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2002-A-Lc 17,26-37-Vendredi 32e semaine ordinaire- le jour du fils de l’homme

Année A: Vendredi de la 32e semaine ordinaire (litao32v.02)
Lc 17,26-37 le jour du fils de l’homme 2Jn1,4-9 la fidélité à l’Eglise

Il est difficile d’être visionnaire si nous nous accrochons au présent et restons préoccupés à restaurer le passé. Ces mots du sociologue Robert Wick devrait guider nos regards sur cette page où Luc nous ouvre l’avenir. Pour beaucoup de gens présentement l’avenir est souhaité comme un retour au passé(Delumeau Jean une histoire de Paradis, Paris Fayard, 1992) Beaucoup rêve de retrouver le paradis perdu comme pour nous dire qu’ils en ont assez des stratégies de violence, de guerre, de discours de malheur. Nous vivons présentement une sorte de saturation de tous ces “bombardements” constants de mauvaises nouvelles. Le ravage d’un esprit de guerre, de violence nous gruge. Il nourrit un sentiment d’impuissance et conduit à l’intolérance.

Il n’y a jamais eu autant de détresse, d’angoisse et de terreur. La terre est baignée de sang. Nos concitoyens sont devenus des esprits mauvais, bizarres. Qui en est responsable? demandait vers la fin des années 30 le rabbin Abraham Jeshua Heschel. Ecoutez sa réponse : (parce que) nous n’avons pas lutté pour la justice et pour le bien, nous devons comme résultat lutter contre l’injustice et le mal. (Parce que )nous n’avons pas sacrifié sur l’autel de la paix, nous devons offrir des sacrifices sur l’autel de la guerre.

Ce texte du rabbin Heschel comme celui de Luc lancent un appel à aller au delà des regards qui figent le monde dans des situations malheureuses afin de contempler les signes de la présence de la bonté et du bien enfermés au plus profond de nos vies. Contemplatives, il y a plus de bien que de mal même si le mal fait plus de bruit que le bien. Nous ne sommes pas des malheureux exilés dans une vallée de larmes comme semble l’indiquer le chant du Salve Regina. Le discours de malheur n’est pas éternel. Nous avons vocation de faire que notre vie, maintenant, devienne la transparence de Dieu. Nous avons vocation d’être ce bon grain qui pousse à travers l’ivraie, ne l’apercevez vous pas ? Un proverbe soufi du Xe siècle disait que l’avenir vient de Dieu et les prophéties de malheur naissent dans le cerveau des humains.

Cette page de Luc et celles qui nous entendront d’ici la fin de la présente année liturgique ouvrent sur un appel : cessons de broyer du noir, de voir l’autre comme un ennemi mais comme celui devant qui nous pouvons nous reconnaître humain; cessons de croire aux prophètes de malheur, de la guerre. Par votre persévérance vous obtiendrez la vie. En ces temps de grandes inquiétudes, de machination à préparer la guerre, manifestons l’espérance. Devenons transparence de Dieu. Ce sera là les signes qui annonceront les “derniers jours”.

A votre contemplation: Notre monde se dirige aujourd’hui vers la plénitude de l’histoire. Notre avenir est un don de Dieu qui est toujours surprenant. L’avenir est beau pour ceux et celles dont les comportements et paroles expriment leur foi en un Dieu qui est, était et qui vient Que l’esprit saint maintenant fasse de nous une éternelle offrande à ta gloire pour que nous obtenions les biens du monde à venir. AMEN

Accueil :
Avoir cette intuition profonde que malgré les événements plus souvent qu’autrement tragiques, notre monde marche vers une Terre d’harmonie et de paix. Passons du regard extérieur que nous portons sur les événements de notre monde à la contemplation de ce monde en Dieu et de son avenir.

 

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Date: 
Vendredi, 1 novembre, 2002

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