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Luc 18

2016-C-Lc 18, 1-8- samedi 32e semaine ordinaire - Longtemps

Ce matin, Jésus me donne une bonne leçon pour mes homélies. Il m’enseigne à ne pas être compliqué. J’en suis confus. Certains diront que c’est trop compliqué pour moi.

Pour enseigner à ses disciples comment prier, Jésus ne leur donne pas un cours magistral. Il ne cite pas de longs passages de priants de l’Ancien Testament qui pourtant ne manquent pas. Rien de très magistral. Il leur dit : regardez cette petite femme du quartier. Regardez le parcours qu’elle fait depuis de nombreux jours jusqu’au tribunal, quel que soit le temps qu’il fait ou la lourdeur de sa fatigue. Regardez comme elle est tenace, pugnace, combattive. Suivez son exemple.

2016-C-Lc 18, 9-14- samedi 3e semaine du carême - on ne peut tricher devant Dieu

Ils sont deux en état de prière. L'un en avant, debout; l'autre en arrière, à genoux. Les deux, par différent chemin, semblent ne rien préférer d'autre qu'eux-mêmes plutôt que de ne rien préférer d'autre que Dieu. Ils se sont noyés dans un narcissisme écœurant, pour citer le Pape s'adressant à des théologiens à l'Université grégorienne.

2015-B-Lc 18,1-8- samedi 32e semaine ordinaire -nous voir prier est la faiblesse de Dieu

L’un des problèmes cruciaux aujourd’hui est celui des énergies renouvelables. Elles ne sont pas inépuisables. Certaines sont propres, d’autres polluantes. Connexe à ce problème est celui de savoir les exploiter. C’est pareil dans toute vie spirituelle. Une question surgit : comment exploiter cette énergie qui dort en nous ?

2015-B-Lc 18, 9-14- samedi 3e semaine carême- pharisien-publicain ou se laisser décomposer :

Parmi les cinq caricatures de la vie religieuse, le pape François identifiait une prière sans rencontre. Dès les premières lignes de La joie de l'Évangile, il exhorte chaque chrétien, en quelque lieu et situation où il se trouve, à renouveler aujourd’hui même sa rencontre personnelle avec Jésus Christ ou, au moins, à prendre la décision de se laisser rencontrer par lui, de le chercher chaque jour sans cesse. Il n’y a pas de motif pour lequel quelqu’un puisse penser que cette invitation n’est pas pour lui (EG, no.3).

2014-A-Lc 18, 1-8- samedi 32e semaine ordinaire-le don de la prière

Une page bien encourageante pour vous qui portez au Dieu Très-haut toutes les intentions et demandes qu'on vous adresse. Ici, c'est une veuve implorante qui demande justice pour elle-même. Ailleurs, chez Luc, c'est un homme suppliant son ami déjà au lit de lui procurer, dans un geste de compassion, trois pains pour quelqu'un qui arrive de voyage (Lc 11, 5-9). Justice et compassion, les deux facettes de la prière chez Luc qui nous décrit ainsi un Dieu de justice et de miséricorde.

2014-A-Lc 18, 9-14 samedi 3e semaine carême- pharisien et publicain en prière-

Cette parabole ne prend pas position en faveur du publicain perçu comme un voleur - songeons à Lévi . Elle ne dit pas non plus que les actes du pharisien sont mauvais, sans valeurs. Autant l'un et l'autre sont aveuglés par ce qu'ils sont. L'un s'auto-regarde. Il était «allumé» par ses bonnes oeuvres. L'autre s'auto-flagelle. Il était «déboulonné» par sa réputation de voleur. L'un ne voit que ses réussites. L'autre ne voit que ses manœuvres de collecteur d'impôt. Les deux ont des regards fermés, repliés, ratatinés sur eux-mêmes.

2012-B-Lc 18, 35-43-Lundi 33e semaine ordinsitre -la porte de la confiance

Il y a du plaisir à rencontrer les yeux de celui à qui l'on vient de donner. Il est facile d'appliquer à Jésus ces mots de Jean de la Bruyère tant, il me semble, que cela était sa réalité quotidienne. Oui, quel plaisir, pouvons-nous soupçonner qu'il y avait dans les yeux de Jésus, redonnant la vue à cet aveugle ! Quelle joie aussi de saisir comment Jésus discernait de la lumière dans ceux qui ne voyaient pas la lumière !

2012-B-Lc 18, 9-14- Samedi 3e semaine carême - l'intériorité évangélique

Deux hommes montèrent au Temple. Le Temple, c'est notre fond intérieur où habite le Dieu trine. Ce qui est beau en nous, ce qui est grandiose en nous, c'est qu'au tréfonds de nous, Dieu y a fait sa demeure. Son être nous habite. Mieux, nous sommes l'être de Dieu. Deux hommes montèrent au temple, entrèrent dans ces vastes étendues de leur espace intérieur pour prier. Ils prirent la Voie royale qui mène à la rencontre de Dieu qui est celle du cœur.

2010-C-Lc 18, 35-43-Lundi 33e semaine ordinaire- mendiant aie pitié de moi que je vois

Nous savons bien que le Christ est venu illuminer ceux qui sont assis dans les ténèbres (Lc 1,79). Mais devant le geste que Jésus vient de poser- à moins de nous habituer à entendre cette Parole «vois» - nous demeurons stupéfaits, sans paroles. Jésus nous fait admirer quelque chose qui dépasse tout entendement humain. Il s'agit d'une merveille étrange, impossible à traduire dans nos mots humains sans en trahir le mystère. Je ne voyais pas, maintenait je vois (Jn 9, 24). Le paradoxe, c'est que ceux qui voient - peut-être sommes-nous de ceux-là ! - ne voient pas ce qui vient de se passer.

2010-C-Lc 18, 9-14 -Dimanche 30e semaine odinaire - ne soyons pas des «pharisiens-publicains»

Vous avez sans doute observé que les deux hommes croyants de la parabole priaient dans le même temple, mais ne priaient pas devant le même Dieu. L'un, arrogant, voulait recevoir l'admiration de Dieu, son «amen» à sa manière de vivre. Il étalait devant Dieu sa suffisance, son contentement de lui-même - je ne suis ni voleur, ni adultère-, son mépris de ceux qui ne vivaient pas comme lui. Il est sorti du temple comme il y était entré: rempli de lui-même. Sa prière n'a rien changé à sa vie simplement parce que, et je cite Benoît XVI, son moi n'était pas intégré à un Moi plus grand. Dieu était plus petit que lui.

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