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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Avent

2017-B-Lc 1, 57-66- samedi 3e semaine AVENT- zacharie ou voir autrement le quotidien

Ce matin, il faut entendre une voix, celle-là même qu’a entendue Zacharie dans le temple. Une voix qui, au-delà de toute attente, lui annonce qu’il aura un fils, qu’il le nommera Jean (ce qui signifie Dieu fait grâce), et qui sera annonciateur d’une autre voix. Cette autre voix est loin d’être un parler pour parler. Loin d’être pur potin sur untel ni du genre de ces flots de paroles qu’on échange entre amis.

2016-A- Mtt 21, 28-32 - mardi 3e semaine Avent-un simple principe de cohérence

Chaque jour, nous avons mille et une occasions de nous affirmer. Que la demande soit anodine ou importante, c’est toujours notre façon d’y répondre qui importe. Pour la plupart d’entre nous, s’engager avec de vrais oui ou refuser avec des non nets et précis n’est pas facile. C’est avec nos oui et nos non que nous dessinons notre vie. La nôtre, pas celle que d’autres auraient choisie pour nous. Pour dire oui, il faut savoir dire non, dit-on. D’autres affirment que savoir dire non, c’est apprendre à se dire oui à soi-même.

2016-A-Mtt.1, 1-1- samedi 3e semaine Avent- voici le temps de la miséricorde

En lisant La joie de l’amour, je fus étonné, voire surpris, de réaliser comment cette généalogie est faite de situations imparfaites, d’échecs, de ruptures familiales. Aucune ne répond aux critères de bonnes mœurs. Jésus est né d’une longue lignée d’imparfaits. Il est d’une lignée de gens qui s’aimaient mal, au milieu d’une complexité de situations familiales. Cette lignée aux mœurs quelquefois douteuses, est le chemin qui annonce l’arrivée de celui qui essuiera toute larme de leurs yeux: de mort, il n’y en aura plus; de pleurs, de cris et de peine (Ap 21,4).

2016-A-Lc 1, 67-79 - samedi 4e semaine Avent - Benedictus :Une parole à entendre

Dire quoi au juste ce soir ? Honnêtement, les participants aux célébrations ce soir, sont des non-initiés aux rites liturgiques. À la Parole aussi. Pour eux, le signe de la crèche est un conte provenant d’un passé folklorique. Il est loin d’être signifiant dans une société qui s’emprisonne dans la possession. Comment dire Noël, si les héritiers ne sont même pas conscients de l’existence d’un testament conférant un héritage, et encore moins intéressés par son contenu ? À quoi sert, se demandait le pape Paul VI, de dire ce qui est vrai, si les hommes de notre temps ne nous comprennent pas ?

2016-A-Luc 10, 21-24- mardi 1er semaine avent- un grand déménagement s'impose

Père du ciel et de la terre, je te rends grâce. Ces mots font partie de la grammaire de la foi. Ils sont l’abécédaire pour mettre Dieu au jour dans les cœurs des autres (Sullivan) et dans le nôtre. Nous savons que Dieu existe, que Jésus est descendu vers nous, qu’il a mené une vie humaine exemplaire, sans erreur de parcours, mais nous peinons à entrer dans son propre mystère d’envoyé du Père.

2016-A-Mtt 9, 35-10, 6-8 - samedi 1er semaine avent- l'égaré, si c'était Jésus

Être présent, être là, être avec, il n’y a aucun autre chemin pour annoncer Jésus. C’est aussi le secret pour dire Noël. Parler, vivre, cheminer avec les gens, souffrir avec eux, favoriser la rencontre par tous les moyens avec ceux qui vivaient près de lui, croyants ou non-croyants, distants ou agnostiques, voilà ce que fut la vie de Jésus. Voilà comment faire Noël.

2016-A-Mtt 18, 12-14- mardi 2e semaine avent- la brebis égarée, est-ce moi ou Jésus ?

Jésus s’exprime en image. Cela n’enlève rien à la Parole, mais l’image frappe l’imagination. Et dans l’image de ce matin, celle de la brebis égarée, Jésus se fait rêveur. Rêveur d’un monde où toutes les frontières sont abolies, les exclusions inexistantes. Que de personnes oppressées, rejetées, repoussées, rencontrons-nous sur nos chemins et à l’intérieur même de nos familles !

2016-A-Mtt 17, 10-13-samedi 2e semaine Avent- veux-tu être Noël ?

n nous approchant de Noël, la liturgie ne veut pas nous faire prendre un faux tournant. Elle ne veut pas nous faire vivre une fausse joie. Elle nous fait déjà entrevoir l'Après-Noël, ce jour où Jésus connaîtra le même sort que les prophètes et que Jean-Baptiste. De même, le Fils de l'homme va souffrir par eux (Mt 17,12). Il va être livré aux mains des hommes (Lc 9, 44). Voici l'agneau de Dieu (Jn 1, 29). Jésus n'a pas été épargné par la souffrance.

2015-c-Lc 1, 46-56- mardi 4e semaine Avent - Magnificat ou la force de la faiblesse.

Marie connaissait les psaumes par cœur. Quand elle chante son Magnificat (Lc 1, 46-55), elle reprend intégralement les versets du psaume 74. Les humbles, le mot a mauvaise presse aujourd'hui, ceux qui sont toujours derrière, les oubliés, les dédaignés, ceux que le pape François, s'arrêtant, salue en priorité dans ses déplacements, Dieu a pris leur visage en naissant parmi nous.

2015-C-Lc 1, 39-48- samedi 2e semaine Avent -Juan Diego :

Le jour où Marie de Nazareth reçut l'annonce de l'Ange Gabriel, l'histoire du monde bascula dans l'abime de la miséricorde Dieu. Le jour où Juan Diego reçut la visitation de Marie, et qu'elle imprima son image sur sa tilma, ce vêtement mexicain traditionnel, attestant ainsi l'authenticité de sa visitation, l'Amérique s'ouvrit à l'Évangile.

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