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2025-C- Jn 15, 1-8 - lundi de la 27e semaine ORDINAIRE- Mère Marie-Rose Durocher- la puissance des petits moyens.

2025-C- lundi de la 27e semaine ORDINAIRE (LITCO27L.25)  

Jn 15, 1-8 : Marie-Rose Durocher : la puissance des petits moyens.   

Pas sans toi. Pas sans Dieu, pas sans l’autre qu’il soit chrétien ou pas, qu’il ne croit pas ou ne prie pas comme nous ou ne croît pas tout simplement. C’est ce que vient de nous dire saint Jean par l’exemple de la vigne. La sève a besoin de sarment et le sarment de la sève pour porter du fruit. Jamais l’un sans l’autre.

L’image de la vigne offre un solide gros bon sens : pas de fruit sans les autres. Sans l’Autre. Ce gros bon sens anéantit à néant notre égo toujours en recherche d’accroissement presque pathologique de soi. 

Nous venons de célébrer la canonisation de deux jeunes, Carlo Acutis et Pier Giorgio de 15 ans et de 24 ans qui ne vivaient que pour aider les autres. Marie-Rose Durocher vivait elle aussi que pour les autres. À une époque qui n’en reconnaissait pas toujours la valeur, elle a perçu dans l’indigence des petits la voix de Dieu. Une vie menée hors du service des autres est une vie gaspillée. Sans fruit. Elle n’a pas gâché sa vie. Elle en a fait un chef-d’œuvre d’une grande beauté en utilisant des moyens tout simples : ses pauvres ressources et sa foi.

Jésus n’a pas choisi des gens savants, capables d’exprimer des idées chères aux foules comme les influenceurs. Paul reconnaît que sa parole et son message n'avaient rien des discours persuasifs de la sagesse, c'était une démonstration de l'Esprit et de la puissance de Dieu (1Co 2,4). Ce qui fascine Dieu le séduit, ce sont les personnes et non leurs catégories sociales ou les étiquettes. Il élève les humbles. Que de bien on peut faire avec presque rien ! Avec un peu de foi.

Mère Marie-Rose rencontre le Dieu de sa foi dans les enfants. Ils furent pour elle sacrement de sa présence. De tout temps, ceux que nous pensons les moins importants sont ceux qui nous font rencontrer Dieu. Quiconque accueille un de ces enfants en mon nom m'accueille (Mc 9. 49). Plutôt que d’annoncer Jésus par la route officielle des « gérants » de la foi, elle prit un chemin inédit et qui le demeure : utiliser sa personne et non des moyens prestigieux pour éveiller à la foi.

Elle a agi au nom de sa foi et au nom de son amour pour les petits et les adultes vulnérables. Chaque petit geste   posé a contribué à bâtir la civilisation de l’amour (Jean-Paul 11). Ce mouvement de petits gestes se poursuit aujourd’hui dans ce projet ambitieux de l’Église pour créer un fonds de dix millions pour assister les itinérants de nos villes. Nous avons à être des partenaires de l’État plutôt que de tout pelleter dans la cour du gouvernement[1].  

Des petits gestes. Des beaux gestes. Une femme d’ici morte à 100 ans accueillait chez elle des mères célibataires et prostituées[2]. Son œuvre se poursuit encore aujourd’hui sans faire de bruit. Une paroisse ouvre avec de faibles moyens un dortoir pour les sans-abris[3]. La liste pourrait être longue.

Profitons de cette mémoire d’une femme toute simple, de chez nous, pour observer tous ces petits gestes accomplis par des hommes et femmes de foi. À chacune de ses publications, la revue LEVERBE présente des figures d’hommes et de femmes de foi qui consacrent leur vie à poser des petits gestes qui ne changent pas le monde, mais ouvrent des personnes à un avenir meilleur. La victoire, remportée sur notre monde, c’est notre foi (1 Jn 5, 5).

 

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Date: 
Lundi, 29 septembre, 2025

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