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Pâques

2021-B-Jn 3, 16-21- mercredi 2e semaine de PÂQUES - sommes-nous des chauves-souris ?

La jeune poétesse Amanda a impressionné lors de sa prise de parole au terme de la cérémonie d’investiture du président Biden, le 20 janvier dernier en déclarant : nous allons transformer ce monde blessé en un autre, merveilleux. Il y a toujours de la lumière si nous sommes assez courageux pour la voir. Si seulement nous sommes assez courageux pour être lumière. Un autre poète, Fred Pellerin, chante : c’est dans la pénombre que la lumière est belle.

2021-B-Jn 20, 24-29- 2e dimanche de PÂQUES- un rencontre bouleversante

Est-ce vraiment d’avoir touché Jésus qui a suscité chez Thomas une claire vision de qui est Jésus ? La rencontre de Thomas avec Jésus, n’anticipe-t-elle pas plutôt la plus célèbre rencontre de l’histoire, celle qui a transfiguré Paul en apôtre, lui qui se faisait une fausse idée de Jésus dont il avait seulement entendu parler ? Thomas et Paul savaient pour ouï-dire qui était Jésus, mais ne le connaissaient pas en personne, ne l’avaient pas rencontré en personne.

2021-B-Mc 16, 9-15- samedi octave de PÂQUES- s'illuminer d'intensité

Pour vous trois mots, trois petits mots, écrit par le poète italien Giuseppe Ungaretti, contemplant au lever du jour le soleil sur le bord de la mer et qui ramassent tout ce que la foi chrétienne nous fait vivre en ces jours d’après Pâques : je m’illumine d’immensité.

Il faut retenir par cœur ces trois mots du poète. Quelle belle manière d’affirmer la foi pascale. Quelqu’un nous illumine d’immensité, nous éblouit d’infini. Et le poète précise : il faut que l’homme entende à nouveau que tu es monté jusqu’à Toi, par d’infinies souffrances. Dans chaque vie, dans ma vie, monte quelque chose de la terre, de beaucoup plus bas, comme une lumière qui fait germer un blé inépuisable.

2021-B-Lc 24, 35-48 - jeudi octave de PÂQUES- se raconter Pâques

La pulsion de se raconter est immémoriale. Le besoin de raconter sa vie, de l’écrire traverse depuis des lunes les âges, les gens et les temps. Plus ce que l’on vit nous touche, plus le besoin d’en parler est incontrôlable. Ainsi en est-il quelques années après la mort de Jésus. On ressent le besoin de se raconter ce qui se dit sur Jésus, sur le besoin de se positionner face à son message. En se racontant ce que nous vivons, on touche comme Thomas notre réalité pour s’entendre dire : cesse de douter et crois.

2021-B-Lc 24, 13-35 -mercredi octave de PÂQUES- un accompagnateur divin

Comment comprendre la résurrection de Jésus ? Une certitude peut déranger nos certitudes. La résurrection n’est pas un acte physique, la réanimation d’un corps ou le retour de Jésus à son existence antérieure. N’imaginons pas qu’il s’agit d’un corps qui retrouve une forme de vie. Pâques, moment fondateur du christianisme, est une révélation d’une nouvelle manière de présence de Jésus sur nos chemins.

2020-A- Jn 21, 20-25 -samedi 7e semaine de Pâques- Dieu a-t-il des préférences ?

J’ignore les émotions que Pierre vivait quand il a demandé à Jésus et lui, Seigneur, que lui arrivera-t-il? La scène laisse faussement entendre qu’il est un peu jaloux de la place qu’occupe Jean dans le cœur de Jésus. Pierre verbalise son monde intérieur. Il se demande comment être un disciple bien-aimé. Son ami Jean est-il le seul vrai préféré de Jésus ? Jésus l’aime-t-il plus que les autres en insinuant qu’il ne mourra pas ? En conclusion des quatre récits évangéliques, cette question n’est pas anodine.

2020-A-Jn 17, 11b-19 -mercredi 7e semaine de Pâques- déménageons chez Dieu

Joie. C’est la dernière parole de Jésus à ses apôtres. En nous quittant, Jésus nous montre le chemin de sa prière. Le chemin de toute prière. Ce chemin est celui de la joie de nous savoir un avec son Père comme lui est un dans le Père. Sa prière nous fait vivre un grand déménagement. Désormais, nous habitons dans le Père. Dans sa prière, Jésus nous offre un choix de vie : le pari de la vie, de la joie qui est ouverture à Dieu, aux autres ou le fait de rester dans nos tombeaux les yeux fixés sur nos confinements, nos tristesses, nos soucis, nos complaintes, nos attachements déraisonnables à nos biens.

2020-A-Jn 16, 23b-28- samedi 6e semaine de Pâques- heureux départ

Durant la semaine où nous célébrons l’Ascension, la liturgie nous invite à entrer dans la vie divine, à entrer dans une relation d’union au Christ. En s’élevant vers le Père, Jésus nous entraîne avec lui dans son intimité. Pour nous expliquer cela, Jean donne l’exemple de la vigne (Jn 15, 1-10), élément central dans le discours d’adieu de Jésus.

Désormais et pour toujours, tout repose sur la profondeur de notre union à Jésus, sur notre attachement à la vigne. Je suis la vigne. Vous êtes les sarments. Cela veut dire que nous faisons partie de la vigne. Circule en nous, en nos veines, la même sève quand dans le cep. Ensemble, Jésus et nous, nous formons un seul vivant.

2020-A-Jn 16, 12-15 - mercredi 6e semaine de Pâques- annoncer un Dieu inconnu

Cette page des Actes relatant l’arrivée de Paul à Athènes elle est très actuelle. Il se sait un étranger venant d’une autre culture et parlant une autre langue. Une grande question l’habite : comment une parole venant de Jérusalem peut-elle s’insérer dans une culture étrangère ? Comment lui, étranger, parlant une langue étrangère peut-il irriguer, infuser l’évangile dans la culture de l’Aréopage?

2020-A- Jn 10, 1-10-lundi 4e semaine de Pâques- je suis la porte

Je suis la Porte (Jn 10,1.14). Personne dans notre histoire humaine n’ose se présenter ni se présente à nous avec une telle identité. Lorsque Jésus s’est présenté comme le Je suis parce que pour lui rien n’est passé, rien n’est futur, parce que tout n’est qu’un éternel présent, son entourage ne savait pas qu’il parlait de lui-même. Devant une telle et si étonnante présentation, nous répondons dans les mots de ce grand mystique qu’est Guillaume de saint Thierry : Toi qui dis : je suis la porte, je t’en conjure, en ton nom, ouvre-toi devant nous.

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