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Pâques

2016-C-Jn 6, 16-21- samedi 2e semaine de Pâques- théophanie de solidarité

Vous avez observé depuis le début de ce temps pascal, c'est un détail important, que dans toutes les apparitions de Jésus, les évangélistes mentionnent la peur des disciples suivie d'un appel à ne pas craindre. La théophanie de Jésus sur la mer agitée s'inscrit dans ce même mouvement : peur d'un fantôme (Mc 6, 49) suivi d'une parole rassurante : c'est moi, soyez sans crainte. Cette même déclaration en rejoint une autre : que votre cœur ne se trouble pas (Jn 14, 27). Chaque théophanie, a-t-on écrit, est une monstration. Dieu se montre. Dieu se donne à voir.

2015-B- Jn 17, 1-11- mardi 7e semaine de Pâques- que ma gloire soit en eux

Aujourd'hui, c'est l'évangile de la prière de Jésus. Avant de quitter ce monde pour aller au Père, Jésus embrasse du regard toute sa vie, et la résume en quatre phrases : Père, je t’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donné à faire, j’ai manifesté ton nom aux hommes que tu m’as donnés, je leur ai donné les paroles que tu m’as données. Jésus se réjouit d'avoir «accompli» l'œuvre que son Père lui a confié : annoncer la Bonne Nouvelle, celle de nous dire combien nous sommes précieux à ses yeux. Je suis toujours ému quand je lis ce chapitre 17 de Jean.

2015-B-Jn 21, 20-25 samedi 7e semaine de Pâques- Jean, le disciple qui ne mourra pas

En présentant son commentaire sur l'Évangile, pour que vous croyiez, l'auteur, le Père Robert Mercier p.s.s. que vous connaissez bien, disait : saint Jean aurait dû écrire davantage. Oui, il aurait dû écrire davantage car la joie intérieure que m’a procurée ce contact prolongé, répété avec cette école johannique m’a fait désirer d’y appartenir. En conclusion de ce temps pascal, ce temps prolongé avec cet auteur johannique nous a-t-il donné la joie de parvenir comme lui [Jean], à une connaissance intime et personnelle avec Jésus ?

2015-B-Jn 16, 23b-28 - samedi 6e semaine de Pâques- un départ qui en dit long sur nous

Quand je prie ce passage de Jean, monte en moi ce geste de Pierre et de Jean qui, à l'entrée de la Belle Porte, relève au Nom de Jésus un infirme leur tendant la main pour subvenir à ses besoins. Sachez-le bien, c’est par le Nom de Jésus, le Nazaréen, que cet homme se trouve là, devant vous, guéri… Son Nom, donné aux hommes, est le seul qui puisse nous sauver (Ac 4, 10. 12). Ce geste au Nom de Jésus, pourtant empreint de compassion, a tellement soulevé de réactions que les autorités religieuses leur interdirent de le prononcer à nouveau.

2015-B-Jn 3, 7-15- mardi 2e semaine pascale - Nicodème ou une bonne conversation théologique

Qui n'aime pas Nicodème ? Il ressemble tellement à chacun d'entre nous. À nos états d'âme. Son comportement est une belle photographie de ce que nous sommes. De notre culture aussi. Nicodème est un croyant ambigu. Il connaît les Écritures. Il n'est pas indifférent aux échos, qui lui viennent de la Samarie, de la Galilée, au sujet de Jésus. Il se sent intérieurement interpellé. Homme de science et chercheur de Dieu qu'il est, l'itinéraire de Jésus, un maître pour le citer, par ses gestes et ses paroles pas comme les autres (cf. Jn 7, 46), le fascine. Personne ne peut faire les signes que tu fais si Dieu n'est pas avec lui (Jn 3, 2).

2015-B-Jn 6, 30-35- mardi 3e semaine pascale- Pain pascal

Je suis la Résurrection et la vie (Jn 11, 25). Je suis le Pain de vie (Jn 6, 34). Ces sont des paroles qui expriment notre immortalité en Dieu. Nous sommes faits pour une vie éternelle. Ce sont des paroles-invitation à changer de perspective. À ne plus s'attacher à des bagatelles, à ces riens qui nous occupent sans pour autant nous combler, mais qui pourtant nous remplissent l'esprit du matin au soir.

2015-B-Mc 16, 15-20-samedi 3e semaine pascale- Marc, le reporter de Jésus

Avant de rédiger son évangile vers les années 65, Marc, écrivait saint Iréné au Ier siècle, en avait une connaissance parfaite. L'Esprit de Dieu l'avait revêtu de la force d'en-haut (Lc 24, 49) pour que son évangile devienne pilier et soutien de notre foi (1 Tm 3, 15). Ce qu'il écrit est plus qu'un document historique, le premier, sur les faits et gestes de Jésus. Son évangile est sa profession de foi, son chemin de perfection qu'il nous a légué.

2015-B-Jn.14, 7-14- samedi 4e semaine de Pâques - Qu'a donc Jésus de plus que les autres ?

Dans son livre Jésus de Nazareth, le pape Benoit se demandait ce que Jésus nous avait apporté. Son successeur répond dans sa bulle ouvrant l'année de la miséricorde, Jésus nous a apporté le visage de la miséricorde du Père. Jésus nous a apporté Dieu. C'est cela que vient d'affirmer saint Jean. Qui me voit, voit le Père (Jn 14, 9). Voit celui qui m'a envoyé (Jn 12, 45).

2015-B-Jn 14, 27-31- mardi 5e semaine de Pâques - Jésus partout présent

Il nous arrive souvent de comprendre après coup ce que nous vivons. Sur le moment, les situations nous semblent douloureuses, pénibles. On ne comprend pas ce qui arrive. Ce qui nous arrive. Sur le champ, nous ne voyons rien. Ne comprenons rien. Nous ne voyons pas le pourquoi des choses et où tout cela nous mènera. Puis sans préavis, tout s'éclaircie tout-à-coup. Nous comprenons souvent quand tout est fini et alors nous nous surprenons à dire : c'était pour le mieux ou comment se fait-il que nous n’avons pas vu ça avant ?

2015-B-Jn 10,22-30- mardi 4e semaine de Pâques- reconnaître sa Voix

Nous connaissons bien la réponse du «jardinier» qui au matin de Pâques, interpellait Marie-Madeleine de ce nom commun «femme». Femme pourquoi pleures-tu (Jn 20, 12) ? Nous connaissons bien aussi la réplique de Marie-Madeleine à ce «jardinier» : si c'est toi qui l'as emporté. Elle parle de «lui» sans prononcer son nom tant sa douleur était inexprimable.

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