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Ordinaire

2025-C-Luc 17, 11-19- dimanche de la 28e semaine ORDINAIRE- la moelle de l'évangile

Qu'avons-nous répondu après la première lecture ? Nous rendons grâce à Dieu !
Qu’avons-nous répondu après la deuxième lecture ? Nous rendons grâce à Dieu !
Au début de la prière eucharistique : Rendons grâce au Seigneur notre Dieu. C’est bon et juste.
Si quelqu’un vous demande pourquoi venez-vous à la messe ? Nous sommes ici pour rendre grâce.

2025-C-Lc 17, 5-10- dimanche de la 27e semaine ORDINAIRE- la langue de la foi

Quelle langue parlons-nous ? Français ? Anglais ? Nous parlons aussi le langage de la foi que nous avons appris de nos parents, dans nos foyers, autour de la table. Les premiers « diffuseurs » de la foi sont nos parents qui nous ont appris le langage d’une vie d’ouverture aux autres et à l’Autre. Personne ne parle ce qu’il n’a pas appris. Il faut aimer parler ce langage.

2025-C- Lc 16, 19-31- dimanche de la 26e semaine ORDINAIRE- un chemin à construire

C’est une belle évocation de notre monde que cette parabole de Lazare et du riche. Nous bâtissons présentement un monde sans autrui (Jean Lavoué). Une sociologue, Danielle Hervieux-Leger, parle du phénomène « exculturation ». L’exclusion est partout : fondamentaliste, traditionaliste, protectionniste, raciste, identité culturelle. La culture du rejet (pape François) est partout. L’autre n’est pas un virus dont il faut se protéger. Le plus gros problème est le manque de sensibilité des êtres humains envers leurs semblables, envers ceux qui sont à côté d’eux (Betinho).

2025-C-Lc 16, 10-13- dimanche de la 25e semaine ORDINAIRE- le Dieu des Petits Riens

Nos sommes tentés par l’aveuglement des grandes choses. Jésus appelle à voir la beauté des petites choses de la vie. À voir des petites flammes (dimanche dernier). L’évangile parle de l’habilité d’un gérant qui, poussé au pied du mur par une vie corrompue, malhonnête, se reprend en se faisant inventif de petits gestes qui font l’éloge de son maître et lui évitent de sombrer dans le désespoir.

2025-C- Lc 7, 11-17 -mardi de la 24e semaine ORDINAIRE- Jésus s'arrête

J’ouvre ma réflexion par une question posée jadis par Jésus : qu’êtes-vous allés contempler au désert ? Un roseau agité par le vent ? Alors qu’êtes-vous allés voir ? (Mt 11, 7). Alors que nous sommes au crépuscule de nos vies, que nous sommes fragilisés par la maladie, que sommes-nous venus rencontrer ce matin ? À travers ce récit d’une femme abattue par la mort de son fils, c’est de nous quand nous vivons sans espérance de sortir de nos cortèges de mort vivant.

2025-C- Lc 6, 20-26- mercredi de la 23e semaine ORDINAIRE-le bonheur à l'envers

Ma première impression en écoutant ce texte des béatitudes est la description d’un bonheur à l’envers. Jésus ne propose pas un idéal inaccessible, lointain. Il décrit un humanisme de gros bon sens. Gros bon sens que d’aider de saluer des sans-abris et d’être pour eux une présence humaine chaleureuse. Gros bon sens de briser le silence dans un ascenseur. Gros bon sens que d’ouvrir une porte à une personne handicapée. Vous serez consolés, dit Jésus.

2025-C-Mt 23, 23-26- mardi de la 21e semaine ORDINAIRE- ministère de l'oeil.

Nous sommes tous et toutes atteints d’un virus indélogeable qui remonte dans la lointaine antiquité et que le pape François dans sa lettre encyclique Dilexit nos- Dieu nous aime- nomme la maladie de l’extérieur (DN # 88). Nous accordons beaucoup d’importance à ce que nous voyons, entendons. Séparer l’extérieur de l’intérieur, c’est comme couper la plante de ses racines. Pas besoin d’être croyant pour dire cela. C’est seulement du gros bon sens. Nous sommes plus que nos actions, plus que nos apparences.

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