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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année c

2019-C-Jn 7, 40-53- samedi 4e semaine carême- être sur la croix plutôt que de la contempler

Jésus n’a pas froid aux yeux. Même si l’origine de cette expression demeure ambigüe, elle est comprise comme quelqu’un qui est audacieux, décidé, hardi. Dis négativement, ne pas avoir froid aux yeux se comprend comme quelqu’un qui n’est pas un lâche, pas un peureux. Cette attitude de Jésus a fait reculer les soldats. Ils furent impressionnés par ce qu’ils ont vu : quelqu’un d’humainement inimaginable. Cela les a transformés complètement.

2019-C- Lc 5, 27-32- samedi des cendres - se convertir ensemble

Ce temps qui commence n’est pas seulement un temps de conversion personnelle. C’est en tant que peuple que nous entrons en carême, que nous levons les yeux vers le Seigneur. Non pas que notre démarche personnelle soit sans valeur, mais parce que nous appuyer sur Dieu ne sera jamais une démarche solitaire. Nous ne pouvons nous déresponsabiliser de la communauté des croyants. Paul écrit aux Romains: si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui (12, 26).

2019-C-Lc 11, 29-32- mercredi 1ière semaine carême- Jonas

Dès qu’on m’invite à m’engager dans une cause, une question surgit : pourquoi moi ? Il est facile d’énumérer une kyrielle de raisons pour ne pas accepter de s’engager socialement, humanitairement, dans sa paroisse. S’impliquer dans une cause soulève beaucoup d’hésitations. Que ce soit de s’engager dans une vie de couple, d'avoir des enfants, de s’engager dans la vie religieuse ou dans une activité sportive, cela exige un don de soi.

2019-C-Mt 5, 43-48 -samedi 1ière semaine carême- unifier le divin et l'humain

Frère, tu aimes tes ennemis de telle façon que nul ne discerne quelle différence il y a pour toi entre eux et tes amis. Ces mots sont d’un saint évêque du IVe siècle, Zénon de Vérone. Dit autrement : que personne ne distingue une différence en nous entre aimer Dieu et aimer nos ennemis, nos opposants. Dieu, par sa demande d’aimer nos ennemis, a unifié en nous l’humain et le divin. Voilà le projet de notre carême qui nous est présenté aujourd’hui

2019-C-Mt 20, 17-28 mercredi 2e semaine du carême- fatigué de vivre avec soi-même ?

Voici deux fils qui ont quitté leur père sur-le-champ. Leur mère, elle, ne les a pas lâchés. Comme toute mère, elle avait de grands rêves pour ses deux fils. Elle faisait du lobbying. Elle rêvait de voir ses deux enfants chéris en haut de la pyramide, occuper les meilleures places aux côtés de Jésus, l’un à droite et l’autre à gauche (cf. Mt 20, 20-21). Ces deux fils avaient tellement de caractère qu’ils ont même demandé à Jésus de faire descendre le feu du ciel sur un village samaritain inhospitalier (cf. Lc 9, 54). Jésus, lui, les surnomma les fils du tonnerre (cf. Mc 3, 17).

2019-C-Lc 15,1-3; 11-32 - samedi 2e semaine du carême- celui qui dénoue les noeuds

Ce texte n’a jamais fini de nous parler. Il faut toujours nous assurer qu’il nous parle encore, qu’il ouvre une porte encore inédite de sens. Monte en moi cette prière de Charles de Foucauld, que vous êtes bon, ô mon Dieu. Nous percevons ce Père comme miséricordieux. Nous comprenons rarement que Jésus vient de nous raconter l’histoire de la bonté. De sa bonté. Dieu seul est bon, dit Jésus au jeune homme riche (Mt 19, 17). Quand on accueille sans condition quelqu’un qui est tatoué de crimes, de révoltes ouvertes, cela demande de la bonté, de la tendresse.

2019-C-Mc 6, 1-6 -mercredi 4e semaine ordinaire-une parole à désengluer

L’arrivée de l’heure de Dieu, c’est le titre que nous pourrions donner à l’évangile que nous venons d’entendre. Pour éviter toute fausse interprétation de cette arrivée, Jésus reprend des paroles connues des auditeurs du temple, celles du prophète Isaïe. Il confirme que c'est l’heure d’une parole qui relève, remet en marche et redonne la lumière. Les yeux fixés sur lui, les auditeurs du sabbat entendent une déclaration stupéfiante : je suis l’arrivée de cette parole. Voilà la bonne nouvelle qui retentit encore aujourd’hui !

2019-C-Mc 6, 30-34 - samedi 4e semaine ordinaire- apothéose de la rencontre

Qui est celui qui nous invite à l’écart ? Qui est ce Père en qui nous remettons nos vies entre ses mains (Ps 36 1, 6) ? Celui qui nous invite à l’écart, celui qui est notre repos, est un condamné, un bafoué, mis au rang des malfaiteurs. Est-ce bien à ce Dieu crucifié, bafoué, mis au rang des malfaiteurs que nous nous en remettons ? Spontanément, nous nous en remettons au Dieu ressuscité et non à un Dieu bafoué.

2019-C-Mc 7, 14-23- mercredi 5e semaine ordinaire- Jésus, un non pratiquant

Que ce soit avant de se mettre à table, que ce soit avant d’avaler un «fast food», une bonne habitude élémentaire suggère de se laver les mains. L’attitude des pharisiens, des responsables de la religion qui reprochent à Jésus de ne pas réagir en voyant ses disciples qui ne se lavent pas les mains (Mc 7, 5), n’a rien à voir avec l’hygiène. Leur réaction n’est pas une réaction hygiénique comme celle de parents à leur enfant : va te laver les mains avant le diner. C'est un acte religieux, un acte d’ablutions rituelles.

2019-C-Mc 8, 1-10 -samedi 5e semaine ordinaire - une foule entêtée

sommes-nous émerveillés que Dieu se donne en nourriture ? Si nous ne le sommes pas, c’est que nous ne sommes plus dans le domaine de la foi, mais dans celui de l’habitude, de la routine. Nous émerveiller de tendre la main comme une petite mendiante parce que vous êtes bon, ô, mon Dieu, dit Thérèse de Lisieux. Nous émerveiller de nous savoir nourris par Dieu, voilà qui change toute une vie.

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