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Luc 2

2020-B-Lc 2, 36-40 - mercredi 6e jour de NOEL- qui est l'enfant que nous portons ?

En prenant l’enfant dans ses bras, le vieillard Siméon ne prenait pas un Dieu déguisé en humain. Il ne portait pas quelqu’un qui vient d’ailleurs, d’en haut, pour juger notre monde, nos vies et pour nous sauver, pour fonder, disent les exégètes, une nouvelle religion. Il ne portait pas non plus dans ses mains un envahisseur puissant, écrasant, un futur rédacteur d’un code de conduite, d’une constitution inaltérable.

2020-B-Lc 2, 22-35- mardi 5e jour de NOEL- humain et divin

Les temps ont beaucoup changé, disons-nous. Il y a quelques années, le premier geste des parents à la naissance d’un enfant était de le conduire à l’église pour son baptême. Par ce geste, les parents confiaient à Dieu leur enfant. Ils reprenaient à leur compte le geste que Joseph et Marie faisaient en présentant leur nouveau-né au temple.

Ce geste est de toutes les cultures et de toutes les époques. Il se retrouve dans toutes les religions. Il y a en nous le besoin de souligner les moments charnières de la vie. Un besoin de célébrer ensemble autant les moments heureux que les moments pénibles de la vie.

2020-A- Lc 2, 41-51- samedi de la 11e semaine ordinaire- la passion de Marie

En écoutant ce récit de l’aventure de Marie et Joseph (le texte est aussi utilisé pour la fête de saint Joseph) au retour de Jérusalem pour la fête de Pâques, il est facile de comprendre que le couple n’a pas eu une vie facile. Elle fut plutôt une traversée sur une tempête presque permanente. Leur barque nuptiale connut de longs moments de perturbation. On dirait même que le couple n’est jamais arrivé sur une rive pacifique; leur cœur de parents a connu un intense désarroi.

2019-C- Lc 2, 22-40 - présentation du Seigneur au temple

Quelle belle image à contempler que cette rencontre de deux jeunes parents avec celle de deux vieillards. Ne regardons pas sans intérêt cette rencontre. Ne passons pas outre non plus parce qu’elle y cache l’aube de toute histoire de foi. Le jeune couple voit leur mission se dessiner et les anciens réalisent leurs rêves. L’Orient chrétien appelle ce jour, la fête de la rencontre.

2018-C-Lc 2, 22-35 -samedi octave de Noël- ne pas garder Jésus pour soi

En cette octave de Noël, la liturgie nous invite à regarder un couple, Marie et Joseph, entrant dans le temple pour poser un geste attestant qu’ils sont fidèles à la loi du Seigneur. Au temple, ils présentent à Dieu avec leur enfant, le sacrifice des pauvres (cf. Lc 2, 24).

En présentant à Dieu leur premier né, ce couple confirme en cela son oui initial au projet de Dieu sur lui au moment de leur annonciation réciproque (cf. Mt 1, 18-25; Lc 1, 24-38). La joie de ce couple a un visage : ne pas retenir pour lui Jésus. Son geste atteste que Jésus se garde en le donnant. Un couple, un jeune couple, éprouve la joie de ne pas étouffer leur enfant en le gardant pour eux tout seul.

2018-B-Lc 2, 33-35 - Notre- Dame des douleurs

Je me souviens de cette mère qui chaque semaine se rendait visiter son fils emprisonné malgré son maigre revenu. Elle me disait, un jour en consultation: comme j’aimerais prendre la place de mon fils. Il n’y avait pas grande différence entre la souffrance de son fils et la sienne. Elle n’avait pas honte de son fils. Elle se sentait même un peu responsable de ce qui lui arrive. Voilà le cœur d’une mère. Voilà le cœur de Marie.

2018-B-Lc 2, 41-51- Coeur immaculée de Marie

La demeure du Fils de Dieu, ce n’est pas d’abord le corps de Marie, mais son Cœur, vient de nous dire l’oraison de ce jour, qui se termine par des mots très forts, pour devenir le temple de sa gloire. L’oraison du huit décembre précise que Dieu a préparé à son fils une demeure vraiment digne de lui. Saint Augustin percevait très bien l’importance à donner à ce cœur : Marie a conçu d’abord son fils dans la foi avant de le concevoir en sa chair.

2017-B-Lc 2, 36-40 -samedi octave Noël- éloge de la patience

Nous ne sommes pas créés pour rendre service à Dieu. Nous sommes créés pour le contempler. Et Luc nous présente la couleur de sa contemplation. Elle passe par un langage inclusif. Il associe toujours une femme à sa contemplation de la bonne nouvelle. Ce matin, c’est Anne, âgée de 84 ans. Au terme de son évangile, il associera une autre femme, Marie-Madeleine, celle à qui Jésus s’est révélé comme une source d’eau vive. Ces deux femmes sont sur leur terrain, des grands-mères qui nous tracent un chemin de rencontre avec Jésus.

2016-C- Lc 2, 41-51 -samedi 9e semaine ordinaire - Est-ce que Jésus nous manque ?:

Devant nos yeux, deux personnes ébranlées, sous le choc d'avoir perdu de vue celui qui leur était le plus pré-cieux au monde, leur fils. Dès qu'ils ont observé la disparition de leur fils, nous retrouvons des parents en état de panique. Plus rien d'autre n'avait d'importance que de le trouver (v.45 et 46).

2016-C- Lc 2, 22-40, présentation de Jésus au temple

Aujourd'hui, il y a un bombardement dont on ne parle pas, celui d'avoir trop d'images. Trop d'images de consommation. Trop d'images futiles, voire vulgaires. Trop d'images sur Dieu. Nous vivons en permanence une sorte de boulimie audiovisuelle. D’hypersollicitation visuelle qui risque de pervertir nos regards. Nous vivons un véritable génocide invisible. Insaisissable aussi, même si cela apparaît «normal»

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