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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Luc 1

2023-A- Lc 1, 5-17 - Saint Jean-Bapstiste-changement désiré

En ouvrant son évangile par le récit de Zacharie, Luc oriente nos regards sur quelque chose comme un perce-neige annonciateur de quelque chose de beau. Ce beau a aveuglé pour un temps Zacharie. Ce beau, c’est Jean-Baptiste, l’enfant inattendu qui deviendra précurseur d’une attitude vivement attendue aujourd’hui : savoir montrer quelqu’un d’autre que soi. Beaucoup se réjouiront de sa naissance. C’est cela faire toute chose nouvelle.

2023-A- Lc 1, 26-38 :- Annonciation - Dire oui à un Dieu inimaginable

Nous venons d’entendre une synthèse du projet de Dieu. Ne soyons pas naïfs. Cette synthèse est parmi les plus discutées des théologiens aujourd’hui. L’affirmation de Paul, écrit deux décennies avant les évangiles, soulève beaucoup de questions. Jésus est né d’une femme (cf. Ga 4, 4). Pour plusieurs, ce n’est pas une primeur, mais une simple réalité gynécologique. Les évangélistes ne s’entendent pas sur l’histoire de la naissance de Jésus.

2022-A-Lc 1, 39-45 -mercredi de la 4e semaine de l'AVENT- bouillonnement

Dans la vie, tout commence par un bouillonnement intérieur. Une rencontre anodine, une participation à un groupe de prière, un sourire que m’offre un étranger, un petit détour comme Marie vers sa cousine, cela engendre souvent une grande transformation. Peut-être que le chemin le plus direct vers Dieu passe par des petits détours que nous ne comprenons pas toujours !

2021-C-Lc 1, 46-56 - mercredi de la 4e semaine de l'AVENT- apprendre à décroître

Nous avons besoin de nouvelles cartes pour découvrir le sens de la vie. Chaque jour des directions nouvelles nous sont offertes. Nous venons d’entendre Marie nous offrir une carte qui a guidé sa vie. Elle contient l’itinéraire pour réussir le développement intégral de la personne humaine, disait le pape Benoît. La pierre d’assise de cette carte s’appuie sur les premiers mots entendus. Mon âme exalte le Seigneur. Il s’est penché sur son humble servante. Louer sera toujours une forme de dépossession de soi-même.

2021-C-Lc 1, 26, 38 - Immaculé conception - une femme, oasis tout vert.

Que comprendre de cette fête sinon que Marie est pleine de la présence de Dieu. Si nous lisons bien ce passage, pleine de grâce signifie pleine de la présence de Dieu. C’est le plus beau nom de Marie, c’est le nom donné par l’Ange. Le nom que Dieu lui donne. Ses parents n’auraient jamais osé l’appeler ainsi.

2020-B- Lc 1, 57-66-mercredi 4e semaine AVENT- joie de l'effacement

Pourquoi entendons-nous ces jours-ci le récit de l’annonce faite à Marie et celle faite à Zacharie ? Une réponse spontanée surgit : pour nous ouvrir à la joie. Toute naissance est source d’émerveillement, de joie. Zacharie est tellement fou de joie d’entendre qu’il sera bientôt père d’un enfant qu’il en perdit la voix. Marie, tellement folle de joie, qu’elle s’est mise à courir l’annoncer à Élisabeth. Deux mouvements de joie : se taire parce que c’est inexprimable ; courir parce que la nouvelle est intenable.

2020-B-Lc 1, 5-25 - samedi 3e semaine AVENT- thérapie d'appréciation

Durant cette neuvaine de Noël débutée jeudi dernier, la liturgie est riche de textes, tous orientés pour nourrir notre attente d’une naissance qui a marqué l’histoire des croyants et des non-croyants; celle du Créateur qui se fait créature, enveloppée de langes et couchée dans une pauvre mangeoire (cf. Lc 2, 13-14). Béni soit celui qui vient visiter son peuple. Ce chant ouvre chaque matin la prière de l’Église. Il prend en ces jours préparatoires une connotation différente.

2020-B- Lc 1, 26-38 -Immaculée conception- nous sommes des innocentés par Dieu

Je ne crois pas me tromper en disant que Bernadette Soubirous n’a pas compris grand-chose de cette dame qui lui déclarait : je suis l’immaculée conception. Cette déclaration n’est pas compréhensible non plus à nos oreilles de croyants pour qui la préservation du péché originel n’est plus audible aujourd’hui, écrit Joseph Moingt.

2020-A-Lc 1, 39-56 - Assomption- Marie une femme «métissée»

Marie n’a jamais célébré son assomption. Elle l’a vécue bien avant la déclaration du pape Pie XII le premier novembre 1950 (Munificentissimus Deus), il y a soixante-dix ans cette année, bien avant son oui à Dieu pour qu’il fasse d’elle ce qu’il veut. Marie fut une «tablette» qui permit à Dieu d’y écrire ce qu’il veut. Et Dieu a écrit que Marie est une femme, une grande femme qui, quoi qu’on dise d’elle, n’atteint ni n’ébranle son humble condition. Marie, mère de Dieu, a vécu sa vie dans une mort cérébrale de son moi.

2020-A-Lc 1, 26-38 - annonciation de Marie

S’il y a un instant où il faut se réjouir avec éclat, rehausser l’allure d’une fête, se taire pour ne pas dire des paroles creuses, c’est bien en ce jour où un envoyé du ciel annonce à Marie une nouvelle tellement incroyable qu’elle doit être vraie : le Fils de Dieu devient fils d’une vierge. Dieu revêt l’homme et une femme devient mère de Dieu. Incroyablement vrai !

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