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Pâques

2015-B-Jn 21, 20-25 samedi 7e semaine de Pâques- Jean, le disciple qui ne mourra pas

En présentant son commentaire sur l'Évangile, pour que vous croyiez, l'auteur, le Père Robert Mercier p.s.s. que vous connaissez bien, disait : saint Jean aurait dû écrire davantage. Oui, il aurait dû écrire davantage car la joie intérieure que m’a procurée ce contact prolongé, répété avec cette école johannique m’a fait désirer d’y appartenir. En conclusion de ce temps pascal, ce temps prolongé avec cet auteur johannique nous a-t-il donné la joie de parvenir comme lui [Jean], à une connaissance intime et personnelle avec Jésus ?

2015-B-Jn 16, 5-11-mardi 6e semaine de Pâques- je pars vers vous

Avec ce départ de Jésus s'ouvre devant nous la porte de la miséricorde du Père. Quiconque, dit la bulle annonçant l'année sainte de la miséricorde, y entrera pourra faire l'expérience de l'amour de ce Dieu qui console, pardonne, et donne l'espérance (# 3). Dans un geste de miséricorde, Dieu est venu à notre rencontre (# 2). En nous quittant, Jésus nous dit que non seulement dans l’histoire, mais aussi dans l’éternité, l’homme sera toujours sous le regard miséricordieux du Père (# 7).

2015-B-Jn 3, 7-15- mardi 2e semaine pascale - Nicodème ou une bonne conversation théologique

Qui n'aime pas Nicodème ? Il ressemble tellement à chacun d'entre nous. À nos états d'âme. Son comportement est une belle photographie de ce que nous sommes. De notre culture aussi. Nicodème est un croyant ambigu. Il connaît les Écritures. Il n'est pas indifférent aux échos, qui lui viennent de la Samarie, de la Galilée, au sujet de Jésus. Il se sent intérieurement interpellé. Homme de science et chercheur de Dieu qu'il est, l'itinéraire de Jésus, un maître pour le citer, par ses gestes et ses paroles pas comme les autres (cf. Jn 7, 46), le fascine. Personne ne peut faire les signes que tu fais si Dieu n'est pas avec lui (Jn 3, 2).

2015-B-Jn 6, 30-35- mardi 3e semaine pascale- Pain pascal

Je suis la Résurrection et la vie (Jn 11, 25). Je suis le Pain de vie (Jn 6, 34). Ces sont des paroles qui expriment notre immortalité en Dieu. Nous sommes faits pour une vie éternelle. Ce sont des paroles-invitation à changer de perspective. À ne plus s'attacher à des bagatelles, à ces riens qui nous occupent sans pour autant nous combler, mais qui pourtant nous remplissent l'esprit du matin au soir.

2015-B-Mc 16, 15-20-samedi 3e semaine pascale- Marc, le reporter de Jésus

Avant de rédiger son évangile vers les années 65, Marc, écrivait saint Iréné au Ier siècle, en avait une connaissance parfaite. L'Esprit de Dieu l'avait revêtu de la force d'en-haut (Lc 24, 49) pour que son évangile devienne pilier et soutien de notre foi (1 Tm 3, 15). Ce qu'il écrit est plus qu'un document historique, le premier, sur les faits et gestes de Jésus. Son évangile est sa profession de foi, son chemin de perfection qu'il nous a légué.

2015-B-Jn.14, 7-14- samedi 4e semaine de Pâques - Qu'a donc Jésus de plus que les autres ?

Dans son livre Jésus de Nazareth, le pape Benoit se demandait ce que Jésus nous avait apporté. Son successeur répond dans sa bulle ouvrant l'année de la miséricorde, Jésus nous a apporté le visage de la miséricorde du Père. Jésus nous a apporté Dieu. C'est cela que vient d'affirmer saint Jean. Qui me voit, voit le Père (Jn 14, 9). Voit celui qui m'a envoyé (Jn 12, 45).

2015-B-Jn 14, 27-31- mardi 5e semaine de Pâques - Jésus partout présent

Il nous arrive souvent de comprendre après coup ce que nous vivons. Sur le moment, les situations nous semblent douloureuses, pénibles. On ne comprend pas ce qui arrive. Ce qui nous arrive. Sur le champ, nous ne voyons rien. Ne comprenons rien. Nous ne voyons pas le pourquoi des choses et où tout cela nous mènera. Puis sans préavis, tout s'éclaircie tout-à-coup. Nous comprenons souvent quand tout est fini et alors nous nous surprenons à dire : c'était pour le mieux ou comment se fait-il que nous n’avons pas vu ça avant ?

2015-B-Jn 10,22-30- mardi 4e semaine de Pâques- reconnaître sa Voix

Nous connaissons bien la réponse du «jardinier» qui au matin de Pâques, interpellait Marie-Madeleine de ce nom commun «femme». Femme pourquoi pleures-tu (Jn 20, 12) ? Nous connaissons bien aussi la réplique de Marie-Madeleine à ce «jardinier» : si c'est toi qui l'as emporté. Elle parle de «lui» sans prononcer son nom tant sa douleur était inexprimable.

2015-B-Jn 15, 18-21-samedi 5e semaine de Pâques- le monde a de la haine contre vous:

i le monde a de la haine contre vous. L'apôtre Paul a écrit aux chrétiens d’Éphèse : Le Christ a détruit le mur de la haine… Par le moyen de la croix, il a tué la haine (Ep 2, 14-16). Jean vient d'ajouter: rappelez-vous la parole que je vous ai dite : le serviteur n’est pas plus grand que son maître, s’ils m’ont persécuté, vous aussi ils vous persécuteront… (Jn 15, 19-20). Jésus nous a prévenus ...vous serez persécutés. Il ajoute ces mots presque impossibles à entendre devant ces scènes d'horreur : priez pour ceux qui vous persécutent (Mt 5, 44).

2015-B-Jn 20, 11-18 mardi octave Pâques-Marie, au jardin de la joie

Parmi celles qui n'abandonnèrent pas Jésus à l'heure de la Passion, l'un d'elle, Marie de Magdala ou Marie Madeleine, la femme peu banale dont parle Luc (8, 1) guérie de sept démons, fut élue parmi toutes les autres pour annoncer le Ressuscité.

On la reconnaît, selon la belle expression de saint Thomas d'Aquin, comme l'apôtre des apôtres qui observe qu'au tout début de l'histoire humaine, une femme avait annoncé au premier homme des paroles de mort. Ainsi une femme annonça en premier aux apôtres des paroles de vie (Observatore Romano, #8, 20 fév. 2007).

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