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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année c

2019-C-Jn 16, 23b-28- samedi 6e semaine de Pâques- on est rendu là

Jésus n’a pas fermé le dossier de sa vie. Il ne voulait pas mourir dans le cœur de ses disciples. Quelque chose de plus fort que la mort l’animait, ce quelque chose, Christiane Singer, confrontée à une terrible maladie, l’appelle congédier en nous le vieillard amer […] pour renaître[1]. Jésus nous laisse une œuvre à parachever. Nous sommes faits pour vivre. Nous sommes tous des créateurs, des artistes d’une œuvre nommée vie, toujours à créer. L’ascension est la fête de la vie. La fête du renoncement à mariner ce qui est amer dans la vie,[2]écrivait un homme en soin palliatif.

2019-C-Jn 3, 16-21- mercredi 2e semaine de Pâques- vous devriez être jour et vous êtes nuit.

La lumière est venue dans le monde. Si nos yeux ne voient pas cette lumière, ce n’est pas parce qu’elle ne brille pas, mais plutôt parce que nos yeux ne la voient pas. Les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, reconnaît l’évangéliste. Hildegarde de Bingen, prophétesse et docteur de l’Église, dans une lettre au clergé de Cologne lui écrivait, et cela vaut aussi pour tout chrétien, vous devriez être jour et vous êtes nuit.

2019-C- Lc 22, 24-30 bienheureuse Marie Léonie- servir, c’est régner

Nous venons d’entendre l’histoire de notre rôle dans l’Église. Ce matin, Jésus nous demande : où est notre priorité ? La recherche de notre rôle est révélatrice de notre état d’âme. La priorité du disciple n’est pas de renier ses parents, sa famille, mais bien de se maintenir en état de service. La plus haute distinction qui puisse être accordée à un chrétien, la plus grande promotion que nous puissions lui reconnaître, c’est un certificat attestant la qualité de son service. Pas n’importe lequel. Le service des petits gestes de rien qui fait tellement de bien

2019-C-Jn 8, 31-42 -mercredi 5e semaine du carême- la louange au coeur de la passion

Un vieil adage chrétien dit : donnons aux autres le fruit de notre contemplation. Que contemplons-nous dans les lectures entendues ? Qu’est-ce qui nous brûle le cœur à l’écoute du récit des jeunes gens dans la fournaise et celui de Jésus au milieu d’une autre fournaise ? Au moment d’entrer dans la semaine sainte, la liturgie nous présente une double bénédiction, celle d’un roi foudroyé par la confiance de jeunes gens en leur Dieu, celle de Jésus qui louange sa relation filiale avec le Père et qui soulève tant d’incroyance chez des croyants.

2019-C-Jn 11, 45-57 -samedi 5e semaine du carême- vivre dans le couloir de la mort

À lire attentivement, à analyser les écrits sur Jésus, il est facile d’en déduire qu’il a parcouru son chemin parmi nous comme dans un Vendredi saint permanent. Il ne fut pas gâté par la vie. Tout lui arrivait, lui tombait dessus. Adulé et rejeté ; recherché et accusé. Jésus n’a pas vécu étendu sur un canapé doré et confortable au risque de s’endormir. Il n’a pas passé sa vie à «végéter» sur la place publique, attendant qu’on l’embauche (cf. Mt 20, 1-16). Il ne s’est pas contenté de nous offrir de belles paroles, il a laissé sa trace, une trace indélébile qu’il a payée à fort prix.

2019-C-Mc 16, 9-15- samedi octave de Pâques- allez voir

Allez en Galilée le voir. Mais voir qui ? Et Christian de Chergé répond : voir l’homme nouveau. Et nous, ce matin, l’apercevons-nous ? Dans la lumière du jour naissant au matin de Pâques, les disciples ont reçu, par des femmes apeurées, déstabilisées, prostituées, le mandat de voir quelque chose de neuf, un corps neuf. Allez en Galilée et vous me verrez. Dieu n’est pas seulement dans notre coin prière ou dans l’Eucharistie, mais aussi dans tout ce qui compose l’univers.

2019-C- Lc 5, 27-32- samedi des cendres - se convertir ensemble

Ce temps qui commence n’est pas seulement un temps de conversion personnelle. C’est en tant que peuple que nous entrons en carême, que nous levons les yeux vers le Seigneur. Non pas que notre démarche personnelle soit sans valeur, mais parce que nous appuyer sur Dieu ne sera jamais une démarche solitaire. Nous ne pouvons nous déresponsabiliser de la communauté des croyants. Paul écrit aux Romains: si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui (12, 26).

2019-C-Lc 11, 29-32- mercredi 1ière semaine carême- Jonas

Dès qu’on m’invite à m’engager dans une cause, une question surgit : pourquoi moi ? Il est facile d’énumérer une kyrielle de raisons pour ne pas accepter de s’engager socialement, humanitairement, dans sa paroisse. S’impliquer dans une cause soulève beaucoup d’hésitations. Que ce soit de s’engager dans une vie de couple, d'avoir des enfants, de s’engager dans la vie religieuse ou dans une activité sportive, cela exige un don de soi.

2019-C-Mt 5, 43-48 -samedi 1ière semaine carême- unifier le divin et l'humain

Frère, tu aimes tes ennemis de telle façon que nul ne discerne quelle différence il y a pour toi entre eux et tes amis. Ces mots sont d’un saint évêque du IVe siècle, Zénon de Vérone. Dit autrement : que personne ne distingue une différence en nous entre aimer Dieu et aimer nos ennemis, nos opposants. Dieu, par sa demande d’aimer nos ennemis, a unifié en nous l’humain et le divin. Voilà le projet de notre carême qui nous est présenté aujourd’hui

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