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Luc 2

2012-C- Lc 2, 41-51 Sainte famille- Idyllique la sainte famille ?

Idyllique la sainte famille ? On nous a toujours présenté la famille de Jésus comme une famille de rêve. Une famille que tout le monde aimerait avoir. À lire le récit de l'enfance de Jésus que fait Luc dans ses premiers chapitres de son Évangile nous pouvons en douter.

Luc écrit ce qu'il entendait dire des événements qui s'étaient produits quelques cinquante années avant. Il écrit ce qu'on se racontait de bouche à oreilles pour que ne soit pas perdu cette naissance. Il nous en livre un récit catéchétique, théologique aussi. Luc indique que la vie familiale de Jésus ne fut pas une vie à l'épreuve de toutes épreuves.

2012-B-Lc 2, 22-40 -Jeudi 4e semaine ordinaire -: présentation de Jésus au temple

Et toi, dit Aelred de Rielvaux, qui a cherché Jésus tantôt en priant, tantôt dans la lecture, tantôt en interrogeant tes frères, tantôt en parlant de Lui, en échangeant sur Lui, tantôt chez les chercheurs de l'aurore, aujourd'hui poussé par l'Esprit, tu viens au Temple. Et nous sommes ici dans le temple où Marie, selon une très belle formule d'un autre évangéliste cistercien, saint Bernard, introduit le Seigneur du temple dans le temple du Seigneur. Soudain, dit le prophète Michée (3, 1), il entrera dans son Temple, le Seigneur que vous cherchez.

2012- C - Lc 2, 41-51a Saint Joseph - grandeur de la modestie

n’est pas facile de parler de quelqu'un dont le langage est silence, qui écoute une voix entendue durant son sommeil et dont la vie est des plus modestes, des plus rudes, celle de charpentier (Mt 13, 55), une vie obscure, cachée, celle de simple artisan dépourvu de tout signe de grandeur personnelle (cf. Paul VI, 19 mars 1969).

Pourtant, il y a dans cet homme-effacement que Dieu avait formé pour Marie (Esprit Fléchier, 1632-1710) que l'évangile présente comme juste (Mt 1, 19), serviteur fidèle et prudent (Mt 24, 45); il y a dans sa manière de vivre qui est loin d'être spectaculaire et que le saint Frère André, fondateur de l'Oratoire-Saint-Joseph (Montréal), a compris, quelque chose à contempler : une vie belle, heureuse, très heureuse
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2012-B- Lc 2, 22-40 présentation de Jésus au temple

Et toi, dit Aelred de Rielvaux, qui a cherché Jésus tantôt en priant, tantôt dans la lecture, tantôt en interrogeant tes frères, tantôt en parlant de Lui, en échangeant sur Lui, tantôt chez les chercheurs de l'aurore, aujourd'hui poussé par l'Esprit, tu viens au Temple. Et nous sommes ici dans le temple où Marie, selon une très belle formule d'un autre évangéliste cistercien, saint Bernard, introduit le Seigneur du temple dans le temple du Seigneur. Soudain, dit le prophète Michée (3, 1), il entrera dans son Temple, le Seigneur que vous cherchez.

2011-A- Lc 2, 16,21 : Les saints noms de Jésus et de Marie - Ac 4, 8-13 ;

Il y a un rapport de similitude entre Jésus et Marie. L'un et l'autre sont la cité de Dieu (saint Augustin). La cité de Dieu, tant annoncée dans la Bible d'Israël pour citer Benoît XVI dans Verbum Domini, donne naissance à Marie. Celle-ci nous montre dans sa personne les entrailles de la miséricorde du Père. Jésus est la cité de Dieu. Il nous est envoyé pour nous montrer les entrailles de la miséricorde du Père. L'un et l'autre nous montre le salut de Dieu. L'un et l'autre nous font voir le Salut (Ps 85, 8) et engendrent la nouvelle Jérusalem, une humanité nouvelle, une humanité qui nous réintroduit au Paradis.

2011-B- Lc 2, 22-35 Jeudi octave Noël-: Syméon

Quand j'ai crée Adam, dit Dieu, je lui ai donné de me voir [...] il voyait mon visage, il contemplait ma gloire [...] transgressant ma loi, il est devenu aveugle [...]. [Alors] je suis devenu semblable à eux parce que je ne supportais pas leur aveuglement [...]; mon désir [est] d'être vu par les hommes (Simon le nouveau Théologien, Xe siècle, moine grec).

Nous exprimons souvent que l'écoute est le sens chrétien par excellence qui nous ouvre à la Parole de Dieu. Mais Syméon, homme d'écoute de la Parole, qui la murmurait dans son cœur, nous démontre que durant toute sa vie, il a voulu voir le Verbe de Dieu, le toucher de ses mains

2010-C- Lc 2, 41-51 -Saint Joseph - l'ombre du Père

Pas facile de réfléchir sur quelqu’un dont deux évangélistes sur quatre n’en disent absolument rien. Quand Matthieu et Luc nous en parlent, c’est pour situer Jésus dans l’histoire du salut. Il est le fils de Joseph. De Joseph, Jésus reçoit son identité, sa citoyenneté. De Joseph lui-même, cet homme qui aimait Marie (création théâtrale du groupe 3 alléluias), les évangiles nous rapportent seulement son annonciation.

2009-B-Lc 2, 22-40 Présentation du Seigneur au temple —

Ce qui est passionnant dans cette scène de Luc, c’est que nous être humain, pouvons reconnaître Dieu, révéler Sa lumière aux nations. Ce qui est étonnant et merveilleux dans cette scène où dit Saint Bernard la Vierge introduit le Seigneur du temple dans le temple du Seigneur, c’est que tout ce que nous pouvons savoir de Dieu, c’est par d’autres humains comme Syméon, Anne, Marie, Joseph que nous le savons. Ce qui est interpellant, c’est que ces quatre témoins sont dans leurs personnes des sacrements libres d’eux-mêmes. Ces quatre personnes et c’est pourquoi elles sont si grandes aux yeux des croyants, se sont complètement désappropriés d’elles-mêmes. Voilà ce qui donne de la grandeur à ce qu’elles sont.

2009-B- Lc 2, 16,21 Les saints noms de Jésus et de Marie Aa4, 8-13

Qu’ont-ils en commun Jésus et Marie? Ils sont inséparables, presque interchangeables. Tellement inséparables que Grignion de Montfort a ces mots qui devraient nous « affecter » dans le sens mystique du terme : Si vous dites Marie, elle dit Dieu. Elle est tellement unie à son Fils qu’elle devient un même esprit avec lui (1 Co6, 17). Dès l’instant de son Fiat, il s’est noué entre Jésus et elle l’union la plus intime qui soit, que nous appelons l’union nuptiale.

2008- B- Lc 2,22-35- 5e jour, octave Noël - purification de Jésus- Syméon

Je note d’abord que Syméon se comporte comme chacun d’entre nous. Avant de saluer la mère, il s’est empressé de prendre l’enfant, de le porter dans ses bras. Ce n’est qu’après qu’il se tourna vers les parents comme pour confirmer qu’ils seront toujours second dans la vie de cet enfant. Ce geste que nous décrie Luc fait partie de nos us et coutumes. Devant un nouveau-né, il y a en nous un empressement à nous diriger vers son berceau, à le prendre dans nos bras, accompagné de son inséparable acclamation : Il ressemble à sa mère, à sa petite sœur etc.

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