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Recherche dans les textes de "À lire pour vivre"

Ordinaire

21018-B-Mc 10, 13-16-samedi 7e semaine ordinaire- une déchirure attendue

Quelle est grande et spontanée la sympathie de Jésus envers les plus faibles. En entendant Jésus leur dire de ne pas éloigner les enfants de lui, les apôtres, ce jour-là, ont du être secoués parce que cette attitude se situe à des années-lumière de leur manière de vivre. Elle va à contre-courant de tout ce qui est acceptable, tolérable.

2018-B-Mc 10, 32-45- mercredi 8e semaine ordinaire-se perdre de vue

Nous ne sommes pas encore totalement perdus à nous-mêmes. Nous ne le serons jamais parce que nous avons peur de nous perdre de vue. Et voilà bien le point central de cet épisode des fils de Zébédée. Quand nous entendons la question pouvez-vous boire la coupe que je vais boire, nous songeons spontanément à celle de donner sa vie, celle du martyr. Nous songeons moins à nous perdre de vue, cette autre croix. Se perdre de vue est une situation pénible et amère.

2018-B-Mc 11, 27-33 -samedi 8e semaine ordinaire - autorité qui fait grandir

Jésus impressionne non pas en imposant, mais en s’exposant. Jésus n’est pas un législateur, mais un modèle. Marc nous met en présence de deux systèmes de pensée. Jésus rejette ce système de pensée où tout est blanc ou noir qui caractérisait les gardiens du temple. Si nous disons du ciel […] si nous disons des hommes. Pour les docteurs de la loi, tout est clair, prédéterminé d’avance. Ce qui a été écrit ou dit l’est pour toujours. Ils interrogent Jésus sur son droit d’agir autrement.

2018-B-Mc 6, 30-34 samedi 4e semaine ordinaire- c'est le difficile qui est chemin

Il y a la joie de partir comme envoyés de Jésus. Il y a en parallèle à cette joie, la découverte d’une mission impossible à vue humaine. L’empressement des disciples à raconter au retour ce qu’ils ont accompli se confronte à une dure réalité : Jésus ne leur a jamais donné un message précis à annoncer ni énoncé quoi dire ou ne pas dire. Il ne les a pas envoyés en docteurs de la loi; il leur a seulement demandé d’aller de l’avant, peu importe le chemin.

2018- B- Mc 8, 1-10 - samedi 5e semaine ordinaire - nourrissez-les

Avons-nous soupçonné un seul instant en écoutant ce récit du pain multiplié que nous sommes en présence d’un geste révolutionnaire ? Jésus s’occupe des autres. Véritable révolution à l’époque. Le système religieux favorisait la logique de l’exclusion. Par son geste, Jésus ouvre sur une autre logique, celle de l’inclusion. Il offre à tous, peu importe sa religion, sa nationalité, sa culture, sa situation sociale, de quoi manger. C’est toute une révolution.

2018-B-Mc 2, 13-17 -samedi 1ière semaine ordinaire - Lévi ou l'appel d'aller vers le vide

Lévi était expert en détournement de fonds public; c’était son seul diplôme universitaire, son seul doctorat. Sa réponse rapide à l’invitation de Jésus semble indiquer qu’il éprouvait, malgré sa renommée, un grand vide intérieur. Un vide existentiel. Ce sentiment de vide fut le point de départ d’une «carrière» d’imitation de Jésus qu’il n’avait pas prévue. Dieu ne se glisse pas dans une âme encombrée et déchirée par une multitude de possessions (Clément d’Alexandrie).

2018-B-Mc 4, 35-41- samedi 3e semaine ordinaire- avis de tempête

L’évangile parle de tempêtes. Aujourd’hui, nous parlons d’ouragan, de cyclone, de typhon, de catastrophe écologique. Mots différents, même réalité. Ça secoue. Ça brasse. Ça laisse décombres, destructions, désolations, effondrements. Ce matin, l’évangile décrit notre chemin quotidien. Notre vie se déroule en haute mer, non à l’abri de ports sûrs. Baptisés, nous recevons cette invitation à demeurer des rameurs experts et valeureux pour traverser vers une autre rive, malgré des vents contraires. Je te guide sur le chemin où tu marches, si tu y portes attention […], ta paix sera comme un fleuve (Is 47,18).

2017-A-Lc 17, 11-19 -mercredi 32e semaine ordinaire- revenir au Seigneur

De nos jours, on voit beaucoup de gens qui prient, mais, hélas, on n'en voit pas qui reviennent sur leurs pas et rendent grâce à Dieu. N'ont-ils pas été guéris tous les dix ? Où sont donc les neuf autres ? Cette remarque a été prononcée dans une homélie du XIIe siècle par le grand saint Bernard. Elle pourrait bien aussi caractériser l’attitude des priants d’aujourd’hui.

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