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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Ordinaire

2015-B-Mc 5, 21-43-mardi 4e semaine ordinaire- Jaïre ou le mot qui fait jaillir l'aurore

Deux femmes sont au centre de ce récit, la petite fille de Jaïre âgée de douze ans et celle en perte de sang depuis douze ans. Les deux ont épuisé toutes les ressources humaines de la médecine. Les deux, poussées par un instinct de survie, voient en Jésus leur dernier recours. En nous montrant l'impuissance des hommes, de la médecine, Marc fait ressortir la puissance de la foi. Ta foi t’a sauvée. Ne crains pas, crois seulement.

2015-B-Mc 7, 1-13- mardi 5e semaine ordinaire- et si les autres existaient

Vous annulez la parole de Dieu par la tradition que vous transmettez. Et vous faites beaucoup de choses du même genre. Jésus n'est pas contre la religion de son temps. On le voit régulièrement dans des synagogues. Il ne se présente pas comme un adversaire, un ennemi de la religion, mais ses vives réactions soulèvent tout un recentrement.

2015-B-Mc 2, 13-17-samedi 1ière semaine ordinaire- Matthieu, veux-tu changer de vie ?

En route vers la formation de son équipe, Jésus regarde un mafioso notoire qui l'invite chez lui à sa table. Consternation chez les uns. Sidération chez les «purs». Jésus, et cela courre à chaque page de l'Évangile, donne la même place d'honneur autant à ceux qui paraissent loin de Dieu, qu'à ceux dont les comportements sont ostensiblement illégaux, qu'à ceux qui sont proches de Lui comme sa Mère.

2015-B- Mc 2, 23-28 -mardi 2e semaine ordinaire- Jésus et le sabbat

Dans le judaïsme on ne parle pas de la foi mais de la Loi, écrit Jean-Marie-Élie Setbon dans De la kippa à la croix, conversion d'un juif au catholicisme, Salvator 2013. Il ajoute que la foi est moins mise de l'avant car la pratique de la Loi est prioritaire. L'auteur sait de quoi il parle parce qu'il a vécu avec une grande honnête, une grande sincérité sa foi judaïque avant d'être touché par un tremblement inexplicable dans sa jeunesse par la vue de la Croix. Il a combattu et caché ce tremblement à ses enfants durant plus de trente ans.

2015-B- Mc 3, 20-21- samedi 2e semaine ordinaire- Il a perdu la tête

Il a perdu la tête. C'est la vérité toute crue que Marc nous laisse voir dès le début de son évangile et qui persistera jusqu'à la fin de son livre. Il nous montre un Jésus déconcertant au comportement tellement déraisonnable, dérangeant que même ses proches ne peuvent accepter cela. Leur regard s'arrête sur le fils de Joseph et de Marie. Mais celui qui prend la parole dans la synagogue, on ne le reconnait pas. On ne le comprend pas non plus. Il faut être un peu dérangé, avoir perdu la tête que de dire aujourd'hui s'accomplit ce que vous venez d'entendre (Lc 4, 21). On ne percevait pas que Jésus était l'accomplissement de la Promesse attendue.

2015-B-Mc 3, 31-35 mardi 3e semaine ordinaire- Qui est ma mère, une question blessante

Un incident quotidien, presque banal, pour exprimer quelque chose de très profond, très engageant sur ce que cela signifie être proche de Jésus. C'est normal quand des membres d'une famille s'inquiètent des comportements de l'un des leurs de vouloir l'aider. De s'en approcher même sans rendez-vous. Mais la réponse que Jésus donne après un instant de silence, donc ce n'est pas une réponse impulsive, devrait nous faire voir grand.

2014-A-Mt 5, 13-19 -samedi 31e semaine ordinaire- sel et lumière- Duns Scott

Jésus y va fort : vous êtes sel. Vous êtes lumière. On se contenterait volontiers d'un peu moins comme mission. Mais rien d'étonnant dans cette déclaration si nous réalisons que juste avant, Jésus nous présentait un chemin de dépouillement du vieil homme, un chemin de libération de cette tendance-mode à tout centrer sur soi-même, celui des béatitudes. Le bonheur vu par Jésus, c'est dire que je ne suis pas que moi-même. Les autres aussi font partie de moi.

2014-A- Lc 19, 1-10 - mardi 33e semaine ordinaire- Zachée

qu'est-ce que Jésus dit à Zachée, cet homme d'affaire, républicain et riche, qui a trompé et volé bien des gens dans son métier de collecteur d'impôts ? Il lui dit : Zachée, descends vite de ton arbre, il me faut demeurer dans ta maison. Il offre la même chose à un autre, ce bandit cloué avec lui sur une croix, aujourd'hui, tu seras avec moi dans le paradis et il l'accueille comme un fruit mûr. Mais ce bandit, contrairement à Zachée, lui avait demandé d'avoir pitié de lui.

2014-A-Lc 20, 27-40- samedi 33e semaine ordinaire- vous dites résurrection?

Vous en conviendrez avec moi, on ne pose pas aujourd'hui la question de savoir avec quel partenaire je serai à la résurrection comme la posait jadis les sadducéens à Jésus. Dans l'espace public où Dieu a perdu une grande visibilité, celle que lui donnait la pratique de la religion et de la croyance généralisée en la vie éternelle, cette manière d'entrevoir le futur soulève beaucoup d'incrédulité. Elle fait sourire bien du monde

2014-A-Lc 21, 5-11- mardi 34e semaine ordinaire-monte… et je t ferai voir ce qui doit arriver (Ap 4, 11)

Un texte bien difficile. Un texte qui nous parle de fin de vie, de fin du cosmos. Il y a toujours une pâque proche. Notre terre n'est pas sans fin. Elle marche vers un renouvellement. Un accomplissement. Nous ne sommes pas seuls, humains, à avancer vers une vie autre, vers la mort. Notre terre aussi marche vers une destruction lente, disent les chercheurs, vers une résurrection, affirment les croyants. Nous allons, humains et cosmos, vers quelque chose de plus beau. Monte jusqu'ici, dit le livre de l'apocalypse, je te ferai voir ce qui doit arriver par la suite (Ap 4, 1).

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