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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Ordinaire

2015-B-Mt 6, 24-34- samedi 11e semaine ordinaire- se soucier de Dieu.;

Qu'il est difficile de nous soucier de Dieu dans notre vie ! Combien plus facile de nous soucier de ce que nous mangerons ou de ce que nous porterons à notre prochaine sortie. L'attachement à nos soucis indique une vie de repli sur soi qui bloque tout horizon. Le soucieux ne voit que lui-même. Il vit refermé dans son petit monde et pourquoi pas dans son petit paradis terrestre qui finalement est plutôt un misérable paradis. Il est loin des autres.

2015-B-Mt 7, 6, 12-14- mardi 12e semaine ordinaire; une porte déjà ouverte

Dans tous les domaines, nous avons à choisir entre sécurité et risque, entre un minimum de risque ou un risque élevé. Il n'y a pas d'aventure, d'aventure humaine sans risque. Le risque fait partie de nos vies. Qui ne risque rien n'est rien, écrivait Gustave Thibon et non pas n'a rien. La joie de la victoire est proportionnelle au risque que l'on prend. À trop vouloir ne pas prendre de risque, la vie devient sans horizon. Quelqu'un a écrit que la pire imprudence, c'est cette prudence qui pousse à ne rien faire.

2015-B-Mt 8, 5-17- samedi 12e semaine ordinaire- Une indignité qui attire Jésus

Vous en conviendrez, il y a des choses belles en dehors de Jésus. Il y a des choses belles en dehors de la foi. Les chrétiens ne sont pas seuls à trouver qu'il y a du beau dans le monde. On peut être heureux, réussir sa vie, sans croire. Dieu nous a fait tel que la vie, sans la foi chrétienne, peut être accomplissement. On n'a pas besoin de la foi pour vivre en humain, vraiment humain. Elle n'est pas essentielle. Elle est radicalement précieuse et permet de vivre de manière radicalement neuve (Fossion André, Dieu indésirable, Novalis, 2010, p.25). De cela, nous sommes tous les jours témoins.

2015-B-Mc 8, 14-21- mardi 6e semaine ordinaire- devenir signe de Jésus pour les autres :

À la veille d'entrer en carême, il est bon de nous rappeler que se tourner vers Dieu, c'est ça le carême, c’est autre chose que d'adhérer à un parti politique ou toute organisation sociale, si bonne soit-elle. Une option politique, une organisation sociale, on peut en comprendre de l'intérieur leur finalité.

2015-B-Mc 8, 1-10- samedi 5e semaine ordinaire- quelle bonté humaine que Jésus :

Ce matin, nous ne sommes pas devant une démonstration merveilleuse de la puissance illimitée de Jésus ni même devant la plus grande parmi les œuvres puissantes de Jésus. C'est généralement ainsi que l'on comprend ce passage de Marc.

Nous sommes en présence de la beauté d'un Jésus pleinement humain. Humain, ce Jésus, quand il porte une écoute empathique à ses disciples, lui racontant leurs joies et déceptions à leur retour de mission. Humain, ce Jésus, quand il prononce ces mots si bouleversants d'humanité et de délicatesse : si je les renvoie chez eux à jeun, ils vont défaillir en route.

2015-B-Mc 2, 13-17-samedi 1ière semaine ordinaire- Matthieu, veux-tu changer de vie ?

En route vers la formation de son équipe, Jésus regarde un mafioso notoire qui l'invite chez lui à sa table. Consternation chez les uns. Sidération chez les «purs». Jésus, et cela courre à chaque page de l'Évangile, donne la même place d'honneur autant à ceux qui paraissent loin de Dieu, qu'à ceux dont les comportements sont ostensiblement illégaux, qu'à ceux qui sont proches de Lui comme sa Mère.

2015-B- Mc 2, 23-28 -mardi 2e semaine ordinaire- Jésus et le sabbat

Dans le judaïsme on ne parle pas de la foi mais de la Loi, écrit Jean-Marie-Élie Setbon dans De la kippa à la croix, conversion d'un juif au catholicisme, Salvator 2013. Il ajoute que la foi est moins mise de l'avant car la pratique de la Loi est prioritaire. L'auteur sait de quoi il parle parce qu'il a vécu avec une grande honnête, une grande sincérité sa foi judaïque avant d'être touché par un tremblement inexplicable dans sa jeunesse par la vue de la Croix. Il a combattu et caché ce tremblement à ses enfants durant plus de trente ans.

2015-B- Mc 3, 20-21- samedi 2e semaine ordinaire- Il a perdu la tête

Il a perdu la tête. C'est la vérité toute crue que Marc nous laisse voir dès le début de son évangile et qui persistera jusqu'à la fin de son livre. Il nous montre un Jésus déconcertant au comportement tellement déraisonnable, dérangeant que même ses proches ne peuvent accepter cela. Leur regard s'arrête sur le fils de Joseph et de Marie. Mais celui qui prend la parole dans la synagogue, on ne le reconnait pas. On ne le comprend pas non plus. Il faut être un peu dérangé, avoir perdu la tête que de dire aujourd'hui s'accomplit ce que vous venez d'entendre (Lc 4, 21). On ne percevait pas que Jésus était l'accomplissement de la Promesse attendue.

2015-B-Mc 3, 31-35 mardi 3e semaine ordinaire- Qui est ma mère, une question blessante

Un incident quotidien, presque banal, pour exprimer quelque chose de très profond, très engageant sur ce que cela signifie être proche de Jésus. C'est normal quand des membres d'une famille s'inquiètent des comportements de l'un des leurs de vouloir l'aider. De s'en approcher même sans rendez-vous. Mais la réponse que Jésus donne après un instant de silence, donc ce n'est pas une réponse impulsive, devrait nous faire voir grand.

2015-B-Mc 4, 31-35- samedi 3e semaine ordinaire- une tempête pour éveiller à la foi

La jeune équipe de Jésus est encore en période de formation. De probation. Elle va de découverte en découverte sur Jésus. À chaque détour de la route, à chaque rencontre de Jésus avec la foule, les chefs religieux, les malades, elle en apprend un peu plus sur qui est Jésus.

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