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Pâques

2016-C-Jn 14, 6-16 -mardi 6e semaine pascale- reformater le chemin vers le Père

Il y a un mot qui me fait frémir à chaque fois que je l'entends. C'est le mot formaté. Pour moi, il résonne comme un processus irréversible pour tout effacer dans mon ordinateur, pour devoir le reprogrammer par la suite. Pour moi, formater mon ordinateur signifie donc recommencer un long travail de mise à jour.

Reformater, si c'était le chemin pour entendre l'Évangile. Reformater, si c'était le chemin pour connaître Jésus. Pour rajeunir nos images et conceptions de Jésus. Reformater, si c'était le chemin pour que Pâques soit autre chose que seulement un jour férié

2016-C-Jn 16, 23b-28 -samedi 6e semaine pascale- quoi demander ?

Quoi demander au Seigneur ? Que l’Évangile que nous proclamons soit vraiment l’Évangile de l'ouverture aux autres. De l'accueil des autres dans leur différence. Jésus n'a cessé de prodiguer en gestes et en paroles, par sa proximité avec les rejetés, par son attention aux blessés, une ouverture aux autres. Il a œuvré à la disparition des frontières. Jésus s'est fait le promoteur d'un mot qui aujourd'hui est sur toutes les tribunes : ouverture

2016-C-Jn 17 1-11a -mardi 7e semaine pascale- accueillir, mais comment ?

Qu'ils soient un. Dit autrement, Jésus nous veut experts en communion. Selon la définition du dictionnaire, l'expert est celui qui a une grande habileté, un grand savoir-faire dans une discipline. C'est une personne compétente, avertie, expérimentée qui maîtrise parfaitement son sujet. Elle sait de quoi elle parle et, habituellement, peut assez facilement partager son savoir avec d'autres.

2016-C-Jn 15, 9-17 -samedi 7e semaine pascale- être coloc avec Jésus

En ouvrant son évangile, Jean et André posent une question à Jésus : Maître, où demeures-tu? (Jn 1, 38). Jean voulait savoir concrètement comment faire pour être proche de lui, pour rester avec lui, habiter, demeurer avec Lui. Sa demande était très terre à terre. Jean aimait regarder Jésus. Il désirait demeurer avec Jésus.

2016-C-Jn 20, 11-18- mardi octave de Pâques - avons-nous un visage de ressuscité ?

Dans la dernière heure du vendredi, sur la Croix, Jésus s'est occupé de la douleur et de l'angoisse du larron. Dans la première heure de la Pâque, il s'occupe de la douleur et de l'amour de Marie-Madeleine. Jésus ressuscité continue ainsi de donner vie aux blessés, aux gens tristes et malheureux.

2016-c-Mc 16, 9-15 -samedi octave de Pâques-urgence de «désimaniger» Pâques.

Aucun langage, aucune représentation ne peut dire Pâques. Devant ce qui arrive à Jésus, nous ne pouvons que balbutier des paroles qui surgissent de notre être profond. De notre expérience de Dieu. Pour dire Pâques, un devoir de «désimagination» s'impose pour citer un penseur chrétien, un grand spirituel, contesté de son vivant, maître Eckhart.

2016-C-Jn 3, 7-15- mardi 2e semaine pascale - Nicodème et nous ?

Vous voulez voir un croyant ambigu. Vous voulez voir quelqu'un qui n’est ni chaud ni froid. Vous voulez voir à quoi ressemble quelqu'un qui n'est pas capable de se brancher. Regardez Nicodème. Il voulait suivre Jésus chez qui il soupçonnait une belle profondeur de sens, mais il ne souhaitait pas s'éloigner de son titre de membre du Sanhédrin. Son cœur brûlait pour Jésus, mais demeurait attaché à l'héritage culturel qui était le sien.

2016-C-Jn 6, 16-21- samedi 2e semaine de Pâques- théophanie de solidarité

Vous avez observé depuis le début de ce temps pascal, c'est un détail important, que dans toutes les apparitions de Jésus, les évangélistes mentionnent la peur des disciples suivie d'un appel à ne pas craindre. La théophanie de Jésus sur la mer agitée s'inscrit dans ce même mouvement : peur d'un fantôme (Mc 6, 49) suivi d'une parole rassurante : c'est moi, soyez sans crainte. Cette même déclaration en rejoint une autre : que votre cœur ne se trouble pas (Jn 14, 27). Chaque théophanie, a-t-on écrit, est une monstration. Dieu se montre. Dieu se donne à voir.

2015-B-Jn 16, 23b-28 - samedi 6e semaine de Pâques- un départ qui en dit long sur nous

Quand je prie ce passage de Jean, monte en moi ce geste de Pierre et de Jean qui, à l'entrée de la Belle Porte, relève au Nom de Jésus un infirme leur tendant la main pour subvenir à ses besoins. Sachez-le bien, c’est par le Nom de Jésus, le Nazaréen, que cet homme se trouve là, devant vous, guéri… Son Nom, donné aux hommes, est le seul qui puisse nous sauver (Ac 4, 10. 12). Ce geste au Nom de Jésus, pourtant empreint de compassion, a tellement soulevé de réactions que les autorités religieuses leur interdirent de le prononcer à nouveau.

2015-B- Jn 17, 1-11- mardi 7e semaine de Pâques- que ma gloire soit en eux

Aujourd'hui, c'est l'évangile de la prière de Jésus. Avant de quitter ce monde pour aller au Père, Jésus embrasse du regard toute sa vie, et la résume en quatre phrases : Père, je t’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donné à faire, j’ai manifesté ton nom aux hommes que tu m’as donnés, je leur ai donné les paroles que tu m’as données. Jésus se réjouit d'avoir «accompli» l'œuvre que son Père lui a confié : annoncer la Bonne Nouvelle, celle de nous dire combien nous sommes précieux à ses yeux. Je suis toujours ému quand je lis ce chapitre 17 de Jean.

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