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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année b

2009-B- Dimanche 15e semaine ordinaire -Mc 6, 7-13- deux par deux

C’est deux par deux que nous sommes envoyés montrer qu’Il nous a choisis pour que nous soyons saints et irréprochables, (qu’) Il nous a destinés à devenir des fils par Jésus, (qu’) Il nous a remplis de sagesse et d’intelligence en nous dévoilant le mystère de sa volonté (Ep1, 3-5). Deux par deux pour montrer comme Paul l’exprime aux Corinthiens, que nous sommes le temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en nous (1 Cor3, 16). Deux par deux, une manière d’agir parce que celui qui n’aime pas l’autre ne peut prétendre être envoyé pour dire, annoncer Dieu.

2009-B-Mtt 9, 9-13- Lundi 25e semaine ordinaire -appel de Matthieu

Il y autour de nous des Vincent Lacroix, des Robert Murdoff, des Earl Jones. Personne ne songerait actuellement à les embaucher tant leur réputation n’est pas très enviable. Quand nous réalisons que Lévi avait la même réputation, une question surgit : pourquoi débuter une entreprise pastorale avec des collaborateurs si peu enviables? Pourquoi choisir des personnes au curriculum vitae peu envoûtant pour annoncer le commencement de la Bonne Nouvelle?

2009-B- Lc 18, 1,5-10 -Vendredi 26e semaine ordinaire-devenir comme des enfants

Si nous n’entendons pas le message de l’Évangile de ce soir, c’est que nous sommes vraiment sourds. Depuis trois semaines, la liturgie nous a présenté trois versions différentes de cet évangile. Celle de Luc, de Marc, de Matthieu hier en la fête de la petite Thérèse. La question demeure toujours ouverte : qui est le plus grand? Nos oreilles n’ont jamais fini d’entendre dit l’Ecclésiaste (1, 8). Notre vie chrétienne est une réussite quand nous pratiquons ce que nous entendons.

2009- B : Mc 7, 1-7- Dimanche 22e semaine ordinaire- Une nouvelle religion ?

Tout vient du cœur, non pas du cœur sentimental mais du cœur « biblique », centre intime et inviolable de toute personne. C'est dans le cœur qu'est le trésor, la source, l'orientation de toute vie. C’est par des décisions sorties de nos cœurs que se vivent entre nous des scènes indescriptibles de beauté humaine ou que naissent des ruptures et des blessures sans fond. Nous venons d’entendre Jésus nous dire : C’est du dedans, du cœur de l’homme que sortent les pensées perverses.

2009-B- Mc 12, 35-37 -Vendredi 10e semaine ordinaire- Son nom est Seigneur

Sois attentif au mystère de Dieu demande saint Ambroise qui ajoute que Jésus est né à la fois serviteur et Seigneur. Jésus nous l’entendrons redire dans la fête de la Trinité est l’Incréé, l’Égal du Père, le commencement sans commencement. Il est aussi né de Marie. Il est devenu serviteur pour œuvrer à l’œuvre du Père, pour nous manifester que Dieu est riche en miséricorde (Ep 2,3). Il s’est fait Seigneur. David lui-même le nomme Seigneur (Mc 12,36), lui qui de condition divine n’a pas revendiqué d’être traité à l’égal de Dieu. Il s’est dépouillé et a goûté la mort (He2,9).

2009 - B- Lc 10, 25-37-Lundi 27e semaine ordinaire- qui est mon procahin

Il y a en nous un quelque chose que nous pouvons à peine ou pas contrôler : ce quelque chose, ce sont nos premières impressions. Elles nous collent à la peau à la perfection. Ce quelque chose fait que nous avons finalement peu de « prochains » tant l’un nous semble peu sympathique, l’autre indifférent ou encore un dangereux kamikaze. Ce quelque chose fait qu’il nous est difficile, voire impossible de vivre à la perfection d’aimer tout le monde.

2009-B -Dimanche 20e semaine ordinaire -Jn 6, 51-58 Folie ou sagesse ?

Qui est chrétien ? La question a été posée en 1965 par un jeune théologien Balthasar. Elle avait provoquée de vives réactions. Aujourd’hui la question à nous poser n’est plus qui est chrétien mais bien qui est le chrétien ? Au 2e siècle, l’auteur de l’épître à Diognète répondait : les chrétiens ne se distinguent des autres ni par un pays, ni par une façon de parler, ni par une manière de s'habiller.

2009 -B- Lc 10- 1-9-Timothée et Tite -

Nous le savons et nous devons le croire, Dieu a mis ce monde entre nos mains. Ce n’est pas le monde, ce n’est pas l’Histoire, qui doit nous sauver. Mais c’est nous qui devons évangéliser le monde.

Qui est-ce qui nous envoie ? Dieu lui-même. Nous devons y croire. C’est dans la mesure où nous y croyons que nos limites personnelles cessent d’être des obstacles à l’Évangile, qu’elles deviennent des instruments (Ac9, 15) de choix pour aller sur les routes du monde. Dieu a voulu choisir des gens limités, remplis d’indigence pour les envoyer deux par deux afin qu’ils s’encouragent, se soutiennent et surtout pour qu’ils vivent entre eux l’Évangile qu’ils annoncent.

2009-B- Jn 3, 13-17 -Croix glorieuse -

Ce matin, je voudrais vous confier un trésor, trésor qui est au centre de l’Évangile, trésor dont plusieurs portent au cou, qui n’est ni ornement ni bijou, mais symbole précieux de notre foi, signe de ralliement au Christ, trésor dont Paul en parle comme un langage de folie pour ceux qui vont à leur perte et de puissance de Dieu pour ceux qui vont vers le salut (1 Cor 1, 18) : la Croix, ce livre le plus savant que l’on puisse lire (Curé d’Ars).

2009-B : Dimanche 19e semaine ordinaire -Jn 6, 41-51 se nourrir du Christ pour le nourrir

À l’heure des accommodements raisonnables, il est plutôt déraisonnable d’entendre affirmer dans l’évangile : Le pain que je donnerai, c’est ma chair. Déraisonnable de nous savoir devant une table somptueuse dit saint Augustin où l’on mange le maître du banquet lui-même. Déraisonnable parce que personne ne nourrit ses invités avec lui-même : et pourtant, c’est ce que fait le Christ Seigneur.

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