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2001-C-Vendredi 2e semaine ordinaire-Mc 3, 13-19 institution des douze

 Année C : Vendredi de la 2ième semaine ordinaire (litco2v.01)
Mc 3, 13-19 institution des douze

Des campagnes de prévention sont faites pour prévenir les enfants des dangers à suivre quelqu’un qu’ils ne connaissent pas. Nous leur disons de ne jamais se laisser approcher ni suivre quelqu’un qui fixe son regard sur eux. Prudence oblige !

N’est-ce pas ce que viennent de faire les premiers disciples ? Que connaissaient-ils de Jésus. Depuis si longtemps que tu es avec moi et tu ne me connais pas. Que connaissons-nous de ce Christ que nous suivons et qui nous appelle à agir ainsi ?

Le seul événements sur lequel se fonde notre foi, c’est celui là: Jésus a appelé. Jésus appelle. Ils ont tout quitté pour Jésus. Il l’ont suivi, avec des hauts et bas. Dans cet appel résonne une insondable voix, un incroyable chemin que nous ne connaissons pas. Rien dans cet appel sonne faux. Jésus ne cache rien non plus. Cet appel est radical. Suis-moi. Deux mots qui disent tout.

Nous ne connaissons pas Celui qui nous appelle. Un peu avant Noël, dans un journal d’ici, un théologien connu remettait publiquement en question la nature même du Jésus de l’histoire, homme et Dieu. Pour ce théologien, il y a la-dedans quelques choses des pros de Dieu que sont les évêques, les prêtres, même les franciscains. Il s’agit là du coeur de la foi millénaire de l’Eglise. Jésus s’est fait homme. Le Verbe la Vraie lumière est venue dans le monde. (1er Jn) Parole inouïe. Ce qu’Abraham, Bouddha, Confucius ont cherché, nous est révélé en Jésus qui nous appelle à sa suite.

Nous ne connaissons pas aussi la rigueur du chemin à prendre. Aucun chemin n’est plus dépouillant que celui de l’appel à le Suivre. Le suivre, c’est être quotidiennement confronté à la question de la vrai nature de Jésus, c’est être menacé de mort à cause de Jésus. Cette menace là existe. Dans la première semaine de ce nouveau millénaire, un prêtre philippin à Jolo, des religieuses dans la région des Molusque, ont été tué simplement parce qu’ils étaient chrétiens. D’autres comme un évêque auxiliaire au Kinsasha, ont été emprisonnés. Une femme a été tuée parce qu’elle refusait d’épouser un musulman et de se convertir à l’Islam. Un Musulman, avec celui qui l’a baptisé, a été tué au nom d’ALLAH parce qu’il a été baptisé à la foi chrétienne.

Celui qui nous porte attention jusqu’à nous choisir à sa suite est fils de Dieu et fils d’homme. Il continue encore à être tué en ceux et celles qui le suivent. Et pourtant celui qui nous appelle, est, dit Isaïe le seigneur ton Dieu: je te prends la main droite, ne crains pas(41,13) De tout temps, l’appel à suivre Jésus est un acte pascal de mort et de résurrection. Pour vous, contemplatives, cet appel se manifeste en devenant louange au Très Haut, en le bénissant en tout temps (Ps33) même dans la mort comme les martyrs du Carmel nous le rappelle..

A votre contemplation: Réentendons, comme Jésus au sortir de son baptême, la voix du Père nous dire: tu as toute ma faveur. Une eucharistie pour devenir, permettez-moi l’expression intensément “suiveux” de Jésus jusqu’à donner, livrer notre vie comme lui. AMEN

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Voudras-tu me suivre si je dis seulement ton nom ? Voudras-tu aller où tu ne sais pas, et n’être plus jamais le même ? Voudras-tu laisser voir mon amour, faire connaître mon nom ? Voudras-tu laisser ma vie croître en toi et toi en moi ? (John Bell) Une eucharistie pour répondre à ces questions de John Bell.


 

Évangile: 
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Date: 
Lundi, 1 janvier, 2001

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