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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Année a

2010 - A- Lc 5, 17-20 Lundi 2e semaine avent -: que voyons-nous dans cette scène du paralysé passant par le toit?

Jésus est venu habiter en nous. Il s'est fait fils d'homme pour nous habituer à recevoir Dieu et pour habituer Dieu à habiter en nous (Saint Irénée de Lyon, vers 130-208). Mais, et les textes entendus nous le confirment, nombreux sont les obstacles à nous habituer à vivre avec Dieu en nous : mains défaillantes, genoux qui fléchissent, porte inaccessible, cohue de la foule. Isaïe a cette délicatesse de nous préciser que c'est non pas un messager ni un ange, [mais] le Seigneur lui-même [qui] viendra nous les enlever, nous en délivrer (Is 69,3).

2010-A-Mtt 21, 23-27 Lundi 3e semaine Avent -: annoncer Noël avec autorité.

Ce Jésus, vérité pour les chercheurs de sens, ce Jésus, route pour les égarés, ce Jésus, vie pour ceux qui vivent sans vie, ce Jésus, sagesse pour les aveuglés par l'éphémère éblouissement des choses d'en bas, ce Jésus, remède pour les malades, nourriture pour les chercheurs d'un vrai pain, par quelle autorité se présente-t-il ainsi ?

2010-A-Lc 1 26-38 Lundi 4e semaine Avent : annonciation, la joie est avec nous

La joie de Dieu est proche de nous. Elle est déjà en nous. Tous et toutes, si éloignés sommes-nous de cette joie, si indignes en sommes-nous, pouvons maintenant la faire nôtre ? Aussi vrai que Dieu est Dieu, aussi vrai que nous sommes humains, la joie arrive, elle vient habiter nos cœurs (Maître Eckhart).Et si la Joie est avec nous, que pouvons-nous vouloir de plus ? Comme l'exprime si merveilleusement saint Bernard, la charité qui fit descendre l'Époux sur la terre peut facilement élever l'Épouse jusqu'aux cieux.

2010-A -Mtt 8, 5-11 - Lundi 1e semaine Avent- le centurion romain

Il y a chez le centurion le pressentiment que Dieu n'habite que là où il n'y a que de la perfection. Que de la sainteté. Le centurion intuitionne de se trouver devant le mystère de la grandeur de Dieu, le mystère du Verbe fait chair, ce Verbe qui s'est abrégé (Origène, in Verbum Domini, # 15). Ne viens pas chez moi, je ne suis pas beau.

2010-C -Mc 10, 17-27 Lundi 8e semaine ordinaire - que dois-je faire pour avoir la vie éternelle?

Béni soit Dieu. Dans sa grande miséricorde, il nous a fait renaître […] et cet héritage nous est réservé (1 Pi 1 2). L’héritage qui nous est réservé, c’est ce troisième jour du monde. Antoine de Padoue disait que le premier jour [du monde] fut l'Incarnation du Christ; le deuxième fut sa Passion et que le troisième, c'est la mission du Saint Esprit.

2010-C-Jn 10, 31-42 -Vendredi 5e semaine Carême - Dieu a goûté la mort

Tout au long de cette semaine, Jésus nous a montré sa foi (Jc 2, 18). À quoi aurait pu servir à Jésus de révéler son identité de Fils du Père s’il n’accomplit pas les œuvres du Père? En réponse à leur demande de dire une fois pour toute qui il est, Jésus leur a montré son enracinement dans le Père. À ses détracteurs, Jésus n’a pas craint d’affirmer son identité divine. Réponse : tu mérites la mort. Tu n’es qu’un homme et tu prétends être Dieu (Jn 10, 33).

2009 -A - Mc 9, 33-37 -Funérailles d'une religieuse contemplative-- choisie pour servir en sa présence

À la veille de sa Passion, Jésus a légué en actes et en vérité deux gestes qu’Il a explicitement demandé à ses disciples de « faire » au sens fort du mot : l’un à son exemple, «Je vous ai donné l’exemple». C’est celui du lavement des pieds, le service par en bas ; l’autre en mémoire de lui, «Faites cela en mémoire de moi ». C’est celui de l’eucharistie, le service par en haut.

2008-A :Mc 12 28v-34- Vendredi 3e semaine Carême - recevoir le don de la soif d’aimer

« Si vous deviez écrit Mère Térésa dans son testament spirituel, retenir une seule chose de cette lettre, c’est ceci : « j’ai soif » est une parole beaucoup plus profonde que si Jésus avait simplement dit « je vous aime ».Elle ajoute : « tant que vous ne saurez pas, de façon très intime, que Jésus a soif de vous, il vous sera impossible de savoir ce qu’il veut être pour vous ; ni ce qu’il veut que vous soyez pour lui ».

2008 -A- Lc 5, 12-16 Vendredi 2e semaine Noël - le lépreux purifié

Ému de compassion, Jésus étendit la main, le toucha. Ému par une immense compassion, François, par un baiser, geste inconcevable s’il en est un, laissa voir sa folie de vivre littéralement le saint évangile. Ce toucher de Jésus comme ce baiser de François demeure aujourd’hui comme il l’était hier, une folie à nos yeux. Pour Jésus comme pour François, osons le dire, le lépreux était si beau, qu’il a touché leur cœur. Le lépreux était si sincère dans son regard qu’il a « provoqué » un geste inouï d’audace qui ne pouvait passer inaperçu. En s’approchant de Jésus, le lépreux était déjà sauvé en espérance. Et le lépreux, quant à lui, ne pouvait pas contenir sa langue. Ne pouvait pas respecter l’ordonnance du silence.

2008-A-Lc 21, 1-4-Lundi 34e semaine ordinaire - générosité de la veuve

Quand nous y songeons un peu, cette femme a posé un geste renversant, magnifique, un geste émouvant. Elle a donné ce qui lui était essentiel pour vivre. Rien n’est plus libérateur que ce geste de détachement de tout, même de l’essentiel. C’est un geste trésor que seul l’Évangile peut nous faire admirer. Notre société capitaliste, nos mentalités d’être propriétaire de tout, nos insécurités et nos peurs de manquer de « superflu », nous tiennent loin d’un tel geste pourtant si libérateur. Qui nous libère de nos attachements?

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