Vous êtes ici

Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Ordinaire

2005-A- Vendredi 3e semaine ordinaire- Mc 4, 26-34 -du grain qui pousse tout seul

Femmes contemplatives, qui êtes-vous ? Je réponds pour vous mais non à votre place : des grains de blé. Cette identité ne doit jamais être perdue. Elle est source de vie. De votre vie. Source qui fait vivre. Ce dont notre monde a besoin, ce n'est pas d'abord de théologiens, d' innovateurs de nouvelles technologies mais des grains de blé.

2005-A Mc 2, 1-12-Vendredi 1e semaine ordinaire- faire voir plus "rien de pareil "

Il a plu a Dieu de nous faire connaître le mystère de sa volonté. De nous faire connaître que nous avons accès au Père, que nous pouvons devenir éternel disait une préface de NOEL, participants de sa déité. Il a plu a Dieu de nous faire " entrer dans le lieu de son repos " et ajoute l'épître aux Hébreux " cette promesse demeure.. pour ceux qui la reçoivent avec foi " . Tout est dit. Pour entendre cette parole-promesse, cette parole-repos, pour que nos yeux soient capables " de ne rien voir de pareil " , il nous faut être "porté" vers Dieu par des hommes et femmes de foi. " Voyant leur foi " . Il s'agit de la foi des porteurs et non celle du paralysé. Personne ne va à Dieu tout seul.

2005- A- Vendredi 2e semaine ordinaire -Mc 3, 13-19 appel à l'enfouissement- les douze

Quelle ineffable et incompréhensible page que cet appel de Jésus ! Elle l'était hier. Elle le demeure aujourd'hui. Quelle joie inexprimable de s'entendre inviter à " gravir la montagne" , à devenir "instrument de choix" (Ac9, 15) pour faire connaître Jésus. ! Cet appel continue la logique de l'Incarnation. "Le Verbe s'est fait chair" . Mais pour annoncer à tous les âges son Royaume, le Verbe de Dieu y associe des hommes et des femmes. Ce sont des "invités", des "appelés" à devenir "pêcheurs d'homme", bâtisseurs d'une Alliance nouvelle (1 ière lect. Héb.8, 6-13) d'une Terre éclatant en feu de Joie.

2004-C- Lc 14, 1-6-Vendredi 30e semaine ordinaire - repas chez un pharisien guérison un jour du sabbat

Le plus beau titre de Jésus est celui, à mon sens, de Prince de la Paix. Mais ce Prince de la paix se transforme souvent en prince de la guerre tant il soulève tout sur son passage. Il est plutôt perçu dans ses gestes comme diabolique. Il apporte la "division".

Jésus un homme de paix ou homme de division ? Partout où il passe, Jésus semble ne soulever que division et opposition. Au lieu d'éteindre les foyers d'incendies, de conflits, Il les active. Les allument. Jésus n'éteint pas le feu. Il est plutôt un véritable incendiaire

2004- C-Lc 6, 39-42- Vendredi 23e semaine ordinaire 1 Cor 9, 16-19;22-27; voir avec les yeux de Dieu

"Ce que la voix peut cacher" écrivait Georges Bernanos, " le regard le livre". Ce que notre silence tait, notre regard le dévoile. Tout regard, vient de nous dire Luc, est un langage-fenêtre sur nous-même. Ce matin, mon regard sur cette page est un appel à réaliser qu'un jour du temps, notre regard qui n'était pas lumière est devenu par participation et par pure grâce, lumière dans sa Lumière.

2004-C- Mt 25, 1-13- Vendredi 21e semaine ordinaire - une sortie amoureuse, sainte Monique

"Voici l'époux, sortez à sa rencontre". Si je comprends bien le français, il s'agit d' une sortie amoureuse. Oui, nous pouvons nous permettre, ici dans ce lieu monastique, de sortir en amoureux pour aller à la rencontre d'un Époux , plus amoureux de nous que nous de Lui. Cette sortie amoureuse présuppose que nos lampes soient allumées, que nos cœurs soient en extase d'admiration devant l'Époux, que nos yeux soient en état d'éveil pour le voir venir. Pour le reconnaître dans la nuit.

2004 - C- Lc 9, 23-26-Vendredi 24e semaine ordinaire -tigmates de Saint François

"Accorde-moi Seigneur avant de mourir deux grâces : autant que possible, dans mon âme et dans mon corps, que je puisse éprouver les souffrances que Toi, tu as dû subir dans ta cruelle passion et celle de ressentir cet Amour démesuré qui t'a conduit, Toi, le Fils de Dieu, à souffrir tant de peine, pour nous, pauvres pécheurs". François qui avait tout pour mener une vie facile, fut, à l'âge de 24 ans, saisi tout entier par le Christ. Il s'est tellement donné à Dieu, qu'au terme de sa vie, il a demandé la grâce d'éprouver les souffrances de Jésus et de ressentir son amour.

2004-C- Vendredi 19e semaine ordinaire -Mtt 19, 3-12 retrouvons nos origines.

Un Dieu qui serait une seule Personne ne serait pas un Dieu Amour car Il n'aurait personne à aimer. Notre Dieu – un et trois - dans son essence même, dirait les philosophes, est indivisible, inséparable. Aucune des Personnes ne peut répudier l'Autre. Notre Dieu, par nature, dans son être profond est "non-divorçable". Nous, humains, sommes à ce point à l'image de ce Dieu que le récit biblique sur nos origines affirme qu'il n'est pas bon pour la personne humaine "d'être seule". Dès l'origine, Adam a été un "Adam-Ève".

2005-A-Lc 8, 1-3 - Vendredi 24e semaine ordinaire - des femmes « mères de Dieu »

Dieu en Jésus est venu chercher des adorateurs. Il les a trouvées dans ces femmes qui L’ont accompagné. Après avoir reconnu en Lui un libérateur de leur condition, ces femmes ont passé le reste de leur vie à L’admirer, L’adorer, Le servir. En L’accompagnant sur les routes de la Galilée, en marchant avec Lui, en quittant tout pour Le suivre, elles furent, permettez-moi de le dire ainsi, « la première communauté contemplative de l’Histoire. » Elles sont devenues de véritables « mères de Dieu » tant leur vie dirige nos regards vers Celui qui est Chemin. Ces « mères » accompagnatrices de Jésus sont et demeurent pour notre temps des « mères spirituelles ».

2004 - C- Lc 8, 1-3-Vendredi 24e semaine ordinaire - des femmes communient à la vie de Jésus

Un événement comme celui de Luc où des femmes accompagnaient Jésus était tellement inusité qu'il aurait aujourd'hui fait la une de tous les journaux du monde. Cette fascination de Jésus pour des femmes et des femmes pour Jésus appellent plusieurs regards. Si Jésus selon l'heureuse expression de François de Béthune, trouvait en elles "la nostalgie qui vient du cœur", ces femmes éprouvaient avec une joie presque imprenable et comprenaient dans leur sensibilité toute féminine que Jésus vivait ce qu'un rabbin disait être le sommet de toute la loi :" apprendre, garder et faire, il n'y a rien au dessus" . Pour elles, belles étaient les paroles dans la bouche de qui les pratique !

Pages

S'abonner à Ordinaire