2006 -B- Jn 14, 1-6- Funérailles de maman-
Comme les disciples au matin de Pâques, nous nous retrouvons maintenant non devant une tombe de mort mais une tombe qui cache selon la belle expression d’un Père de l’Église « une espèce de vie nouvelle ». Entendons Jésus nous dire : « celui qui croit en moi ne mourra jamais ». « Si le grain de blé ne meurt ».
Je nous invite à projeter sur cette vie qui s’achève –dans les très beaux mots de Simone Weil – " un regard qui sauve" parce que" ce qui se voit est provisoire mais ce qui ne se voit pas est éternel" (2 Cor4,18) « L'essentiel est invisible » écrivait le petit prince. Et le renard ajoute : « les hommes ont oublié cette vérité. Mais toi, tu ne dois pas l'oublier ».