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Avent

2021-C-Mt 17, 10-13- samedi de la 2e semaine de l'AVENT- sacrement du silence

La première image qui me vient en parlant d’Élie est celle de la brise légère (1 Roi 19.12). Le Seigneur n’était pas dans le bruit, dans la majesté. Il n’est pas là. Dieu se fait entendre à Élie dans un doux murmure. L’amour est toujours presque inaudible comme le bruit que fait une poussière tombant par terre. Ce fil sonore de silence fait plus d'effet sur lui que toutes les puissances. Ce petit murmure le ressuscite.

2021-C-Mt 9, 35 – 10, 1.5a.6-8- samedi première semaine AVENT- encadrés d'invisible.

Je n’en finis jamais d’observer comment Jésus est attentif aux besoins des autres. Il saisit que les gens éprouvent un quelque chose de plus, un quelque chose d’autre que leur besoin de plus que du matériel, de plus que d’une bonne santé, de plus que du pain quotidien. Il sait entendre leur savoir du dedans (Jung), ce qu’ils vivent dans la crypte profonde de leur cœur. Jésus est un « voyant » des profondeurs.

2021-C-Mt 15, 29-37 -mercredi première semaine AVENT- festin de miettes

En ouvrant cette saison de l’Avent, monte en moi cette parabole des invités aux noces. Tout est prêt, venez aux noces (Cf. Mt 24, 42-51). Mais les invités s'excusèrent. Nous devons de toutes nos forces nous arracher à cette exubérance d'activité et de multiplicité pour éviter en célébrant Noël d’entendre le reproche de Jésus : mon ami, comment es-tu entré ici sans l’habit de la vraie charité ?

2020-B- Lc 1, 57-66-mercredi 4e semaine AVENT- joie de l'effacement

Pourquoi entendons-nous ces jours-ci le récit de l’annonce faite à Marie et celle faite à Zacharie ? Une réponse spontanée surgit : pour nous ouvrir à la joie. Toute naissance est source d’émerveillement, de joie. Zacharie est tellement fou de joie d’entendre qu’il sera bientôt père d’un enfant qu’il en perdit la voix. Marie, tellement folle de joie, qu’elle s’est mise à courir l’annoncer à Élisabeth. Deux mouvements de joie : se taire parce que c’est inexprimable ; courir parce que la nouvelle est intenable.

2020-B-Lc 1, 5-25 - samedi 3e semaine AVENT- thérapie d'appréciation

Durant cette neuvaine de Noël débutée jeudi dernier, la liturgie est riche de textes, tous orientés pour nourrir notre attente d’une naissance qui a marqué l’histoire des croyants et des non-croyants; celle du Créateur qui se fait créature, enveloppée de langes et couchée dans une pauvre mangeoire (cf. Lc 2, 13-14). Béni soit celui qui vient visiter son peuple. Ce chant ouvre chaque matin la prière de l’Église. Il prend en ces jours préparatoires une connotation différente.

2020-B-Lc 7, 18b-23 - mercredi 3e semaine AVENT- que voyons-nous ?

Nous voyons que Jésus n’a pas répondu à la question de Jean qui s’interrogeait sur son identité. Il a plutôt réorienté son regard sur les signes qui attestaient son identité. Allez rapporter ce que vous avez vu et entendu. Et Luc énumère les signes de l’arrivée de la bonne nouvelle, longtemps attendue.
La réponse de Jésus déplace le regard de Jean. Jésus invite à voir non pas sa personne, mais son souci de rétablir la dignité de chaque humain. Il se dérobe à définir son identité comme il le fera durant toute sa vie publique. Modeste, effacé, Jésus ne se voit pas comme la bonne nouvelle ni comme le Messie longtemps attendu que Jean prêchait par son baptême de conversion.

2020-B-Mt 17, 10-13 - samedi 2e semaine AVENT- Élie n'est pas Jésus

Comment Jésus se percevait-il ? Avait-il conscience qu’il était fils de Dieu ? Et puis que signifie l’expression fils de Dieu ? Même les évangélistes ne répondent pas avec clarté à cette question. Il est certain que Jésus ne se voit pas comme le Messie attendu. Son comportement présente un Messie inattendu[1].

La référence à Élie est-elle une allusion, une référence, un simple parallèle, un rapprochement, une ressemblance, une identification ou simple comparaison ?[2] Il est certain que Jésus ne se voit pas comme Élie ni comme Jean-Baptiste.

2020-B-Mt 11, 28-30 -mercredi 2e semaine AVENT- Jésus, fardeau léger?

Venez à moi vous tous qui peinez. Le poids écrasant qu’imposent les chefs religieux sur le peuple inquiète Jésus. Jésus déplore leur rigidité, leur cléricalisme. Ce n’est pas la science de Dieu qui sauve. Ce ne sont pas nos convictions qui édifient les autres. La connaissance que tu as peut faire périr le faible (1 Cor 8,10).

La maladie casuistique et moralisatrice de ceux qui connaissent la doctrine et qui l’assènent brutalement aux autres est une situation écrasante et hypocrite aux yeux de Jésus. C’est le signe qu’ils n’ont pas vraiment éprouvé la miséricorde de Dieu dans leur vie.

2020-B-Mt 9, 35 – 10, 1.5a.6-8 - samedi 1ière semaine Avent- nouveau départ

Les évangélistes décrivent la mission que Jésus confie à ses disciples avec des images diverses. Ce matin, comme clé promotionnelle, Matthieu présente un jésus au visage de miséricorde, plein de soucis pour les gens. Jésus avait trois soucis majeurs : guérir les blessés de toutes sortes, nourrir autant les foules que les pauvres, promouvoir de bonnes relations entre humains.

2020-B- Mt 15, 29-37 - mercredi 1ière semaine Avent - praticiens de Dieu

Jésus guérit. Un fait historique incontestable. On rapporte plus de vingt-sept miracles de toute nature. Notre premier regard est d’ordre pathogénique. Il redonne santé physique, relationnelle. Un autre regard plus essentiel est nécessaire, il est de l’ordre, écrit Daniel Marguerat[1], salutogénétique. Ce regard dit toute la profondeur de l’incarnation de Jésus. Il vient nous sauver de nous-mêmes, disent les textes de ce temps de l’Avent. Nous montrer qu’il n’est pas amer envers nous, qu’il n’a existé de distanciation entre lui et nous. Dire salut aux exclus par le poids de la loi et du système social oppressif. Sa visitation atteste qu’il n’est que miséricorde, que salutogénétique.

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