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Pâques

2018-B-Mc 16, 9-15- samedi octave de Pâques -va trouver mes frères

C’est dans un contexte de mort que le Vivant se montre. Chaque manifestation de Jésus se fait dans un contexte de mort. Eux, apôtres, qui ont tout quitté pour suivre Jésus (cf. Mc 1, 16-20) n’en mènent pas large. Il ne leur reste pas grand-chose de leur émerveillement. Pas grand chose à leur audace de s’aventurer sur les routes. Pas grand-chose tant ils sont pétrifiés, incapables de se libérer de leur immense déception, de leur colère de s’être fait avoir par un prédicateur si envoutant.

2018-B-Jn 3, 16-21-mercredi 2e semaine de Pâques- réenchanter le monde

Ne jamais se plaindre d’être dans le matériel, car Dieu y est jusqu’au bout. Ces mots d’André Louf (Wright, Charles, Le chemin du cœur, expérience spirituelle d’André Louf, Salvator, 2017, p. 117) reflètent bien l’itinéraire de Jésus. Jésus est intensément avec son Père. Il est intensément jusqu’au cou, dans le monde. Péguy, dans un interminable poème, Ève, de 239 pages, décline l’héritage de l’enfant de la crèche : Il allait hériter d’un monde déjà fait et pourtant il allait tout entier le refaire.

2018-B-Jn 6, 16-21- samedi 2e semaine de Pâques- un Jésus «dévissé» de son prie-Dieu

La question n’est pas de savoir qui est ce Jésus qui marche et affronte des vents contraires. La question est plutôt de se demander où trouver Jésus. Réponse : au milieu de la mer agitée des cœurs. Jésus choisit de rejoindre ceux qui affrontent des tempêtes. Son souci pour l’humain est incompréhensible, même s’il y risque sa vie. Ce ne fut pas une erreur s’il est mis à mort. C’est parce qu’il est dangereux. Jésus se sait dangereux. N’est-ce pas le sens de sa réponse sur la mer : n’ayez pas peur, c’est moi.

2018-B-Jn 20, 1-9- dimanche de Pâques-une thérapie d'expérance

Regarde Jésus, demande la grand-mère à sa petite fille de six ans au moment de l'élévation. D'une voix criarde, debout sur l'agenouilloir, l'enfant répond : je ne le vois pas. Plus sa grand-mère la faisait taire, plus elle s'agitait pour voir Jésus. Elle ne voyait qu'un point blanc.

Dès le lever du jour, une femme court au tombeau pour voir Jésus. Elle ne voit qu'un linge gisant à terre. Lui, elle ne le voit pas et se met à interroger avec anxiété le jardinier : si c'est toi qui l'as pris, dis-moi où tu l'as mis (v.15). Elle ne voyait qu'un jardinier.

2017-A-Jn 15, 18-21- samedi 5e semaine de Pâques- faire vibrer le mot paix

Si le monde a de la haine contre vous. Si l'on regarde le meurtre gratuit du Père Hamel, si l'on observe ces chrétiens exécutés au nom de leur foi, si l'on s'arrête à faire la liste des martyrs de la foi depuis le commencement de ce millénaire, une évidence se dégage: la foi, quand elle se transmet avant tout avec la vie et parle le langage de l'amour gratuit et concret (François en Égypte, le 28 avril, en présence du pape Tawadros II), soulève antipathie et haine gratuite.

2017-A-Jn 16, 5-11- mardi 6e semaine de Pâques- parler dans l'Esprit

Nous approchons lentement du sommet de notre foi. Il y a eu le temps de l'avent, de Noël, du carême, du temps pascal. Nous entrons dans ce temps qui condense toute notre foi, celui de l'Ascension, présage de la Pentecôte. C'est un temps de recentrage de nos vies désormais cachées avec le Christ en Dieu (Col 3, 3), selon la très riche et belle expression de Saint Paul.

2017-A-Jn 14, 27-31a- mardi 5e semaine de Pâques- Jésus est à côté de la parole

Ma question est déroutante: qui s'en va, qui vient ? Sous ces questions jaillissent les images que nous avons de Dieu. Alors que Jésus dit : je m'en vais, et je reviens vers vous, l’évangéliste Jean, rapportant ces paroles de Jésus, nous invite à changer nos «idées» sur Dieu. Nos «images» sur Dieu. En effet, Maître Eckhart dit: l’homme ne doit pas se contenter d’un Dieu pensé, car lorsque la pensée disparaît, Dieu disparaît aussi.

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