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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année b

2021-B-Lc 12, 35-38- une vie orchidée -réflexion pour le départ d'une femme de foi

Je vous propose une image pour vous réconforter dans votre tristesse. C’est celle d’un poète hongrois, Miklós Radnóti, emprisonné à cause de sa foi juive et mort en prison sous le régime communiste. Il écrit dans une lettre à sa femme : J'étais une fleur, je suis devenu une racine maintenant.

2021-B- Mc 10. 35-45 - dimanche de la 29e semaine du temps ORDINAIRE- jeu de pouvoir.

Vous connaissez l’expression : jeu de pouvoir. Il s’agit d’intrigues, de complots pour se frayer ou obtenir promotion et meilleure place. L’Évangile n’a pas peur de mentionner que le jeu de pouvoir existait même chez les apôtres. Dans toute institution humaine, nous retrouvons le souci de la première place, de la jalousie, de l’envie, de machinations d’intrigues, de complots, d’arrangements et accommodements. C’est humain. Ce n’est pas évangélique.

2021-B-Lc 13, 1-9 -samedi de la 29e semaine du temps ORDINAIRE- fléau de Siloé

Quand nous regardons autour de nous, nous voyons perturbation après perturbation. Cela peut pousser au découragement. Pour agir, il faut croire que notre action peut améliorer une situation, croire que nous pouvons contribuer à changer quelque chose. La multiplicité des événements catastrophiques à répétition et le ton constamment négatif des reportages engendrent un pessimisme qui entraine la démobilisation. On ne doit pas oublier que nous sommes de la génération de la restauration (Pape François). À quoi bon d’agir ?

2021-B-Lc 13, 1-9 -samedi de la 29e semaine du temps ORDINAIRE- Dieu interventionniste

Bonne Nouvelle de Jésus-Christ ainsi commence la lecture de l’évangile. Quelle est la bonne nouvelle dans ce massacre des Galiléens qui ressemble drôlement à ceux que nous entendons presque quotidiennement : tremblement de terre à Haïti, incendies dévastateurs dans toutes les régions du monde, dangereux réchauffement climatique. Les dix-huit personnes tuées ne sont pas pires que nous. La bonne nouvelle est dans la réponse de Jésus. Pensez-vous que.

2021-B- Lc 13, 1-9-samedi de la 29e semaine du temps ORDINAIRE- que rien ne te trouble

En lisant ce passage de Luc, me sont venus spontanément ces mots de Thérèse d’Avila : que rien ne te trouble, que rien ne t’effraie ; tout passe, Dieu ne change pas ; qui possède Dieu ne manque de rien. Dieu seul suffit.

Ce récit de la tour de Siloé, nous le vivons presque quotidiennement sous d’autres formes- tremblement de terre, incendie dévastateur, explosion du port de Beyrouth, réchauffement climatique. Ces événements nous placent devant l’obligation d’affirmer que les personnes affectées ne sont pas pires que nous. Leur foi n’est pas moindre que la nôtre. La bonne nouvelle est dans la réponse de Jésus. Pensez-vous que.

2021-B-Lc 12, 39-48- mercredi de la 29e semaine du temps ordinaire-une image de Dieu ?

Cela suffit le discours de la peur de Dieu. Cela suffit de se déclarer chrétiens de droite ou de gauche. Cela suffit de voir d’un côté les bons et de l’autre les mauvais. Nous sommes tous et toutes, plus ou moins, un mélange de droite ou de gauche, de bien et de mal, d'ombre et de lumière.

L’évangile entendu appelle à « travailler » notre connaissance de Dieu. Il est question de travail. Heureux le serviteur qui travaille à nourrir sa maisonnée. Quel est ce travail qui réjouit le maître à son retour ? Je risque une réponse parmi tant d’autres. Offrir des tables de questionnement sur ce maître qui reviendra chez lui.

2021-B- Lc 12, 8-12 -samedi de la 28e semaine ORDINAIRE- se risquer d'être chrétien

C’est un appel à une prise de risque que nous venons d’entendre. Risquer d’affirmer notre foi en Jésus n’est pas de tout repos. C’est autre chose qu’une décision casse-cou, que de faire du sur-place, que de mourir à petit feu, que de s’enfoncer dans une vie routinière. Refuser le risque, c’est vivre sans horizon. La vie se renouvelle dans le risque.

2021-B-Mt 25, 31-40 - Marguerite d'Youville

Observons d’abord la contradiction notoire qui saute aux yeux et qui traverse le texte : d’un côté, l’extrême compassion du roi à l’égard des pauvres, de l’autre, son extrême cruauté. Longtemps, cette parabole a alimenté une pastorale de la peur. On parlait plus du péché que du pardon ; plus du juge que du Père, plus de l’enfer que du Paradis. On taisait l’affirmation de Paul qui écrivait que là où abonde le péché, là surabonde la grâce (Cf. Rm 5, 20). Ce même Paul écrit aux Corinthiens que l’amour ne passera jamais, qu’il est patient, qu’il ne fait rien d’inconvenant, n’entretient pas de rancune, ne se réjouit pas de ce qui est injuste.

2021-B-Lc 11, 42-46 -mercredi de la 28e semaine ordinaire- gens ordinaires

Si nous lisons bien ce texte, il faut en comprendre qu’il est question de pouvoir. Jésus ne prend pas position pour ou contre les pharisiens. Il questionne leur hold-up sur les autres, leur pouvoir écrasant, leur distanciation sociale, leur attitude de regarder les gens de haut. Jésus ne prend pas non plus « parti » pour les marginaux et les exclus de toute sorte. Pour lui, les « petites gens » ont droit de parole, ont droit d’exister comme ils sont.

2021-B-Mc 10, 1-12- dimanche de la 27e semaine ORDINAIRE- impossible et possible

Comprenons bien. Ce passage de Marc est archi connu, archi cité avec celui de Matthieu, archi mal interprété par ceux pour qui les écrits évangéliques doivent être pris à la lettre. Un poète René Char dit merveilleusement la profondeur de ce passage : l’impossible, nous ne l’atteignons pas, mais il nous sert de lanterne. Ce texte est une lanterne sur nos chemins. Il jette des mots devant nous pour qu’ils nous tirent en avant (Jean Sullivan)

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