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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année b

2015-B-Lc 2, 41-51- samedi 10e semaine ordinaire- coeur immaculé de Marie

Très significatif que cet évangile de Jésus retrouvé dans le temple soit retenu pour souligner la mémoire du cœur immaculé de Marie. Significatif parce que ce passage décrit la souffrance de Marie qui fut sienne toute sa vie et que la présence au pied de la croix en dévoilera l'impénétrable profondeur.

Un mot nous conduit à bien comprendre cette souffrance, c'est la compassion. Ce mot conduit à Marie. Ce mot signifie Marie.

2015-B-Mt 5, 43-45-mardi 11e semaine ordinaire- faire de sa vie une oeuvre d'art

Un tout petit mot unifie la première lecture où Paul invite aux partages des biens en faveur des «saints» pauvres et l'évangile de l'amour des ennemis, c'est l'art. L'art de partager avec ceux qui ont moins que nous. L'art de s'approcher de ceux qui nous font mal et souffrir.

Oui, c'est un art que de vivre sensibilisé aux besoins des autres et surtout d'agir en conséquence. Paul a fait de cet art le centre de toute sa vie. Aux Galates, il fait entendre le cri des saints pauvres de Jérusalem (cf. Gal 2, 10). Aux Corinthiens, il parle d'une quête spéciale (cf. 1 Co 16, 1-3).

2015-B-Mt 6, 24-34- samedi 11e semaine ordinaire- se soucier de Dieu.;

Qu'il est difficile de nous soucier de Dieu dans notre vie ! Combien plus facile de nous soucier de ce que nous mangerons ou de ce que nous porterons à notre prochaine sortie. L'attachement à nos soucis indique une vie de repli sur soi qui bloque tout horizon. Le soucieux ne voit que lui-même. Il vit refermé dans son petit monde et pourquoi pas dans son petit paradis terrestre qui finalement est plutôt un misérable paradis. Il est loin des autres.

2015-B-Mt 7, 6, 12-14- mardi 12e semaine ordinaire; une porte déjà ouverte

Dans tous les domaines, nous avons à choisir entre sécurité et risque, entre un minimum de risque ou un risque élevé. Il n'y a pas d'aventure, d'aventure humaine sans risque. Le risque fait partie de nos vies. Qui ne risque rien n'est rien, écrivait Gustave Thibon et non pas n'a rien. La joie de la victoire est proportionnelle au risque que l'on prend. À trop vouloir ne pas prendre de risque, la vie devient sans horizon. Quelqu'un a écrit que la pire imprudence, c'est cette prudence qui pousse à ne rien faire.

2015-B-Mt 8, 5-17- samedi 12e semaine ordinaire- Une indignité qui attire Jésus

Vous en conviendrez, il y a des choses belles en dehors de Jésus. Il y a des choses belles en dehors de la foi. Les chrétiens ne sont pas seuls à trouver qu'il y a du beau dans le monde. On peut être heureux, réussir sa vie, sans croire. Dieu nous a fait tel que la vie, sans la foi chrétienne, peut être accomplissement. On n'a pas besoin de la foi pour vivre en humain, vraiment humain. Elle n'est pas essentielle. Elle est radicalement précieuse et permet de vivre de manière radicalement neuve (Fossion André, Dieu indésirable, Novalis, 2010, p.25). De cela, nous sommes tous les jours témoins.

2015-B-Jn 16, 23b-28 - samedi 6e semaine de Pâques- un départ qui en dit long sur nous

Quand je prie ce passage de Jean, monte en moi ce geste de Pierre et de Jean qui, à l'entrée de la Belle Porte, relève au Nom de Jésus un infirme leur tendant la main pour subvenir à ses besoins. Sachez-le bien, c’est par le Nom de Jésus, le Nazaréen, que cet homme se trouve là, devant vous, guéri… Son Nom, donné aux hommes, est le seul qui puisse nous sauver (Ac 4, 10. 12). Ce geste au Nom de Jésus, pourtant empreint de compassion, a tellement soulevé de réactions que les autorités religieuses leur interdirent de le prononcer à nouveau.

2015-B- Jn 17, 1-11- mardi 7e semaine de Pâques- que ma gloire soit en eux

Aujourd'hui, c'est l'évangile de la prière de Jésus. Avant de quitter ce monde pour aller au Père, Jésus embrasse du regard toute sa vie, et la résume en quatre phrases : Père, je t’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donné à faire, j’ai manifesté ton nom aux hommes que tu m’as donnés, je leur ai donné les paroles que tu m’as données. Jésus se réjouit d'avoir «accompli» l'œuvre que son Père lui a confié : annoncer la Bonne Nouvelle, celle de nous dire combien nous sommes précieux à ses yeux. Je suis toujours ému quand je lis ce chapitre 17 de Jean.

2015-B-Jn 3, 7-15- mardi 2e semaine pascale - Nicodème ou une bonne conversation théologique

Qui n'aime pas Nicodème ? Il ressemble tellement à chacun d'entre nous. À nos états d'âme. Son comportement est une belle photographie de ce que nous sommes. De notre culture aussi. Nicodème est un croyant ambigu. Il connaît les Écritures. Il n'est pas indifférent aux échos, qui lui viennent de la Samarie, de la Galilée, au sujet de Jésus. Il se sent intérieurement interpellé. Homme de science et chercheur de Dieu qu'il est, l'itinéraire de Jésus, un maître pour le citer, par ses gestes et ses paroles pas comme les autres (cf. Jn 7, 46), le fascine. Personne ne peut faire les signes que tu fais si Dieu n'est pas avec lui (Jn 3, 2).

2015-B-Mtt 5, 1-12a- samedi 2e semaine pascale- À quoi servent les béatitudes ?

C'est l'une de ces pages où Jésus s'adresse particulièrement à ses proches, ses disciples et non à la foule. Ces huit béatitudes qui, à la fois émerveillent et révoltent... que disent-elles de Dieu? De nous ? Cette page est la peinture fidèle d'un Dieu qui est sorti de lui-même pour venir vers nous. Pour l'exprimer autrement, Jésus trace ici le chemin d'une nouvelle humanité. La sienne d'abord. Ce chemin est, à l'époque de Jésus et aujourd'hui, à l'opposé d'une culture de l'indifférence aux autres.

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