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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année b

2006-B : Dimanche 21e semaine ordinaire Jn 6- 60-69 Manger Jésus

Dans quelques instants nous allons communier au Corps du Christ. Lequel d'entre nous va se scandaliser en recevant ce sacrement, comme se sont scandalisés les auditeurs de Jésus lorsqu'il leur dit qu'il fallait manger sa chair ?Saint Jean précise que « beaucoup de ses disciples qui avaient entendu s’écrièrent : ce qu’il dit là est intolérable, on ne peut pas continuer à l’écouter ». Au terme de son chapitre 6, Jean tient un langage très dur.

2006-B - Dimanche 19e semaine ordinaire -Jn 6, 41-51 : Une saveur à partager

« Je suis le pain vivant descendu du ciel ». Ces paroles furent prononcées par Jésus à la synagogue de Capharnaüm. Elles étaient d'une audace suprême. Elles le demeurent encore aujourd'hui.

L'évangéliste rapporte les réactions, récriminations de l'assistance. Qui peut descendre du ciel? Comment peut-il se prendre pour le pain de Vie? Nous connaissons ses parents. Audace suprême. Jésus ne s'embarrasse pas de précautions élémentaires. Il veut éveiller à autre chose : Il déclare qu'il est Vie, Pain de Vie.

2006-B-Dimanche 17e semaine ordinaire - Jn 6, 1-15 mystère de la démesure

Une question « où acheter du pain ? ». Une réponse « pour le mettre à l’épreuve ». L’épreuve dont il s’agit, est celle de la démesure. Dans la 1ière lecture, Élisée, « homme de Dieu » s’est retrouvé lui aussi en face de la démesure : « 20 pains d’orge + du grain frais dans un sac » pour nourrir 100 personnes. L’évangile va beaucoup plus loin dans l’invraisemblable «cinq pains d’orges et deux poissons pour nourrir 5 milles personnes, mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ? »

2006 -B- Jn 14, 1-6- Funérailles de maman-

Comme les disciples au matin de Pâques, nous nous retrouvons maintenant non devant une tombe de mort mais une tombe qui cache selon la belle expression d’un Père de l’Église « une espèce de vie nouvelle ». Entendons Jésus nous dire : « celui qui croit en moi ne mourra jamais ». « Si le grain de blé ne meurt ».

Je nous invite à projeter sur cette vie qui s’achève –dans les très beaux mots de Simone Weil – " un regard qui sauve" parce que" ce qui se voit est provisoire mais ce qui ne se voit pas est éternel" (2 Cor4,18) « L'essentiel est invisible » écrivait le petit prince. Et le renard ajoute : « les hommes ont oublié cette vérité. Mais toi, tu ne dois pas l'oublier ».

2006-B- Dimanche 15e ordinaire -Mc 6, 30-34 n'emportez rien mais emportez-Le

Venez à l’écart. Reposez-vous un peu. ».
Pour bien faire comprendre combien il est nécessaire d’accorder du repos aux disciples qui revenaient de « leur première mission », pour bien faire comprendre qu’un pause désert leur était incontournable pour leur éviter d’être « des misérables bergers », Marc poursuit en disant : « de fait, les arrivants et les partants étaient si nombreux qu’on n’avait même pas le temps de manger ».

2006-B : Dimanche 14e semaine ordinaire- Mc 6, 1-6 -J'ai peur de ne pas voir Jésus qui passe

Toute la liturgie de ce jour se construit autour des difficultés qu’attendent les messages de Dieu, les Prophètes de tous les temps : Hier, c’était Ézéchiel qui entendit la voix de Dieu lui dire : « Fils d’homme, te t’envoie vers ce peuple de rebelles. Ces fils ont le visage dur et le coeur obstiné ». Le texte ajoute « qu’ils écoutent ou qu’ils refusent, ils sauront qu’un prophète s’est levé » (1er lect).

2006 -B : Mtt 5, 27-32 Vendredi 10e semaine ordinaire- qui est le chrétien ?

« Qui est chrétien ? » La question a été posée en 1965 à la fin du concile par un jeune théologien Balthasar. Elle a fait beaucoup de vagues tant elle semblait évidente dans la société d’alors. Aujourd’hui, dans notre société postmoderne, postchrétienne, la question à nous poser n’est plus « qui est chrétien » mais bien « qui est le chrétien ». Tout en nous offrant ce matin la grâce de nous reposer cette question, Matthieu dans l’Évangile que nous venons d’entendre, nous offre des pistes pour y répondre aussi.

2006-B -Ascension- Mc, 16, 15- 20 : que ma renommée vous accompagne

« Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création » En m’adressant à vous en ce matin de l’Ascension, en rompant pour vous dans cette homélie, selon la belle expression d’Origène, un Père de l’Église, la « lettre de l’Écriture » que je viens de proclamer, je fais de ma parole humaine, un sacrement de sa Parole. J’actualise le Pain de sa Parole. Ce mystère de dire Jésus est grand. Il présuppose beaucoup de temps consacré à le Regarder, un long travail de contemplation pour Le laisser naître en nous.

2006-B-Jn 19, 31-37- Sacré-coeur -

Pour comprendre quelle est la largeur, la longueur, la hauteur, la profondeur qui se lit dans ce cœur ouvert, il faut lever les yeux vers celui que nous avons transpercé. « Contemple, homme sauvé, celui qui pour toi est attaché à la Croix, sois comme la colombe qui pose son nid tout au fond de l’ouverture(Jer 48,28), et là comme un passereau qui a trouvé sa demeure (Ps 83,4), tu ne cesseras de veiller » (saint Bonaventure).

2006-B- Jn 14, 1-6 - Vendredi 4e semaine Pâques - "Lève toi, paresseux ! Le chemin est venu jusqu'à toi."

C’est un grand bien que la Vie, que la Vérité mais où en est le chemin qui nous y conduit ? Avant de nous dire où aller, Jésus, pédagogue, nous dit par où passer : Je suis le chemin qui mène à la Vérité, à la Vie. Commentant cette page de Jean, Augustin ajoute : "Lève toi, paresseux ! Le chemin est venu jusqu'à toi." Des mots à contempler, à recevoir : « Lève-toi, le chemin est venu jusqu’à toi ».

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