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Année c

2016-C-Lc 5, 27-32- samedi des Cendres -trouver les autres magnifiques

Que vous êtes bon, mon Dieu, et comme vous vous appliquez à relever les pécheurs! Dès les premières lignes de l'Évangile, vous nous répétez : je ne veux pas la mort du pécheur, je veux qu'il se repente et qu'il vive (Ez 18, 23). Ces mots sont de Charles de Foucauld, un croyant. Un autre croyant, Augustin fait dire à Jésus : donne-moi ce pêcheur, donne-moi cet homme simple et sans instruction; lorsque je l'aurai rempli, on verra clairement que c'est moi seul qui agis.

2016-C-Mtt 6, 7-15- mardi 1ière semaine carême -Dire Père, c'est autre chose que d'appeler le 911

La pluie et la neige ne retournent pas là-haut sans avoir saturé la terre, sans l’avoir fait enfanter et bourgeonner (Is. 55, 10). Il en va de même de la Parole de Dieu : elle ne retourne pas vers Dieu sans résultats, sans avoir exécuté ce qui plaît à Dieu et fait aboutir ce pour quoi Dieu l’a envoyé (Is. 55, 11).

2016-C-Mtt.5, 43-48 -samedi première semaine carême -ce n'est pas raisonnable, mais c'est chrétien:

Ma première réaction est celle d'un enfant : maman, est-ce que les méchants peuvent devenir gentils ? Est-ce qu'aimer les super-méchants les rendra gentils ? La question de l'enfant soulève une question plus fondamentale : comment dépasser la violence ? La réponse de Jésus vise justement à briser le cercle de la violence. Il ne nous dit pas de tout accepter, même les brutalités, mais il nous demande de ne pas réagir à la violence par la violence. Le pape François nous appelle à dépasser cette violence : rester sur le chemin du mal n’est que source d’illusion et de tristesse. La vraie vie est bien autre chose. Dieu ne se lasse pas de tendre la main.

2016-C-Mtt 23, 1-12- mardi 2ième semaine du carême- se croire supérieur aux autres

Dès que quelqu'un se sent un peu plus sûr de lui, il commence à s'emparer de facultés qui ne sont pas les sien-nes, mais celles du Seigneur. Ces mots sont du récent livre du pape François, Le nom de Dieu est miséricorde. Il ajoute ceci : si quelqu'un est ministre de Dieu, il finit par se croire différent du peuple, propriétaire de la doctrine, détenteur d'un pouvoir, fermé aux surprises de Dieu. […] Parfois, je me suis surpris à penser qu'une bonne glissade ferait du bien à certains personnages si rigides.

2016-C-Mtt 18, 21-35-mardi 3e semaine du carême - Dieu ne fait rien payer:

Si nous y regardions de plus près, nous serions étonnés de voir comment nous cherchons seulement notre bien personnel aux dépens des autres, dans nos paroles, nos gestes, nos œuvres aussi. Nous avons toujours en vue notre personne. Nous recherchons toujours ce qui nous avantage. Nous ne voyons que les choses terrestres à la façon de la femme courbée (Lc 13, 11) qui était tout inclinée vers la terre et ne pouvait regarder vers le haut. Notre penchant naturel est d'être tout tourné vers soi-même.

2016-C-Mc 2, 13-17- samedi 1ière semaine ordinaire- Et Matthieu si c'était moi le pas correct

La première image que l'on retient de quelqu'un est celle qui nous marquera pour des années, sinon pour toute la vie. Cette image-là est indélébile et elle influence en filigrane tous nos regards sur cette personne. En interrogeant cette semaine des gens sur qui est Matthieu, la réponse fut unanime : c'est un des évangélistes. Aucun ne soupçonnait son origine d'affairiste véreux, de corrompu, de mépris des pauvres, de son esprit de mondanité.

2016-C-Mc 2, 23-26 - mardi 2e semaine ordinaire -goûter Dieu plutôt que de respecter la loi

De tous temps, la venue de Jésus a suscité de vives réactions. Aujourd’hui, songeons à toutes ces oppositions actuelles à des signes comme la crèche, parce qu'ils rappellent une Présence non désirable dans une société laïque. Marc observe la même chose au moment de rédiger son évangile. L’arrivée du royaume de Dieu (Mc 1, 15) entraine une série de controverses ou de conflits (chapitres 2 et 3). Il s’agit plus que de simples disputes d’école. Jésus proclamait avec autorité un enseignement nouveau (Mc 1, 27). Il provoquait de vives réactions et d’énormes inquiétudes.

2016-C-Mc 4, 35-41-samedi 3e semaine ordinaire- vivre sans tempête ?

Mais question étonne: quand est-ce qu'un événement devient une tempête ? Pourquoi des événements apparaissent-ils comme des tempêtes alors que d'autres du même ordre n'en sont pas ? Réponse : quand nous n'en comprenons pas le sens. Les tempêtes sont des tempêtes justement parce que nous n'en comprenons pas le sens. Elles deviennent alors insupportables. Absurdes. Incompréhensibles. Si on en comprenait le sens, si nous les choisissions, elles ne seraient plus des tempêtes.

2016-C-Lc 10, 1-9 -mardi 3e semaine ordinaire- Timothée et Tite

Récemment, les meilleurs créateurs de publicité de différents journaux ont été invités à simuler une grande campagne publicitaire pour de Dieu. Après des heures de travail et de discussion, ils sont arrivés à la conclusion que cela est impossible parce que Dieu, a dit l'un d'eux, n'est pas un produit à vendre. Vu du côté de ces spécialistes en communication d'images, Dieu n'est pas vendable. Dieu ne peut pas être simplement un produit de consommation (cf. Aleteia, religion, 6 janvier 2016).

2016-C- Lc 2, 22-40, présentation de Jésus au temple

Aujourd'hui, il y a un bombardement dont on ne parle pas, celui d'avoir trop d'images. Trop d'images de consommation. Trop d'images futiles, voire vulgaires. Trop d'images sur Dieu. Nous vivons en permanence une sorte de boulimie audiovisuelle. D’hypersollicitation visuelle qui risque de pervertir nos regards. Nous vivons un véritable génocide invisible. Insaisissable aussi, même si cela apparaît «normal»

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