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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année b

2024-B-Jn 2 13- dimanche 3e semaine CARÊME- tuer l'humain est sacrilège.

Ce geste prophétique de chasser les vendeurs du Temple montre la place centrale de la Croix dans la vie de Jésus. Ce n’est pas un hasard si la seconde action publique de Jésus après celle des noces de Cana dans l’Évangile de Jean est de chasser les marchands du Temple. L’essentiel de la bonne nouvelle est de nous libérer nos comportements sacrilèges. Pour comprendre la dureté de ce geste, demandons-nous comment nous réagissons quand quelqu’un brise un tabernacle, s’empare des hosties consacrées ? Est-ce que nous sommes en colère quand un homme, une femme, un enfant est tué. Nous sommes le temple de Dieu.

2024-B-Lc 15, 1-3.11-32- samedi de la 2e semaine CARÊME- belle surprise

Aimer, c’est avoir en réserve pour l’autre de bonnes surprises. Il me semble que cela résume cette parabole de Luc qui nous fait dépasser le trop bien connu Dieu (Joseph Moingt). Jésus nous dévoile le Dieu de sa foi, le Dieu qu’il rencontre dans ses moments de prière. C’est un Dieu surprenant. Étonnant. Un Dieu bon thérapeute des cœurs blessés. Jésus scandalise ses contemporains quand il dénomme ce Dieu comme son Père.

2024-B-Mt 5, 43-48 - samedi de la 1re semaine CARÊME- faîtes-en l'essai

L’abbé Pierre écrit dans son testament que nous venons sur terre pour apprendre à aimer. Il ajoute que Sartre écrivait : L'enfer, c'est les autres. Je suis intimement convaincu du contraire. L'enfer c'est soi-même coupé des autres. Malgré les vives oppositions qu’il rencontre, Jésus exprime à ses opposants qu’il ne veut pas se couper des ceux qui étouffent sa vie.

2024-B-Mc 1 12,15-dimanche 1iere semaine CARÊME- tenter de faire le bien

L’abbé Pierre a écrit dans son testament : nous venons sur terre pour apprendre à aimer. Il ajoute l’enfer, c’est se couper des autres. Nous n’en finissons pas de nous couper des autres. Jésus a fait le choix de la liberté en refusant le chemin du pouvoir, de la suffisance et de l’orgueil. Il refuse la tentation de se refermer sur lui, de vivre d’une façon mondaine dans l’illusion qu’il est tout-puissant, autosuffisant. Il refuse la tentation d’être le centre du monde, de paraître autre que ce qu’il est. Jésus est humain et c’est humain de ne pas mal agir.

2024-B-Lc 5, 27-32- samedi des CENDRES- descendre

Ce temps est souvent considéré comme une montée vers Pâques. Si c’était une descente, cette loi du mouvement descendant, écrivait Simone Weil, que Dieu nous offre à vivre durant cette quarantaine. Une descente vers la résurrection. Toute transformation commence par-soi-même. En soi-même. L’avenir sera différent si nous rendons le présent différent (Peter Maurin). L’avenir n’est pas ce qui va arriver, mais ce que nous faisons aujourd’hui. Nous ne pouvons avancer que s’il y a du « dedans », une profondeur en nous qui donne sens à notre quotidien.

2024-B-Mc 8, 1-10- samedi de la 5e semaine ORDINAIRE-de la dynamite

Personne n’a le dernier mot sur ce geste de Jésus de nourrir tant de monde. Personne ne peut mettre la main sur Lui (Jn 7, 30). La plus grande tentation et elle est réelle, serait de matérialiser, de réduire le Vivant à quelque chose que l’on fait, que l’on consomme, que l’on possède. Ce geste n’est pas à comprendre comme une barre énergétique, du bonbon, fut-il du pain, que Jésus distribue à la foule

2024-B-Mc 6, 34-44- samedi de la 4ième semaine ORDINAIRE- opter pour un vrai repos

Venez à l’écart et reposez-vous un peu. Devant cet appel, le pape François dans une homélie de la messe chrismale en 2015 précisait : comme il est difficile d’apprendre à se reposer. La clé de la fécondité de tout évangélisateur se trouve dans la manière dont nous nous reposons[1].

2024-B-Mc 4, 35-41--samedi de la 3e semaine ORDINAIRE- regard micro demandé

Pour utiliser un langage d’aujourd’hui, cette scène nous présente en format macro (gros plan) notre monde actuel où les guerres nombreuses, des vagues destructives semblent reconfigurer notre monde. Il y a un autre format moins observé, le microformat qui se dégage de la lecture de Marc. Le format macro est sombre, le micro dégage des petites lumières étincelantes. La mondialisation d’en bas, faite de solidarité, de mains qui s’entraident, affaiblie celle d’en haut, de la toute-puissance qui écrase tout sur son passage.

2024-B-Mc 3, 20-21 -samedi de la 2e semaine ORDINAIRE- entre deux mondes

Jésus refuse d’être piégé dans ce que nous appelons la normalité qu’il n’a pas idéalisée. Il a plutôt favorisé une porte de sortie au fameux qu’on a toujours fait comme ça. Il dépoussière des pratiques millénaires quand il regarde toute situation avec respect. Parce qu’il passe d’un regard sacrificiel à un regard de miséricorde, on le dit cinglé. Il s’impose de ne pas performer selon les us et coutumes habituels.

2024-B-Mc 2, 13-17 - samedi 1iere semaine ORDINAIRE- une tâche colossale

Laissons-nous bouleverser par cette scène de Marc. Pour citer l’ecclésiaste (1,7), l’œil n’a jamais fini de voir et l’oreille d’entendre que Jésus est venu dans les beaux mots de saint Irénée, célébrer une symphonie du salut. Il s’est fait chair pour créer des liens, pour vivre le métier des liens et faire résonner et entendre dans les cœurs la voix de Dieu à toute l’humanité, non avec une moitié de l’humanité, mais à toute l’humanité. Jésus n’exclut personne de son amitié. Il n’a laissé personne sur le bord de la route. Il y a de la place pour tout le monde dans l’auberge.

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