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Jean 14

2017-A-Jn 14,1-10- Laissez-moi partir voir le Père

Ces derniers jours, nous avons vu des visages en détresse. Ils venaient de tout perdre. De perdre leur maison dans les inondations. Cette détresse, celle de vivre sans domicile, les médias nous l’ont montrée dans cette foule de réfugiés qui ont tout perdu. Cette détresse, elle se retrouve sur les visages des sans-abris que nous ne voyons plus tant ils sont partout. Sur les visages d'enfants-soldats envoyés au front, souvent parce qu'ils sont sans famille.

2017-A Jn 14, 1-12- homélie funéraire- une vie en forme de beauté

homélie lors d'une célébration de la parole au salon funéraire à partir de Jean 14, -1-12

Il est urgent aujourd'hui de refonder sa vie sur la beauté. De nous remettre en état de contemplation de la beauté. Nous sommes envahis par des scènes de désolation de toute sorte qui finissent par ronger notre regard. L'urgence est de refonder notre vie sur la beauté.

2017-A-Jn 14, 27-31a- mardi 5e semaine de Pâques- Jésus est à côté de la parole

Ma question est déroutante: qui s'en va, qui vient ? Sous ces questions jaillissent les images que nous avons de Dieu. Alors que Jésus dit : je m'en vais, et je reviens vers vous, l’évangéliste Jean, rapportant ces paroles de Jésus, nous invite à changer nos «idées» sur Dieu. Nos «images» sur Dieu. En effet, Maître Eckhart dit: l’homme ne doit pas se contenter d’un Dieu pensé, car lorsque la pensée disparaît, Dieu disparaît aussi.

2017-A-Jn 14, 7-14- samedi 4e semaine de Pâques- nous sommes des visages de Dieu

Ne réduisons pas Dieu à un système de pensée, à une philosophie ou idéologie (audience, 19/4/17). Dieu, et nous ne comprendrons jamais la profondeur de ce mot, est relation. Il n'est que relation. Le temps de Dieu n'est pas linéaire, c'est le temps de la relation. Le temps de la communion. Jésus est avec le Père comme il est avec nous et nous sommes avec lui dans le Père.

2016-C-Jn 14, 27-31- mardi 5e semaine pascale- prise de conscience qui peut changer une vie

Il n'y a rien de plus douloureux et mystérieux que le phénomène de la prise de conscience. Comment parvenir à voir ce que je ne vois pas, à percevoir ce qui, en moi, reste inconscient et qui me coupe de moi-même ? Comment se fait-il que je ne voie rien alors que c'est sous mes yeux ? Nous n'en finissons jamais de découvrir du nouveau sur nous, sur nos réactions.

2016-C-Jn 14, 7-14 -samedi 4e semaine pascale- l'alchimie entre nous et le Père

Ce passage de l’évangile, qui me voit, voit le Père, ne fera pas la une des journaux aujourd'hui. Ces mots ne provoqueront pas de commentaires, puis des commentaires sur les commentaires. Pourtant cette page est une nouvelle plus importante que tout ce qui peut faire les gros titres de l'actualité. Elle peut changer pas mal de choses dans l'histoire du monde.

2016-C-Jn 14, 6-16 -mardi 6e semaine pascale- reformater le chemin vers le Père

Il y a un mot qui me fait frémir à chaque fois que je l'entends. C'est le mot formaté. Pour moi, il résonne comme un processus irréversible pour tout effacer dans mon ordinateur, pour devoir le reprogrammer par la suite. Pour moi, formater mon ordinateur signifie donc recommencer un long travail de mise à jour.

Reformater, si c'était le chemin pour entendre l'Évangile. Reformater, si c'était le chemin pour connaître Jésus. Pour rajeunir nos images et conceptions de Jésus. Reformater, si c'était le chemin pour que Pâques soit autre chose que seulement un jour férié

2015-B-Jn.14, 7-14- samedi 4e semaine de Pâques - Qu'a donc Jésus de plus que les autres ?

Dans son livre Jésus de Nazareth, le pape Benoit se demandait ce que Jésus nous avait apporté. Son successeur répond dans sa bulle ouvrant l'année de la miséricorde, Jésus nous a apporté le visage de la miséricorde du Père. Jésus nous a apporté Dieu. C'est cela que vient d'affirmer saint Jean. Qui me voit, voit le Père (Jn 14, 9). Voit celui qui m'a envoyé (Jn 12, 45).

2015-B-Jn 14, 27-31- mardi 5e semaine de Pâques - Jésus partout présent

Il nous arrive souvent de comprendre après coup ce que nous vivons. Sur le moment, les situations nous semblent douloureuses, pénibles. On ne comprend pas ce qui arrive. Ce qui nous arrive. Sur le champ, nous ne voyons rien. Ne comprenons rien. Nous ne voyons pas le pourquoi des choses et où tout cela nous mènera. Puis sans préavis, tout s'éclaircie tout-à-coup. Nous comprenons souvent quand tout est fini et alors nous nous surprenons à dire : c'était pour le mieux ou comment se fait-il que nous n’avons pas vu ça avant ?

2014-A- Jn 14, 7-14 Samedi 4e semaine de Pâques - voir le Père pour nous voir

Qui voit le Fils voit le Père. Que cela est beau à entendre. Il s'agit de l'une des plus belles révélations de l'Évangile. Jésus et le Père ne font pas un. Ils sont un. Il y a une parfaite communion entre le Père et le Fils. Jésus, précise Jean, ne dit pas ces paroles de lui-même (Jn 12, 50 ; Jn 5, 19) parce qu'affirmer cela par lui-même, c'est rechercher sa propre gloire (Jn 7, 18). Faut-il alors nous étonner de lire qu'on avait apporté des pierres pour le lapider (Jn 14, 31).

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