 92, 117, 120, 138, 142, etc.). Mission plus que jamais d’actualité.

2020-A-Lc 21, 34-36 - samedi 34e semaine ordinaire- y-a-t-il deux mondes ?

Le contexte de l’extrait de l’évangile oriente notre regard sur une vision du temps qui semble hors du temps. Le lecteur y dégage facilement un environnement de peur. L’envahisseur romain crée beaucoup d’incertitude. Les tensions religieuses (esséniens, zélotes, pharisiens) et sociales sont nombreuses. L’avenir apparait incertain, l’inquiétude se lit dans toutes les classes de la société. Un climat de désenchantement, de mécontentement domine. L’anticipation de la fin du monde est dans toutes les conversations.

2020-A-Lc 21, 12-19 - mercredi 34e semaine ordinaire - tout n'est jamais fini

Faites attention, ne vous laissez pas tromper. Cette mise en garde se trouve dans un verset précédant la lecture de l’évangile. Ne nous laissons pas tromper sur le sens de la «collapsologie» que rapporte ce passage de Luc.

C’est la science qui étudie l’effondrement des espèces, la disparition des lieux humides, l’inquiétude soulevée par la disparition des abeilles. La récente pandémie a été vécue comme un temps d’effondrement. Lors de la crise financière des années 2009, on s’inquiétait de la «collapsologie» des économies, mais peu des pauvres qui se voyaient appauvrir davantage. Beyrouth est l’exemple d’une ville où conduit l’irresponsabilité d’un État.

2019-C-Lc 21, 12-19 - mercredi 34e semaine ordinaire- quelqu'un nous défendra

Le temps de l’Avent qui vient nous annoncera qu’une vierge enfantera un fils que l’on nommera Emmanuel, ce Dieu avec nous (Mt 1, 23). Le prophète Isaïe avait déjà annoncé qu’une vierge allait donner naissance à un enfant et cet enfant allait être Dieu avec nous (Is 7. 14). Ce nom signifie qu’un Dieu nous sauve, nous garde, nous instruit, nous donne une sagesse à laquelle nos adversaires ne pourront ni résister ni s’opposer. Voilà l’essentiel de la bonne nouvelle.

2018-B- Lc 21, 34-36 samedi 34e semaine ordinaire- tiens ton oeil ouvert

Tenez-vous sur vos gardes ! Restez éveillés, répète Jésus. Si Jésus insiste tant sur la vigilance, c’est qu’il connait bien nos cœurs. Nous nous laissons souvent accaparer par les soucis temporels, submergés par l’invasion de toutes ces nouvelles d’opacité qui finissent par endormir notre vie intérieure. Nos cœurs s’assoupissent rapidement.

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