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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année a

2023-A-Mc 12, 38-44- samedi de la 9e semaine ORDINAIRE- des « petits sacrements »

Ce regard de Jésus sur un geste passé inaperçu, celui de verser dans le tronc une offrande pris sur son indigence, est révolutionnaire. Son regard ouvre sur quelque chose de beaucoup plus profond, qui échappe à toute mesure (cf. EG # 27). Cette veuve ne se demande pas si son geste va faire du bruit, s’il va enrichir les riches. Elle ne recherche pas la louange, ne désire pas que sa main gauche sache ce que fait sa main droite (cf. Mt 6,3). Elle pose un geste « petit sacrement ».

2023-A-Mc 11, 27-33-samedi de la 8e semaine ORDINAIRE- ce qui fait autorité

De quel droit fais-tu cela ? Construisons ensemble dans l’action et la contemplation l’arrivée d’une nouvelle manière d’être autorité. Il y a encore beaucoup de travail à faire sur nous-mêmes pour célébrer cette arrivée. Jésus voit la vie d’une manière nouvelle. Avec des lentilles nouvelles. Avec lui, l’autorité est liée à l’harmonisation avec notre vie spirituelle. Quelqu’un de spirituel est une personne très puissante.

2023-A- Jn 20, 19-23- Pentecôte- confinement dangereux

Un évangile à lire quand ça va mal dans nos vies. Les apôtres vivaient une peur insurmontable. Ils étaient déstabilisés. Tellement désorientés, qu’ils se sont enfermés dans le Cénacle par crainte d’être ridiculisés par les opposants de Jésus. Leur cœur aussi était fermé. Les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs. Une crainte à mourir de trouille les habitait !

2023-A-Jn 21, 20-25- samedi de la 7e semaine de PÂQUES- experts en communion.

En conclusion de son évangile, Jean place la barre très haute en annonçant que désormais et pour toujours la bonne nouvelle reposera sur des experts en communion. Cela ne mourra jamais. Il n’y aurait nul besoin de parole, si notre vie brillait ; pas besoin de mots, si nos actes témoignaient. Il n’y aurait pas de païens, si nous étions vraiment des chrétiens (saint Jean Chrysostome). Est-ce pure utopie ou chemin incontournable ?

2023-A-Jn 14, 15-21- dimanche de la 6e semaine de PÂQUES- que faisons-nous ici ?

Semaine après semaine, une question monte en moi : que faisons-nous ici ? Que font les chrétiens en terre musulmane ? Que faisait Charles de Foucauld et tant d’autres à vivre dans des endroits hostiles ? L’évangile que nous venons d’entendre donne une piste de réponse : pour apprendre à aimer, pour apprendre à briser les frontières de race, de culture. Il n’y a plus ni Juifs ni Grecs (cf. Ga 3,28). Pour apprendre à vivre sans barrière entre croyants et incroyants, riches et pauvres.

2023-A-Jn 15, 18-21- samedi de la 5e semaine de PÂQUES-un monde nouveau, dites-vous ?

Il n’y a pas deux mondes, celui d’en haut et celui d’en bas. Jésus ne parle jamais d’un monde à deux étages. Depuis des millénaires, nous pensons en mode dualiste. En mode division entre le monde religieux et le monde profane. Entre celui d’en haut et d’en bas ; celui de la science et celui de la foi. Dans notre mentalité du XX1e siècle, cette manière de parler de deux mondes rejoints de moins en moins de gens. C’est une façon de penser qu’il faut repenser.

2023-A-Jn 16, 23b-28- samedi de la 6e semaine de PÂQUES- embrasser le changement.

Nous devons être prêts à nous déconnecter de nos images que nous avons de Jésus. L’ascension dont nous faisons mémoire ces jours-ci, ne s’est jamais passée comme nous l’imaginons. Les évangélistes eux-mêmes ne s’entendent pas d’ailleurs. Ce n’est pas en regardant en l’air que l’on trouve Jésus. Ne le cherchons pas là où il ne se trouve pas dans un ailleurs dénommé le ciel. Il est dans notre quotidien, dans nos différentes communautés, au milieu d’un monde déchiré par les affrontements fratricides. Il est au ciel, dit-on, mais le ciel est sur la terre. Celui qui monte, c’est celui-là même qui est descendu (cf. Eph 4, 10).

2023-A-Jn 14, 1-12- dimanche 5e semaine de PÂQUES- chemin, que tu es grand !

Chemin, que ce mot est grand ! Chemin, c’est l’autre nom de l’évangile. Ce n’est pas une destination. Ce n’est pas un moyen du voyage. C’est la vie elle-même qui est chemin. Vivre, c’est marcher. Demeurer en mouvement. Progresser. Un chemin existe pour être emprunté, pour aller quelque part. Nous sommes des voyageurs permanents. Nous sommes en permanence en état d’avancer. Il n’y a pas de vie où tout est écrit d’avance. Où tout est défini d’avance.

2023-A-Jn 14, 7-14 - samedi de la 4e semaine de PÂQUES- détachement-attachement

Nous venons d’entendre le chemin privilégié par Jésus pour faire grandir en nous la passion pour l’évangélisation : être dans le Père et le Père en nous. Reconnaissons qu’il s’agit d’un appel explosif. Il faut mâcher cette déclaration que je vis dans le Père et le Père vit en moi. Elle appelle un mouvement de détachement et d’attachement : détachement de soi pour s’attacher à l’essentiel.

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