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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année b

2024-B-Lc 5, 27-32- samedi des CENDRES- descendre

Ce temps est souvent considéré comme une montée vers Pâques. Si c’était une descente, cette loi du mouvement descendant, écrivait Simone Weil, que Dieu nous offre à vivre durant cette quarantaine. Une descente vers la résurrection. Toute transformation commence par-soi-même. En soi-même. L’avenir sera différent si nous rendons le présent différent (Peter Maurin). L’avenir n’est pas ce qui va arriver, mais ce que nous faisons aujourd’hui. Nous ne pouvons avancer que s’il y a du « dedans », une profondeur en nous qui donne sens à notre quotidien.

2024-B-Mc 8, 1-10- samedi de la 5e semaine ORDINAIRE-de la dynamite

Personne n’a le dernier mot sur ce geste de Jésus de nourrir tant de monde. Personne ne peut mettre la main sur Lui (Jn 7, 30). La plus grande tentation et elle est réelle, serait de matérialiser, de réduire le Vivant à quelque chose que l’on fait, que l’on consomme, que l’on possède. Ce geste n’est pas à comprendre comme une barre énergétique, du bonbon, fut-il du pain, que Jésus distribue à la foule

2024-B-Mc 6, 34-44- samedi de la 4ième semaine ORDINAIRE- opter pour un vrai repos

Venez à l’écart et reposez-vous un peu. Devant cet appel, le pape François dans une homélie de la messe chrismale en 2015 précisait : comme il est difficile d’apprendre à se reposer. La clé de la fécondité de tout évangélisateur se trouve dans la manière dont nous nous reposons[1].

2024-B-Mc 4, 35-41--samedi de la 3e semaine ORDINAIRE- regard micro demandé

Pour utiliser un langage d’aujourd’hui, cette scène nous présente en format macro (gros plan) notre monde actuel où les guerres nombreuses, des vagues destructives semblent reconfigurer notre monde. Il y a un autre format moins observé, le microformat qui se dégage de la lecture de Marc. Le format macro est sombre, le micro dégage des petites lumières étincelantes. La mondialisation d’en bas, faite de solidarité, de mains qui s’entraident, affaiblie celle d’en haut, de la toute-puissance qui écrase tout sur son passage.

2024-B-Mc 3, 20-21 -samedi de la 2e semaine ORDINAIRE- entre deux mondes

Jésus refuse d’être piégé dans ce que nous appelons la normalité qu’il n’a pas idéalisée. Il a plutôt favorisé une porte de sortie au fameux qu’on a toujours fait comme ça. Il dépoussière des pratiques millénaires quand il regarde toute situation avec respect. Parce qu’il passe d’un regard sacrificiel à un regard de miséricorde, on le dit cinglé. Il s’impose de ne pas performer selon les us et coutumes habituels.

2024-B-Mc 2, 13-17 - samedi 1iere semaine ORDINAIRE- une tâche colossale

Laissons-nous bouleverser par cette scène de Marc. Pour citer l’ecclésiaste (1,7), l’œil n’a jamais fini de voir et l’oreille d’entendre que Jésus est venu dans les beaux mots de saint Irénée, célébrer une symphonie du salut. Il s’est fait chair pour créer des liens, pour vivre le métier des liens et faire résonner et entendre dans les cœurs la voix de Dieu à toute l’humanité, non avec une moitié de l’humanité, mais à toute l’humanité. Jésus n’exclut personne de son amitié. Il n’a laissé personne sur le bord de la route. Il y a de la place pour tout le monde dans l’auberge.

2024-B-Mt 2, 1-12- Épiphanie- vivre en mode adoration

L’adoration est plus que « d’adorer ». C’est quelque chose d’inscrit dans nos cœurs (C.E.C.#27). Ce n’est pas un ajout, un plus à ce que nous sommes. Adorer fait partie de notre être profond. C’est quelque chose d’indélébile dans nos gènes. Une personne en adoration est une personne qui donne toute la place à l’autre. C’est une personne en mouvement, fasciné par une beauté qui les regarde

2024-B-Mc 1, 7-11 -samedi du temps de NOËL- être des bien-aimés.

Observons que Marc, en ouverture de son évangile qui sert de toile de fond pour Matthieu et Luc, se fait discret sur le rituel du baptême de Jésus. Son regard porte sur l’après-baptême, sur la sortie de l’eau de Jésus. Une voix intérieure, entendue par Jésus seul et non par la foule, lui fait prendre conscience que Quelqu’un aime son humanité. Qu’il est un bien-aimé de Dieu. Jésus ne s’est jamais rassasié de cette parole tu es mon fils bien-aimé. Elle fut pour lui une véritable « résurrection » qui lui fit regarder les autres comme des bien-aimés de Dieu.

2023-B-Lc 2, 36-40 samedi de Noël, 6e jour- un petit mot théologique : et

Ce geste des parents de Jésus est beaucoup plus qu’un geste respectueux de la tradition de présenter au temple leur premier. Ce geste, respectueux de la loi, est en lui-même une petite merveille. Il est la révélation de quelque chose de merveilleux, de quelque chose qui nous dépasse. Il ouvre sur l’émerveillement qui est au cœur de toute expérience de priants.

2023-B-Lc 1, 57-66 samedi de la 3e semaine AVENT- parler sans mot

Parler de Jean-Baptiste, de sa naissance, est comme parler de quelqu’un qui nous amène à voir quelque chose de beau qui nous laisse sans mot. Au retour d’un voyage, je suis toujours étonné d’entendre des gens être sans mot devant la beauté de ce qu’ils ont vu. Un couple visitant un glacier m’exprimait avoir perdu le souffle devant l’immensité de ces neiges éternelles et la pureté de l’air qu’il respirait. Il était sans mot.

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