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Année b

2006-B- Lc 12, 54-59- Vendredi 29e semaine ordinaire - se donner un regard « sauveur »

Pour scruter l’Avenir, l’insondable mystère de l’Avenir au-delà « des nuages qui montent au couchant », il faut « être transformé en Jésus-Christ (Élisabeth de la Trinité) ». Il faut passer nos vies à « nous faire enseignable », à l’Écouter jusqu’à nous « revêtir de Lui-même ». Si nous voulons que nos regards sur cet Avenir, sur l’Avenir de notre Église qui vit des heures de grands bouleversements, nous en fassent discerner toute la beauté, ils doivent devenir plus divin qu’humain.

2006- B: Dimanche 25e semaine ordinaire - Mc 9, 30-37 Descendre pour monter

Jésus est humain. Il connaît et comprend nos comportements. Nous sommes ce matin devant l’un de ces comportements humains qui nous caractérisent tous et toutes. Qui n’arriverait pas des heures à l’avance pour avoir les meilleures places à une audience papale ? Un chanteur « idole » offre un concert d’un soir. Des gens passent la nuit dehors pour obtenir les meilleurs billets

2006- B- Lc 12,1-7-Vendredi 28e semaine ordinaire - ne craint pas

« Ne craignez pas » Comment est-ce possible, de vivre sans crainte, sans méfiance ? Pour y répondre monte en moi cette parole de l’ange à Marie qui ouvre votre journée monastique « tu as trouvé grâce auprès du Seigneur (Lc1, 30) ». Il est difficilement possible de vivre sans crainte à moins d’établir une solide relation avec Dieu, relation faîte de cette conscience vive d’être habités par Lui. Il est difficilement possible de vivre sans peur - un sentiment paralysant - « sans que l’Esprit de Dieu fasse en nous son habitation et sa demeure » (Lettre aux Fidèles), sans quand « nous avons reçu la marque de l’Esprit Saint » (Ep 1, 13) ou que nos vies pour citer François, sont sous l’emprise du « ministre général qu’est l’Esprit ».

2006-B-Lc 8, 4-15- samedi 24e semaine ordinaire - séduit par les semailles et non par la récolte

Que le Christ nous aide ce matin à accueillir cette Parole semée en nous avec un cœur avide et assoiffé! La vision de Paul s’applique à nous : «Ce qui est premier en nous, c’est l’humain et ensuite seulement le spirituel » (1re lecture). Nous sommes à l’image de l’humain pétri de la terre. Nous portons un « poids d’être ». Nous sommes aussi à l’image de Celui qui vient du Ciel. Nous désirons amasser dans le grenier de nos cœurs le trésor «semé» par le Semeur Jésus. Le matériel nous attire. La Parole de Dieu aussi.

2006-B- Jn 14, 1-16-Funérailles personne de 88 ans- tout est accompli

« Tout est accompli ». Ces derniers mots de Jésus prononcés sur la croix, je les fais miens pour exprimer l’heure du grand sens, l’heure de l’accomplissement de toute vie. Devant nos yeux, une vie accomplie. «Tout est accompli ». Laurette a atteint le but de sa vie. Elle entend le Seigneur Dieu lui dire comme dans la parabole des invités au banquet : « entre dans la joie de ton maître ». Sa vie toute entière porte la signature de ces mots de l’apôtre Paul à Timothée « j’ai combattu le bon combat, j’ai achevé ma course, j’ai gardé confiance en Dieu. Maintenant voici qu’est préparé pour moi la couronne de gloire que le Seigneur offre à tous ceux qui ont attendu sa Venue dans la gloire (2 Tm 4, 7-8).»

2006- B- Lc 8, 1-3-Vendredi 24e semaine ordinaire -1-cor 15,12-20 des femmes suivaient Jésus

Luc ce matin, bouleverse notre imaginaire qui nous fait voir Jésus accompagné sur les routes par des hommes disciples. Des femmes aussi le suivaient. Au-delà de l’amour qui animait Jésus, au-delà de sa miséricorde qui pardonne, au-delà de sa compassion qui guérit et relève, Luc confirme que Jésus est venu mettre de la « rédemption » dans nos vies. Dans la société. Pour bien manifester que dans sa personne même, Il était « vie nouvelle », « humanité » nouvelle, « société » au comportement nouveau, Jésus n’a pas craint de transgresser la loi

2006 -B- Jn 14,1-6- Funérailles dame de 86 ans-

À l’heure où la mort est devenu un « fait divers », un phénomène banal presqu’un « divertissement » quotidien que nous rapporte les « nouvelles », nous sommes ici pour célébrer « l’heure du grand sens de la vie ». À l’heure où plusieurs autour de nous et peut-être en sommes-nous, vivent leur vie comme un voyage « no-where », Jacline a vécu la sienne en sachant où elle irait demeurer. Elle a donné à sa vie une direction pascale. Elle savait que « la mort ne rompt pas la beauté de la vie. Elle l’a perfectionne ». (Tolstoï)

2006 -B - Funérailles dame agée Jn 14, 1-6-des heures de grand sens

A l’heure où la mort est devenu le divertissement que nous offrent nos bulletins d’information; à l’heure où ce divertissement ne soulève que peu de passion tant il est perçu comme un mirage sur le point de disparaître à nouveau, nous devons « relever la tête », retrouver la dimension perdue d’accomplissement qu’elle représente. Il nous faut projeter sur ce dernier rendez-vous avec notre sœur Annette des yeux de Pâques, des yeux capables de voir dans la mort la vie, capables de voir que le visible de cette tombe laisse entrevoir l’invisible, capables de voir que le dehors pousse au-dedans. Nous sommes ici pour répondre à l’invitation qu’elle nous lance de vivre avec elle « des heures de grand sens.»

2006- B - Mc 12, 35-37 -Vendredi 9e semaine ordinaire - Difficile à vivre ?

« Tous ceux qui veulent vivre en hommes religieux dans le Christ Jésus subissent la persécution ». Dans cet écrit pastoral, saint Paul exprime à Timothée, « mon fils bien-aimé » que le chemin de la foi est difficile. Il sera toujours signe de contradiction. « Mais toi, tu dois en rester à ce qu’on t’a enseigné ». Difficile de vivre « cette vocation sainte », difficile de vivre « en hommes religieux » parce que cela nous configure à la « précarité de Dieu » pour citer une belle expression d’Adolphe Gesché. Difficile d’adopter cette mystique de la précarité «en faisant resplendir la vie par l’Évangile.» que François et Madame Claire ont compris jusqu’à la perfection.

2006-B-Jn 15, 1-6-Marie Rose Durocher-

Cette fête aujourd’hui est celle de notre propre histoire. Elle est d’autant plus significative qu’elle nous est la plus proche. Cette fête est nôtre, car c’est la fête de l’une de notre race. C’est de nous qu’il s’agit. Cette femme d’ici nous montre ce qu’est une vie greffée sur le Christ, ce point où passe à chaque instant l’Esprit vivifiant de Jésus.

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