1994-B-Mc 2, 1-12-Vendredi 1esemaine ordinaire- une autre guérison
Cette scène de Marc, situé au tout début de son évangile comme pour nous en montrer le chemin, est un combat autour de la foi au Christ.
Cette scène de Marc, situé au tout début de son évangile comme pour nous en montrer le chemin, est un combat autour de la foi au Christ.
Il y a dans l'Evangile de ces affirmations qui nous frappent de plein fouet et s'enfoncent si profondément en nous que nous en sommes secoués. C'est le cas de ces petites paraboles enchainées les unes aux autres qui, mine de rien, proclament une vérité d'une justesse désarmante. Ainsi l'exemple de la paille et de la poutre. Je soupçonne Jésus d'avoir eu un "petit sourire en coin" quand il l'a dite. C'est une véritable douche froide.
Beaucoup cherchent aujourd'hui des maîtres de prière. Mais comment les discerner des charlatans de la prière ? Si un aveugle guide un aveugle tous deux tomberont dans un trou dit Jésus (luc 6:39). Les sectes nombreuses en sont des exemples inévitables.
Tout royaume divisé contre lui-même. Dès les origine du monde, Cain tua Abel son frère. Notre histoire sainte est une histoire perma- nente entre la puissance des Béelzéboulset la puissance de l'Amour en Jésus.
C'est surprenant de le dire mais faire du bien, ça fait mal. En tout cas, semer sur son passage des gestes qui font vivre, dérange surtout en contexte de lutte entre docteurs de la loi et LE Docteur de la Loi nouvelle.
Ce qui est à ma portée, c'est le mal". Quel réalisme dans ce passage de Paul aux Romains. Je ne réalise pas le bien que je veux faire mais je fais le mal que je ne voudrais pas faire. Dans les mots d'aujourd'hui, " Monsieur, je ne sais pas ce qui se passe en moi, c'est plus fort que moi, je voulais pas faire ça, mais je l'ai fait." Quand ça fait mal, je fais mal", voilà l'itinéraire humain qui est le nôtre, notre logique humaine quoi!.
Contemplatif qu'il était, Bernard est stupéfié, ravi, enflammé en voyant comment Dieu en Jésus a aimé tous les humains. Pour lui, lecteur assidu de la Parole, toute l'histoire humaine trahit un effort permanent de Dieu pour nous attirer à lui, nous faire savoir que c'est une grand chose que d'aimer.
Comme Marie, une femme Monique qui a cru en son fils même si ce dernier a longtemps refusé les conseils de sa mère. Une femme comme toutes les mères, qui a gravé dans la mémoire de son fils, et ce dès son plus jeune âge, le nom de Jésus. Une femme qui n'a jamais perdu foi en la puissance de la prière qu'elle adressait pour lui à son Dieu. Une femme qui a su tenir, malgré l'interminable nuit, sa lampe allumée.
Jesus nous invite d'abord a reconnaître que nous avons des ennemis. Cette premiere perception de la réalité est capitale. Jesus ne nous parle pas comme si nous pouvions avoir ou ne pas avoir d'ennemis. Il constate de tous, toutes, toujours, partout, nous aurons des ennemis. C'est un fait.
La reconnaissance de Jésus par Pierre, se situe pour Luc au retour d'une expérience de désert de Jésus. Là, dans le silence, seul à seul avec lui-même, avec Dieu qui habite au plus intime de son être, Jésus s'est posé le premier la question de son identité.