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Ordinaire

2022-C-Lc 11, 42-46-mercredi de la 28e semaine ORDINAIRE- style de gouvernance de Jésus

Que cache ce malheur à vous ? Jésus observe qu’il se trouve devant une caste, un clergé, qui ne s’autocritique pas, qui, loin de s’améliorer, maintient une distance entre eux et le peuple. Malheur à vous qui avez une haute opinion de vous-mêmes : je te remercie, Seigneur, je ne suis pas comme les autres (cf. Lc 18,11). Attitude de paon et qui érige des murs avec les autres. Malheur à vous qui réagissez comme des porcs-épics, qui sortez vos griffes aiguisées, qui vous enfermez dans les enclos de confort et de convictions, dès que vous craignez de perdre vos privilèges.

2022-C- Lc 12, 8-12- samedi de la 28e semaine ORDINAIRE- se déclarer pour Jésus.

Je suis vôtre parce que vous m’avez créée, vôtre, puisque vous m'avez rachetée, vôtre, puisque vous m'avez supportée, vôtre, puisque vous m'avez appelée, vôtre, puisque vous m'avez attendue. […] À tout, je dis oui, qu’ordonnez-vous qu’il soit fait pour moi ? Si vous le voulez, donnez-moi l'oraison, sinon, donnez-moi la sécheresse, l'abondance et la dévotion, sinon, la stérilité. Souveraine Majesté, qu’ordonnez-vous qu’il soit fait pour moi ?

2022 - Lc 10, 25-29 – une femme d'une simplicité évangélique

Archimède disait jadis : donne-moi un point d'appui et je pourrai déplacer la terre. Qui connaît bien Gisèle sait très bien que le point d’appui qui guidait sa vie, que sa devise non dite sur laquelle elle s’appuyait, que son centre divin, fut de vivre simplement pour que les autres puissent simplement vivre (Dom Helder Camara). Cela résume toute sa vie, toute sa vie de foi. Dans sa manière de vivre, il y a tout l’Évangile.

2022-C-Lc 11, 27-28 -samedi de la 27e semaine ORDINAIRE- sacrement du silence

J’ai retourné mes yeux, pour regarder en moi. J’ai fermé mes oreilles pour écouter profond. L’encombrement bruyant de ma ville intérieure, m’assailli soudain et j’ai cherché la paix. Lorsque je la perds, je repars à nouveau vers le silence ami. Ces mots-appels d’un poète- Gérard Bessière- indiquent le chemin pour entendre le rêve de Jésus pour l’humanité. Son rêve n’est pas utopique.

2022-C-Lc 11, 1-4 - mercredi de la 27e semaine ORDINAIRE- rêvons.

Faire ses exercices de prière ne signifie pas que nous prions. Nous récitons souvent la prière de Jésus. Cela ne signifie pas que nous entrons dans la prière de Jésus. Prier comme Jésus nous l’a enseigné, c’est « rêver » d’un projet de société. Dans sa prière, Jésus nous fait connaître les rêves de son Père. Il soulève aussi des enjeux planétaires qui, subtilement, se retrouvent dans nos propres rêves. Il nous offre de vivre les deux piliers pour bâtir son rêve : la justice et la réconciliation.

2022-C-Lc 17-5-10- dimanche de la 27e semaine ORDINAIRE- plus ou moins la foi

Qu’est-ce qu’on dit ? C’est l’intervention des parents quand un enfant demande ou reçoit quelque chose. Quand j’entends augmente en nous la foi (Lc 17, 5-10), il n’y a pas le moindre s’il te plaît. Le texte ne précise pas s’il s’agit d’une demande ou d’un ordre parce que la foi n’est pas une histoire de plus ou moins, d’augmentation ou de diminution, reddition de compte. Dieu ne sait pas compter.

2022-C-Lc 16, 19-31 -dimanche de la 26e semaine ORDINAIRE- notre ego divin

Aujourd’hui, c’est la journée mondiale des migrants. Il y en a beaucoup sous la figure de Lazare. Ce sont les migrants du chemin Roxam. Ce sont les gens sans logis. Ce sont les gens affamés de drogues. Jamais nous ne parlons de ces gens comme notre planche de salut. L’évangile vient de nous dire que les Lazare sont notre planche de salut. J’avais faim et vous ne m’as pas donné à manger, j’avais soif et vous ne m’avez pas donné à boire, j’étais […] nu et vous ne m’avez pas habillé (Mt 25,42-43). Ignorer les pauvres, c’est mépriser Dieu. L’important est de ne pas ignorer Dieu qui, par tous les Lazare, frappe à notre porte. Notre monde est rempli de signes qui nous font voir Dieu.

2022-C-Lc 10, 17-24 -samedi de la 26e semaine ORDINAIRE-la foi au ras de sol

Heureux les yeux qui voient. Heureux ceux qui entendent. L’œil n’a jamais fini de voir, l’oreille d’entendre (cf. Sg 1,6). Dans les versets précédents, Jésus envoie ses disciples en avant de lui. Avec réalisme, il les prévient que toutes les portes ne s’ouvriront pas devant eux. Vous ne serez pas les bienvenus partout. Je vous envoie comme des agneaux parmi des loups. Jésus reconnaît qu’il y aura toujours des ennemis de la paix. Vous laisserez jusqu’à la poussière du sol. Ils demandent à ses disciples de vivre comme des agneaux. Ailleurs, il dira comme des colombes.

2022-C-Lc 9, 57-62 -mercredi de la 26e semaine ORDINAIRE- trois impasses

Il faudrait se demander ce matin : avons-nous bien entendu et écouté ce que veut dire Jésus ? Jésus s’est-il mal exprimé ou avons-nous mal compris ? Avons-nous assez d’humilité pour dire que nous ne comprenons pas grand-chose de ces trois affirmations : ne pas avoir d’endroit où reposer la tête (v.58), de laisser les mots s’enterrer eux-mêmes (60) ou que celui qui regarde en arrière n’est pas fait pour le royaume des cieux (v.62).

2022-C-Mt 9, 9-13-mercredi de la 25e semaine ORDINAIRE- ouf, me voilà chrétien.

e suis toujours étonné d’observer que le contemplatif Jésus ne porte jamais un regard d’accusation sur les personnes qu’il rencontre. Son attitude confirme qu’un vrai contemplatif n’est jamais un moralisateur. Le fruit de toute contemplation, de celle de Jésus dans ses moments de prière, est de porter un regard de gentillesse, de regarder en profondeur plutôt que de s’arrêter à la surface des comportements. Jésus ne se souciait pas du péché, mais de la souffrance. Aux yeux de ses contemporains, une telle attitude sonnait comme une révolution des valeurs (Jose Arregi).

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