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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année a

2014-A- Mt 5, 33-37- samedi 10e semaine ordinaire - moi, je vous dis.. tout un combat

Voici quelle est la volonté de Dieu : c'est votre sanctification (1 Th 4,3). Dieu nous appelle pour que nous vivions dans la sainteté (1 Th 4, 7). Moi je vous dis. Ce discours est beau à entendre. Paul, ce passionné de Jésus, reconnait que ce qui est à sa portée c'est le bien, mais je ne parviens pas à l'accomplir (Rm 4, 18).

2014-A-Jn 13, 21-33.36-38- mardi semaine sainte- baiser de Judas

J'ouvre cette réflexion de ce mardi saint en nous rappelant ces mots en introduction du Cantique des Cantiques. Qu'il me baise d'un baiser de sa bouche (Ct 1, 2). Nous pouvons comprendre que Jésus aurait pu adresser ces mots à Judas. Jean les traduit autrement : Ce que tu fais, fais-le vite. Luc se fait plus cinglant : Judas, c'est par un baiser que tu livres le Fils de l'homme ! (Lc 22, 47).

2014-A-Jn 20,11-18- mardi octave de Pâques- Marie Madeleine

Feuilletant l'autre jour diverses revues dans une salle d'attente, je fus intriqué par un mot qui s'y trouvait. C’est le mot vintage. On y parlait de mode vintage, de culture vintage. J'ignorais ce que c'était. Une recherche me fit découvrir que le vintage c'est cette tendance à remettre à la mode du vieux, à remettre des choses passées au goût du jour. Tendance qui veut donner une seconde vie à des choses du passées. La culture vintage, c'est la culture qui vise à donner un second souffle à des objets, à des us et coutumes pour éviter que des joyaux du passé disparaissent à jamais.

2014-A- Mc 16, 9 - samedi octave de Pâques- Un Dieu qui fait confiance à nos doutes

Arrivé au terme de l'octave de Pâques, nous entendons aujourd'hui le sommaire des apparitions tel que vu par saint Marc. Nous retrouvons tous les acteurs des derniers jours, ce long cortège des témoins de l'inimaginable matin de Pâques : Marie Madeleine, deux disciples qui étaient en chemin pour aller à la campagne, les onze qui étaient à table.

2014-A-Jn 3, 7-15- mardi 2e semaine Pâques- Nicodème

On n'a pas idée de la beauté de la démarche de Nicodème. On n'a pas idée non plus de la réponse de Jésus. Nicodème était un chercheur de Dieu. Jésus aussi était un chercheur de Dieu. Les deux étaient de grands priants. Contrairement à Jésus, Nicodème éprouvait un profond besoin de vie intérieure. Jésus salue sa recherche et lui indique un chemin de renaissance. Celui de descendre dans ses profondeurs. Dans les actes des apôtres, on a posé à Pierre la même question : que devons-nous faire se demandait ceux qui étaient remués jusqu'au fond d'eux- même (Ac 2, 37).

2014-A-Jn 14, 6-14 - Apôtres Philippe et Jacques

La résurrection, qu’est-ce que c’est ? Comment entrer dans ce mystère ? Comment percevoir en nous, comme l'exprime saint Ignace, les saints effets de la Résurrection ? La réponse n’est pas évidente parce que la résurrection n’entre pas dans le cadre de nos expériences, précisait dans une homélie pascale le pape Benoît. Pour plusieurs, cette fête résonne comme une simple mémoire d'un lointain passé. Une culture vintage, ai-je dit samedi dernier.

2014-A- Jn 7, 40-53-samedi 4e semaine carême- Jésus divise

La pression monte autour de Jésus. Beaucoup de regards divergents, discordants sont posés sur lui : Celui de la foule qui n'est pas monolithique: Grand prophète ? Messie ? D’ou vient-il ? Qui est-il ? Celui des prêtres, ces intellectuels spécialistes de l'interprétation de la loi et dont l'hostilité à l'endroit de Jésus ne se dément pas. Celui des gardes envoyés pour se saisir de lui, Jésus : Jamais personne n'a parlé comme cet homme. Celui de Nicodème, ce chercheur de Dieu, qui refuse au nom de la loi de condamner un homme sans l'entendre d'abord.

2014-A-Jn 8, 21-30- mardi 5e semaine carême- Moi, je Suis

Quelle page qui donne de la hauteur à notre quotidien. Qui nous invite à prendre de la hauteur. Comment est-ce possible « d’être d’en haut », de vivre des « choses d’en haut ». La réponse que nous propose saint Jean, est de nous émerveiller devant cette déclaration de Jésus : « je suis d’en haut ». « Quelqu’un qui a perdu la capacité de s’émerveiller, est une personne morte » disait Einstein. Pour lui, c’est l’émerveillement et non le doute qui conduit à la connaissance. Pour nous, l’émerveillement est l’alpha et l’oméga de notre foi. Notre foi commence et s’achève dans l’émerveillement.

2014-A-Jn 11, 45-57 -samedi 5e semaine carême- Il a goûté la mort pour nous.

Nous entrons dans l'heure de l'achèvement de l'incarnation. Dans l'heure de l'achèvement de notre nature non déchue mais incomplète (Cf. Ilia Delio, L'humilité de Dieu, éd. Franciscaine 2011, p.76). Dans l'heure où un Dieu s'est courbé pour nous dé-courber jusqu'à nous sortir de nos terres boueuses. Jusqu'à nous déifier. Jusqu'à élever la poussière de notre nature, jusqu'à l'unité de sa propre personne (Delio, Ilia, Bonaventure op.cit p. 65). Il s'agit moins ces prochains jours de contempler l'abaissement de Jésus, mais le dévoilement de ce que nous sommes pour lu

2014-A-Mc 10-28-31 mardi 8e semaine ordinaire- tout quitter

Préservons notre dénuement. Préservons nos pauvres moyens dont nous disposons. Préservons cet appel à ne pas vivre tout orienté sur soi-même. Ce sont-là les trésors, les richesses dont Dieu habille ceux et celles qui le suivent. Tel est le cœur et le centre de l'évangile de ce jour. De tout l'Évangile.

Dans son message du carême, François invite l'Église à contempler le mystère de ce dénuement en la personne de Jésus qui, de riche qu'il était, s'est fait pauvre pour nous (2 Co 8, 9). Il n'y a, écrit-il, qu'une seule et vraie misère, c’est celle de ne pas vivre en enfants de Dieu et en frères du Christ. Dieu continue à assurer l'Église que son dénuement actuel est une grâce de choix. Pas évident à vivre.

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