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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année a

2014-A-Mc 7, 1-13 mardi 5e semaine ordinaire-: Jésus, inventeur d'un chemin royal ?

Jésus serait-il l’inventeur d'une nouvelle manière de prier ? De vivre ? Serait-il ce passeur d'une attitude toute extérieure, toute superficielle, des lèvres seulement, à une prière vécue en profondeur, souvent appelée la prière du cœur. C'est la réflexion qui monte spontanément après une écoute attentive de ce passage de Marc. Inventer veut dire découvrir. Jésus indique une voie royale qui mène à la rencontre du Dieu vivant qui est celle du cœur et non des lèvres seulement. Le grand priant qu'est saint Bernard affirme que pour rencontrer Dieu, il faut avancer jusqu'en toi-même pour harmoniser lèvres et cœur. Ce peuple m'honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi.

2014-A-Mc 8, 14-21-mardi 6e semaine ordinaire- la logique de Dieu

Une tentation de toutes les époques? Jésus vient de nourrir une foule de plus de quatre mille personnes avec seulement sept pains et on lui demande un signe qui vient du ciel pour prouver l'existence de Dieu. Les disciples n'agissaient pas autrement non plus. Ils discutaient entre eux sur l'identité de Jésus, sur ce qu'il venait de voir s'accomplir. Pourquoi discutez-vous ? Vous ne voyez pas ? Vous ne comprenez pas ? Vous avez le cœur aveuglé ? Vous ne vous rappelez pas ? Nos aveuglements sur Dieu sont de toujours à toujours.

2014-A-Mc 10,13-16- samedi 7e semaine ordinaire: la médecine de Jésus:laissez venir

Nous avons tous en mémoire cette photo d'un enfant chétif, dit-on, rodant autour de François avant de s'asseoir sur son fauteuil. C'était une première dans les annales tant le décorum avec François se nomme : laissez venir à moi. Ne les empêchez pas. Tous reconnaissent que ce pape n'est pas tiède quand il s'agit de suivre Jésus. D'imiter Jésus. Il n'offre pas mille excuses pour se récuser. Il bouleverse les us et coutumes. La personne avant tout. C'est la grande clinique du médecin François.

2014-A-Mc 9, 30-37 Mardi 7e semaine ordinaire- le Seigneur des petits

l y a le Seigneur des anneaux, ce volumineux roman en trois tomes de Tolkien publié au milieu du siècle dernier. Il y a aussi le seigneur des petits à qui l'évangile accorde la première place. Le royaume appartient aux enfants, répétait la petite Thérèse. Tout le christianisme est contenu dans ces paroles, précisait le pape François. Que ce soit la fragilité de l'enfant, l'insécurité de la dernière place, notre foi chrétienne place ce qui est de moindre valeur en priorité.

2014-A-Mtt 16, 13-19 - Chaire de saint Pierre - une Pierre...d'achoppement

C'est un beau jeu de mot en français : Pierre et pierre. Mais Jésus ne parlait pas cette langue. Matthieu (4, 18) écrit que Jésus vit Simon appelé Pierre. Il laisse entendre que c'était son surnom. Jean (1, 35-42), lui, écrit : Tu es Simon, le fils de Jean ; tu t'appelleras Képhas (ce qui veut dire pierre). Simon ou Pierre ? Ne croyons pas savoir tout de ce texte qui se termine par deux petites surprises : ce que tu auras lié sur terre. Je te donne les clés du Royaume, avant de l'avoir entendu !

2014-A-Mtt.11, 25-30- Frère André. Du collège Notre-Dame, peut-il sortir quelqu'un de grand ?

Il y a l'homme, le frère André, que certains ont vu de leurs yeux, ont touché de leurs mains. Nous admirons son œuvre qu'est l'Oratoire. Il y a aussi un homme à découvrir. Ce qui était caché en lui, son secret, l'emportait beaucoup sur ce qui se voyait. Dieu, celui dont nous saluons en ces jours la visibilité discrète, voire effacée, dans l'histoire humaine, réservait à cet homme sans santé, fragilisé dès sa jeunesse, un parcours incroyable.

2014-A- Mc 1, 21-28 mardi 1er semaine ordinaire- un partenariat indélibile

Nous ne le réalisons pas assez, ce sont ces situations de détresses, comme celle dont nous parle l'évangile ce matin, qui nous valurent de goûter à l'enseignement nouveau de Jésus. Prises de parole tellement inédites pour l'époque, et qui le demeurent aujourd'hui, qu'elles ne passèrent pas inaperçues.

À écouter parler Jésus, impossible d'hésiter à affirmer qu'il n'est pas de notre bord. L'évangile préfère une autre terminologie en parlant de Jésus comme ce Dieu avec nous (Mt 1, 24) et non ce Dieu au-dessus de nous, ni en face de nous. Jésus, né de Marie, est ce Dieu avec nous dans notre condition humaine ; avec nous dans nos combats contre nos démons ; avec nous par compassion pour nos vies vides de sens ; avec nous pour vivre de l'intérieur ce que nous sommes en train de vivre.

2014-A- Mc 2, 23-28- Mardi 2e semaine. la loi de l'Évangile

Le patriarche Kirill de Moscou, s'adressant aux jeunes réunis pour leur 35e rencontre européenne en décembre dernier, citant un moine, Macaire le Grand (Conversation 44), Père du désert du IVe siècle, leur rappelait que le Christ transforme ceux qui L’aiment en des hommes nouveaux, des nouvelles outres pour y verser le vin nouveau, c’est-à-dire l’Esprit. C'est la loi de l'Évangile que d'ouvrir sur un modèle d'humanité qui fait vivre. Donne des ailes.

2014-A- Mc 3, 31-35 Mardi 3e semaine ordinaire-sommes-nous des mères de Dieu ?

Les fidèles, disait le pape François dans la joie de l'évangile, ont souvent l'odorat pour trouver de nouveaux chemins. C'est sans doute ce qui motivait la foule à rechercher Jésus. Leur odorat leur faisait sentir qu'avec Jésus, elle trouverait un chemin de libération.

Plus que d'avoir l'odorat développé, la foule ressentait que Jésus réchauffait leur cœur tant il était à son écoute, tant il était plein d'attention à son endroit. La foule avait l'impression, avait la certitude que Jésus était tout entier à eux. Tout entier près d'eux. Que rien d'autre qu'eux ne comptait à ses yeux. Elle était sa famille. Ce qui le faisait vivre pleinement. À preuve, sa réponse à ceux qui l'informait que sa mère le cherchait.

2013 A- Mtt 1, 1-17 Mardi 3e semaine avent- son arbre généalogique est impressionnant

Une question monte en moi devant cette lecture monotone, ce montage hétéroclite d'auteurs bibliques très éloignés de la réalité historique, qui es-tu Jésus de Nazareth ? Qui es-tu, Dieu de nos fragilités, pour citer le livre récemment lancé de l'ursuline Diane Foley aux Éditions paulines.

Cette question est au centre de la foi. Elle n'a cessé de se poser depuis la mort de Jésus. Elle a donné lieu à des réponses multiples, à une floraison de doctrines, à des guerres plus qu'idéologiques aussi, où le bras de l'État armé à fait triompher l'affirmation de la double identité de Jésus.

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