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2009-B-Jn 14 21-26- Lundi 5e semaine Pâques - si quelqu’un m’aime

Année B : Lundi 5e semaine de Pâques (litbp05L.09)
Jn 14 21-26 si quelqu’un m’aime  
 
«  Si quelqu’un m’aime, le Père et moi nous viendrons en lui et nous ferons chez lui notre demeure ».  Si quelqu’un garde, possède, porte l’Évangile dans son cœur, sur ses lèvres, dans ses oreilles, dans ses yeux, dans ses mains, dans tous ses membres alors mon Père et moi nous viendrons faire en lui notre demeure. Cette Bonne nouvelle a fait dégringoler Zachée de son arbre (Lc19, 1-10). 

Nous pouvons nous émerveiller d’entendre cela mais l’émerveillement passé, nous retournons à nos occupations sans plus. Nous pouvons aussi cette recevoir cette page comme une invitation à accueillir le Paraclet  à qui le Père donne mission de nous faire souvenir de tout ce qu’il a dit (Jn14, 26). Ce que Jésus nous a dit, a dit à Zachée, l’Esprit saint nous le redit (Jn16, 14). Cette page est invitation à entrer dans l’intériorité du mystère d’un Dieu qui a pour demeure nos personnes. Le mystère de la demeurance de Dieu en nous est un miracle d’intériorité.   Pour accueillir ce miracle d’intériorité, il faut nous ouvrir à l’intelligence des Écritures qui nous est impossible sans le Défenseur, l’Esprit saint dont la présence nous est donnée à voir comme en filigrane dans tous les textes en ces jours qui précèdent la Pentecôte.  .

Depuis le matin de Pâques, Jésus ne peut vivre qu’à l’intérieur de nous. Depuis le matin de ce jour de joie, Jésus vit une telle « aimantation », une telle attirance  à notre égard, qu’il s’empresse au moindre petit désir de notre part, au moindre signe de notre amour de faire en nous sa demeure. C’est à nous demander à entendre cette page de Jean si nous savons profiter de cette invitation à voir Dieu demeurer en nous.

Nous ne vivons pas toutes ce miracle pascal de l’intimité du Père, de Jésus et de l’Esprit  en nous de la même manière. Nous ne vivons pas cette intimité à l’état de perfection … comme Mère Marie Rose, comme une Marie de l’Incarnation mais nous sommes toutes appelées à désirer chaque jour progresser sur ce chemin. Cette page n’est pas pour les autres. Ne résistons pas à la beauté des paroles de l’Évangile de ce matin. Si quelqu’un m’aime, je me manifesterai à lui, … il restera dans ma Parole… nous viendrons, nous irons demeurer auprès de lui.

Mais comment est-ce possible ? Et les prochains jours nous en donnera la réponse : en nous ouvrant au travail de l’Esprit de Dieu en nous. En laissant travailler l’Esprit de Dieu en nous jusqu’à ce que nous devenions  comme Marie pétrie de l’Esprit saint.  Notons simplement que Marie fut étonnée de se savoir pétrie de l’Esprit saint. 

À une question posée par une catéchète qui demandait aux enfants : que fait l’esprit saint quand Il vient en nous ?  un enfant lui répondit  «  Madame, il fait ce qu’Il peut ». Quelle belle réponse ! L’enfant avait compris tout le mystère d’un Dieu qui respecte notre désir de le tenir à l’extérieur de nous alors qu’il veut habiter en nous. Dans nos vies, Dieu, en Jésus et par l’Esprit, « fait ce qu’Il peut » parce qu’il se heurte aux résistances que nous mettons à son action, à sa présence en nous.

Comme l’exprimait Benoît XV1 aux membres du « chapitre de Nattes » soulignant le 800e centenaire de la mort de François, soyez des témoins de la beauté de Dieu et j’ajoute qui désire demeurer en nous. Cette beauté là, François l’a chanté en s’adressant au Dieu Très-Haut Tu es beauté. Soyons des témoins de la beauté d’une vie « réformée » en demeure de Dieu, « réformée » en Évangile de Dieu. C’est nous qui sommes la maison que Dieu veut restaurer par sa présence. Saintes femmes, ne résistons pas à l’Esprit saint (AA7, 51), à son œuvre de transformer nos personnes en demeure de Dieu. Laissons-Le faire ce qu’il veut et non ce qu’il peut en nous.

À votre contemplation : Si quelqu’un m’aime. En demeurant en nous, Jésus évangélise notre amour.  Nous laisser évangéliser par ce Dieu qui habite nos cœurs, voilà le beau fruit dont parlait l’évangile hier : Celui qui demeure en moi et en qui je demeure.  Que l’Esprit saint nous fasse saisir que Dieu peut déjà  nous faire goûter à la joie du Ciel en demeurant en nous. AMEN

 

 

Évangile: 
Année: 
Pérode: 
Date: 
Vendredi, 1 mai, 2009

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