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2002 - A- Lc 10, 1-9- Évangéliste Luc

Année A : Vendredi de la 28e semaine ordinaire (litao28v.02)
Luc 10, 1-9 st Luc l’évangéliste

Impossible de vous envoyer deux pas deux sur les routes du monde parce que c’est ici, dans ce lieu monastique, cette terre sainte, que le Seigneur vous a choisis pour, deux par deux, prier le maître de la moisson. Nuance non le maître des semailles. Parmi toutes les consignes que vient de nous donner Jésus, celle-là retentit au coeur de votre quotidien. Prier. Voilà votre mission.

Priez non dans l’attente d’une catastrophe, parce que ça va mal, mais parce que la moisson se lève partout un peu. Parce qu’elle n’a jamais été aussi belle. Parce qu’il faut des bras pour la ramasser. Il faut aussi beaucoup de coeur à l’ouvrage pour la cueillir. Combien de pomiculteurs manquent de cueilleurs ! Priez. C’est la seule directive, la seule solution que Jésus propose face au manque d’ouvriers, d’ouvrières. L’Évangéliste Luc ajoute ce tout petit mot : parce que les ouvriers sont peu nombreux, parce qu’il manque de bras, parce qu’il y a pénurie, priez donc.

La disproportion entre l’immensité du travail et le pauvreté d’une main d’oeuvre spécialisée remonte au temps de Jésus qui l’observait déjà en son temps. Jusqu’à la Parousie, jusqu’à la fin des temps, le manque fait partie intégrale de la mission comme pour nous éviter de nous asseoir sur nous lauriers. Comme pour nous préparer à nous en remettre à longueur du temps au maître de la moisson. Depuis deux millénaires, il y a pénurie de réponses à un appel. Il y a pénurie des coeurs malléables, prêts à devenir comme ces 72 disciples de “bons et fidèles serviteurs” “ de bons ouvriers”. Ce qui empêche d’aller dehors, d’annoncer Jésus, c’est d’abord ce combat intérieur à choisir Jésus, à revêtir l’armure de Dieu avec le bouclier de la foi (Ep6,11)

Cette page de Luc dont aujourd’hui nous célébrons la fête, est d’une grande actualité. Depuis la Pentecôte, nous vivons l’heure de la moisson. Non pas l’heure des semailles. La mission d’annoncer le pardon de Dieu, de sa compassion ( j-p.11 mission 2002) Contemplatives, Dieu sait ce qu’il a semé. Il connaît la qualité de sa terre, de ses champs dont il est le propriétaire. Ce serait faire injure au propriétaire que de ne pas partager sa confiance en l’avenir de ses terres. Dieu ignore la défaite et son Fils a vaincu tous les refus du monde.

Une autre consigne vous rejoint au coeur : dites au gens : le Règne de Dieu est arrivé chez nous. Voilà ce que votre vie cachée, en retrait, en désert dit à notre monde. En vous voyant vivre dans l’enthousiasme de la simplicité, en vous voyant partager dans la joie votre vie ensemble, vous laisser voir que vous avez a coeur et dans le coeur la certitude que le Règne de Dieu est arrivé chez nous.

A votre contemplation : Jésus nous envoie non pas offrir une connaissance de plus mais une sagesse. Celle de faire voir la destination dernière de l’humanité. Faire voir que le Règne de Dieu est arrivé chez nous. Unissons- nous maintenant à ces grands missionnaires, ces grands messagers de la Bonne nouvelle que furent les Thérèse d’Avila, Marguerite d’Youville, Ignace d’Antioche, clamons que tes oeuvres sont belles(ps) Amis du Seigneur, une eucharistie pour chanter la gloire et l’éclat de ton Règne, un règne éternel pour les âges des âges. Amen.

Accueil : Nous projeter vers l’avenir qui nous attend (Nove millennio #3) confesser que le Règne de Dieu est au milieu de nous naît en nos coeurs par la contemplation du visage de Dieu. A la veille de ce dimanche des missions, clamons que tes oeuvres sont belles.

 
 

Évangile: 
Année: 
Date: 
Dimanche, 1 septembre, 2002

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